Lundi 29 janvier La première personne que j’aperçois à l’église, c’est elle ! […] Il aperçoit son médecin, donnant le bras à un monsieur, qu’il ne reconnaît pas de loin. […] J’aperçois dans un coupé, Alexandre Dumas lisant l’éloge funèbre, qui doit être prononcé, au gros Marchal, effondrant le petit strapontin, sur lequel il est assis en face de son illustre ami.
Du sommet d’une dernière colline on aperçoit à ses pieds la ville de Belley ; elle répand confusément ses maisons, bâties en pierres grises, dans une plaine ondulée aboutissant au Rhône. […] Il s’arrêtait de temps en temps, sans même s’en apercevoir, pour faire le signe de la croix, après l’antienne, avec une telle componction de visage qu’on voyait sa tête découverte, prématurément chauve, fumer de zèle plus que de sueur au soleil. […] Les étoiles sembleraient frappées du même vertige ; ce ne serait plus qu’une suite de conjonctions effrayante : tout à coup un signe d’été serait atteint par un signe d’hiver ; le Bouvier conduirait les Pléiades, et le Lion rugirait dans le Verseau ; là des astres passeraient avec la rapidité de l’éclair ; ici ils pendraient immobiles ; quelquefois, se pressant en groupes, ils formeraient une nouvelle Voie lactée ; puis, disparaissant tous ensemble et déchirant le rideau des mondes, selon l’expression de Tertullien, ils laisseraient apercevoir les abîmes de l’éternité.
On s’aperçoit que la sonorité intéresse infiniment moins Madame de Noailles que la saveur des mots et que le rythme. […] Doucement ironique, il copia le paysage japonais qu’il aperçut. […] Ça ne paraissait pas littéraire tout d’abord, et puis on s’aperçut que c’était de la littérature très habile et très complexe.