Il appartient à la toute jeune et toute nouvelle génération littéraire qui salue en lui une de ses espérances. […] Sully Prudhomme ne paraît appartenir à aucune des écoles aujourd’hui distinctes et définies ; il aurait plutôt la noble ambition de les concilier, d’en tirer et de réunir en lui ce qu’elles ont de bon.
C’est un aspect essentiel que la critique, en parlant d’eux, doit s’attacher à éclairer ; et je rappellerai, puisque je les rencontre, ces paroles magnanimes en même temps que naïves de Sarpédon à Glaucus, au moment de l’assaut du camp : « O ami, si nous devions, échappés une fois aux périls de cette guerre, vivre à toujours exempts de vieillesse et immortels, ni moi-même sans doute tu ne me verrais combattre au premier rang, ni je ne t’appellerais à prendre ta part en cette lutte pleine d’honneur ; mais maintenant, puisqu’il est mille formes imminentes de trépas, qu’il n’appartient aux mortels ni de fuir ni d’éluder, allons, et risquons ou de perdre le triomphe, ou de l’obtenir ! […] Il ne nous appartient pas d’entrer dans un détail qui exigerait beaucoup trop de science et aussi trop d’appareil.
L’alcaloïde qui s’en extrait n’est point susceptible de se réduire en formules actuelles ; il n’appartient « ni à la chimie minérale, ni à la chimie organique, il appartient à la psychologie… » « C’est un poison tout de même et se comportant comme un poison. » 59 Ses symptômes extérieurs sont communément désignés dans la toxicologie mentale sous la rubrique : Intoxication-Amour.