Il s’agit de remplacer M. de Cordemoy et Corneille. […] Il a pris soixante places en une seule campagne… » Ici il ne s’agissait que de consciences, et ces autres places fortes cédaient au même ascendant de Louis le Grand.
Est-ce donc ainsi qu’en agissaient les vieux poètes chrétiens ? […] il s’agit de l’honneur du Pinde : nous, poète sacré, nous sommes frappé au milieu du festin.
Il agissait dans le sens de ses talents, et ces talents eussent aimé les grandes occasions. […] Son dessein eût été d’agir militairement, de démanteler les petites places qui ne pouvaient tenir, et de fortifier les principales, Nîmes, Montpellier, Uzès ; « Nous avions, dit-il, des hommes assez suffisamment pour faire une gaillarde résistance ; mais l’imprévoyance des peuples et l’intérêt particulier des gouverneurs des places firent rejeter mon avis, dont depuis ils se sont bien repentis. » Dans ses remarques sur les Commentaires de César, admirant l’influence qu’eut Vercingétorix sur les peuples de la Gaule pour leur faire accueillir les meilleurs moyens de défense : Il a eu, dit-il, le pouvoir de faire mettre le feu à plus de vingt villes pour incommoder leurs ennemis, ce qui témoigne son bon sens… Son grand crédit est remarquable ; car, à des peuples libres, au commencement d’une guerre, avant que d’en avoir éprouvé les mauvais succès et dans l’espérance de pouvoir vaincre sans venir à des remèdes si cuisants, il leur persuade de mettre le feu à leurs maisons et à leurs biens, pour la conservation desquels se fait le plus souvent la guerre.