Tandis que, délaissant la théorie du « Devenir » de Darwin (mais, sans doute, adéquatement à la hideuse morale pratique, n’arriveraient-ils qu’à l’erronée interprétation de Spencer), ils paraissent surtout séduits par l’idéalisme de Hégel, son éternel-devenir de Dieu, — pour ce qu’il n’est qu’un mode du panthéisme dont toute notre poésie se trouve imprégnée, en vague-à-l’âme… Or, des poètes qui eurent ainsi de tardives velléités de se rénover, des poètes nouveaux qui eurent la sensation d’être à de plus essentiels travaux, occultement astreints, nous n’avons saisi même le rêve stérile d’une personnelle destination de l’homme aux lois du monde : mais, au hasard des philosophies spiritualistes dont ils parurent s’inspirer, ni une œuvre, ni des livres en suite logique de poèmes. […] Mais pourtant il sied d’émettre les sanctions les plus immédiates, auxquelles nous arrivons, — tandis qu’en passant nous remarquerons inutile la trop longue querelle occidentale, entre les Matérialismes et les Spiritualismes. […] Et alors, en construit-elle, par une sorte d’atavisme superstitieux, un idéal de Foi matérialiste à violences d’appétits et sanctions de Besoins : et en même temps se dénature ou se détruit, d’être passé par elle qui lui demande ainsi que des prolongements décuplés de ses seuls sens, le sens universel et sacré, — Et parce que la hâtive Science moderne multipliant ses vulgarisations à la mesure des inaptes cerveaux, ne voit pas qu’ainsi elle s’amoindrit et se disperse, et ne grandit autour d’elle qu’une audace ou un scepticisme hostilement présomptueux : il se peut que se désagrège avant de se résumer une conscience, l’Occident… — Nous arrivons donc à une proposition « d’Altruisme » vrai, qui ne soit plus de sentiment, ni n’implique de renoncement personnel. […] Assertion à interpréter en disant que le son pris en lui-même serait ainsi qu’une immatérielle transition entre la matière dépourvue du pouvoir de sentir, et l’organisme-vivant arrivé à l’expression émue de son instinct, en une sorte d’amorphe désir et de pré-volonté : par quoi nous passons au Son-articulé.
Ce n’est donc pas en les élaborant, de quelque manière qu’on s’y prenne, que l’on arrivera jamais à découvrir les lois de la réalité. […] Intérieurs par définition, il semble qu’on ne puisse les traiter comme extérieurs qu’en faisant violence à leur nature Il faut non seulement un effort d’abstraction, mais tout un ensemble de procédés et d’artifices pour arriver à les considérer de ce biais. […] Aussi qu’arrive-t-il ? […] Non certes, ce n’est pas la peine qui fait le crime, mais c’est par elle qu’il se révèle extérieurement à nous et c’est d’elle, par conséquent, qu’il faut partir si nous voulons arriver à le comprendre.
» Les mains, à leur tour, refusèrent la tâche : « Ce n’est qu’une ingrate à qui il est arrivé maintes fois de nous donner un coup de dent lorsque nous lui portions la nourriture !