Quand le tableau des douleurs est vivement retracé, quelles leçons peuvent ajouter à la force du besoin qu’on a de cesser de souffrir ? […] Que je me repentirais néanmoins de cet écrit, si venant se briser, comme tant d’autres, contre la puissance terrible des passions, il ajoutait seulement à la certitude que croient avoir les âmes froides de la facilité qu’on doit trouver à vaincre les sentiments qui troublent la vie ! […] Attachez-vous à l’avenir par la vertu, fixez la reconnaissance par les bienfaits qui durent ; il n’est point de capitole, il n’est point de triomphes qui puissent ajouter à votre éclat ; vous êtes au pinacle de la gloire militaire, la générosité seule plane encore au-dessus de vos têtes.
Nous rejetons donc tout ce qui ne concourt pas à la preuve ; si nous ajoutons un syllogisme à la morale, nous nous trouverons assez éloquents. […] On ajoutera aux vices et aux vertus générales les traits particuliers qui leur sont propres : la violence du Loup, qui n’est qu’un brigand, ne sera pas la même que celle du Lion qui est un roi. […] Ajoutez que, si je suis un copiste exact, je ne pourrai mettre en relief cette expression principale : car les traits dominants et l’allure accoutumée sont en lui, comme en toute chose, cachés par les traits accessoires et les mouvements accidentels.
… La dramaturgie de Sophocle est en réalité beaucoup moins éloignée de celle de Bouchardy et de d’Ennery que de celle de Racine et de Corneille. » Et il ajoutait : « N’en rougissons pas pour Sophocle : qui sait ce qu’eût été Bouchardy si, en ses jeunes ans, il avait grandi, comme Sophocle, sous l’aile de la muse », etc. […] Après avoir cité la strophe : « Tout l’univers est plein de sa magnificence… », il ajoute : « Pour moi, quand je lis de tels vers, je ne sais que m’écrier : Hosannah ! […] A l’antique définition : Ars homo additus naturae, on pourrait ajouter : Critica scriptor additus scriptori, ou quelque chose d’approchant.