Appuyée sur le rebord de sa loge, où languissait sa main frêle, elle ressemblait à ces romantiques beautés anglaises qui rêvent, dans les keepseakes, accoudées sur un vase, au murmure d’un lac, au souffle d’un feuillage, aux faibles palpitations de leur cœur. […] On a beau être courtisane, on n’aime pas être marchandée sottement, comme un cheval anglais ou un objet d’art.
Même l’Académie, — cette vieille dame (old lady), comme disent les Anglais en parlant de la Compagnie des Indes, à qui je trouve beaucoup plus d’attraits ; — même l’Académie, Daudet l’a enlevée à la pointe de sa plume. […] Son Nabab n’est pas le Nabab anglais, cuit et recuit au soleil de l’Inde, jaune comme son or, malade du foie, dévoré de spleen et de l’ennui de cet argent qui ne le fait que riche en Angleterre, où les rangs ne sont pas encore confondus.
Buffon faisait des siens des jardiniers ; j’ai connu un riche anglais qui établissait les siens comme apothicaires.