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1239. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494

Je m’offre avec tous mes gens pour les servir ; et je n’aurai nulle peine à être leur servante, pourvu que mes soins leur apprennent à s’en passer. […] Il faut les accoutumer à en parler sérieusement, chrétiennement et même tristement, car c’est l’état où l’on éprouve le plus de tribulations, même dans les meilleurs, et leur apprendre que plus des trois quarts sont malheureux.

1240. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493

Il était de Caen ; il s’était formé presque tout seul aux lettres, n’ayant commencé à apprendre Musa qu’à douze ans ; pour le grec particulièrement, où il excellait, il n’avait eu de maître que pendant très peu de mois, et s’était avancé à force de lire et d’étudier directement et aux sources. […] Dacier un reproche grave d’avoir écrit : « Ma lettre vous apprendra que ma femme et moi sommes très bons catholiques.

1241. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — III » pp. 178-197

Mon oreille est blessée, mon âme est malade de ce que j’apprends chaque jour des maux et des outrages dont la terre est remplie. […] Le Savoir habite les têtes remplies des pensées d’autrui ; la Sagesse, un esprit attentif aux siennes… Le Savoir est fier d’avoir tant appris ; la Sagesse est humble de sentir qu’elle n’en sait pas davantage.

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