Le célèbre physicien de Genève, M. de La Rive, raconte dans un intéressant article sur Arago, qu’étant allé le voir un jour à l’Observatoire, en 1846, il le trouva occupé à lire un article d’une revue anglaise, où il était assez maltraité.
Quant à Barneveld, il le goûte et l’estime bien davantage comme un homme dont les qualités patriotiques et civiles concordaient mieux avec les siennes ; il le justifie auprès de Henri IV qui le soupçonnait d’être plus Anglais que Français ; car le ministre de Jacques Ier, ainsi que son maître, bien qu’uni en apparence et allant de concert avec Henri IV, ne jouait pas un jeu très net et très franc.
Et sans refuser la louange que méritent certains traits ingénieux et fins de ce portrait, je me permettrai de demander plus sérieusement : Est-il convenable, est-il bienséant de peindre ainsi Bossuet enfant, de caresser ainsi du pinceau, comme on ferait d’une danseuse grecque ou d’un bel enfant de l’aristocratie anglaise, celui qui ne cessa de grandir à l’ombre du temple, cet adolescent sérieux qui promettait le grand homme simple, tout esprit et toute parole ?