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345. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

Il appartient à la toute jeune et toute nouvelle génération littéraire qui salue en lui une de ses espérances. […] Sully Prudhomme ne paraît appartenir à aucune des écoles aujourd’hui distinctes et définies ; il aurait plutôt la noble ambition de les concilier, d’en tirer et de réunir en lui ce qu’elles ont de bon.

346. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

C’est un aspect essentiel que la critique, en parlant d’eux, doit s’attacher à éclairer ; et je rappellerai, puisque je les rencontre, ces paroles magnanimes en même temps que naïves de Sarpédon à Glaucus, au moment de l’assaut du camp : « O ami, si nous devions, échappés une fois aux périls de cette guerre, vivre à toujours exempts de vieillesse et immortels, ni moi-même sans doute tu ne me verrais combattre au premier rang, ni je ne t’appellerais à prendre ta part en cette lutte pleine d’honneur ; mais maintenant, puisqu’il est mille formes imminentes de trépas, qu’il n’appartient aux mortels ni de fuir ni d’éluder, allons, et risquons ou de perdre le triomphe, ou de l’obtenir !  […] Il ne nous appartient pas d’entrer dans un détail qui exigerait beaucoup trop de science et aussi trop d’appareil.

347. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »

L’alcaloïde qui s’en extrait n’est point susceptible de se réduire en formules actuelles ; il n’appartient « ni à la chimie minérale, ni à la chimie organique, il appartient à la psychologie… » « C’est un poison tout de même et se comportant comme un poison. » 59 Ses symptômes extérieurs sont communément désignés dans la toxicologie mentale sous la rubrique : Intoxication-Amour.

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