Tous les pays dans l’intervalle ont pour satrapes les amis de mon père. […] Celui-ci, ami de Virgile, l’est plus qu’un autre. […] — Très grands amis, dirent-ils. — En effet, on dit que tout est commun entre amis, de sorte qu’en fait de richesse il n’y a pas de différence entre vous, si vous êtes amis comme vous le dites. » — Ils l’accordèrent. […] Je n’épargnerais rien ni de mon bien ni de celui de mes amis. […] Accrue par ses amis, par ses ennemis, par elle-même, elle est devenue la nation.

répondit Jouveroy, je ne me plais qu’avec les gens qui s’embêtent. » La Bruyère dit en parlant de certains financiers : « De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut-être des hommes : ils ont de l’argent. » Je dirais volontiers des pareils de Servaise : « Ils ne sont ni chrétiens, ni citoyens, ni amis, ni parents, ni peut-être des hommes : ce sont des littérateurs  chacun d’une religion littéraire distincte à laquelle il est seul à croire, et qu’il est seul à comprendre  quand il la comprend ». […] Un sublime écrivain n’en peut être infesté ; C’est un vice qui suit la médiocrité… Et encore : Que les vers ne soient pas votre éternel emploi, Cultivez vos amis, soyez homme de foi.

Un ami de Démosthène, appellé Ctésiphon, profitant de l’enthousiasme de ses concitoyens, les invite à témoigner leur reconnoissance à leur bienfaiteur. […] Il ne vit qu’en tremblant son ami Démosthène se mettre en état de répondre. […] Eschine, frappé de cette grandeur d’ame, s’écrie alors : « Comment ne regretterois-je pas une patrie où je laisse un ennemi si généreux, que je désespère de rencontrer ailleurs des amis qui lui ressemblent ?