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675. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La Plume » pp. 129-149

Il y avait du nouveau dans l’air. […] « À partir de dix heures, écrit quelque part Jean Carrère, une fumée épaisse, régulière et progressive comme, depuis, je n’ai vu la pareille qu’en escaladant les flancs du Vésuve, montait des tables, se gonflait au plafond en lourds nuages et sortait par les soupiraux avec la lenteur d’une chose éternelle. » Répondant au vœu général, quelques assistants de bonne volonté, voisins du mur, manœuvrent les poulies des vasistas qui résistent, pour laisser pénétrer l’air, et l’on feint de croire que l’on se trouve mieux.

676. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) » pp. 108-120

J’ai pour idée que l’on est toujours de son temps, et ceux-là mêmes qui en ont le moins l’air. […] Pourtant certain air de gloire répandu dans l’ensemble trahit à mes yeux le goût de Louis XIII jusqu’en plein goût de Louis XIV.

677. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »

Une grenouille saine, emprisonnée dans l’eau par une glace placée au-dessus de sa tête, saura fort bien découvrir une sortie par les coins pour aller respirer l’air. […] Cette machine « insensible et brute » continue de chercher une ouverture, la trouve et vient enfin respirer l’air.

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