Sauf dans de courtes nouvelles, nous ne rencontrons guère un héros principal qui soit Italien, Allemand, Espagnol ou Anglais. […] Il y avait là des Françaises, des Anglaises, des Américaines du Nord et du Sud, des Italiennes, des Espagnoles, des Allemandes, des Belges, des femmes venues des îles de l’archipel grec et de l’Asie Mineure, et la race se reconnaissait à la forme des traits, à la nuance de la peau, à un peu plus de raideur, ou d’abandon, ou de volonté tranquille dans la tenue, bien que les chaises fussent toutes exactement alignées, les tailles droites, les mains posées à plat ou jointes sur les robes tombant à plis pareils. […] Les romanciers anglais, pour ne parler que d’eux, se sont plu à composer de ces autobiographies voilées, et les exemples seraient faciles à rencontrer dans Fielding, Smollet, Walter Scott, Dickens, George Eliot.
. — La promenade des Anglais (1874). — Le Credo du jardinier (1875). — Dieu et Diable (1875). — Plus ça change… plus c’est la même chose (1875). — L’Art d’être heureux (1876). — L’Art d’être malheureux (1876). — On demande un tyran (1876). — L’Esprit d’Alphonse Karr (1877)
voilà Laforgue en deux mots, nuancé pourtant d’un peu de ce regret léger qu’ont les Anglais atteints d’absentéisme… [L’Ermitage (1896).]