Notre raison même, si l’on admettait cette doctrine, ne serait rien de plus qu’un instrument de défense pratique, dans la lutte pour vivre. […] Spencer nous affirme que douter de la science, “c’est comme si l’on refusait d’admettre que le soleil éclaire”. […] Fairbairn n’admet pas que les vérités de la religion soient inexplicables ; ou plutôt il n’admet pas qu’on dise si haut qu’elles le sont, considérant le doute comme un mal contagieux, et qui aurait vite fait de passer du domaine de la science à celui de la foi. […] Steevens, dans la New Review, lui reproche d’avoir admis la foi en Dieu comme une croyance nécessaire. […] Mais il n’y a point en revanche de questions si hautes que ce public n’admette jusque dans le roman : et c’est ce qui a permis à M. 

Si nous n’admettons pas que la science puisse jamais remplacer la religion, — et nous en sommes convenus peut-être avec assez de franchise, — nous n’admettrons pas non plus qu’on oppose la religion à la science. […] Avec la même facilité, nous admettrons encore que la « question sociale » ne soit qu’une « question morale ». […] et où allons-nous si nous admettons qu’on puisse « être secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences », et cependant n’être pas un « savant » ? […] Admettons que, depuis le troisième ou le quatrième siècle, le christianisme se soit propagé, développé, soutenu par des moyens purement humains. […] A la vérité, je n’ai jamais admis que nous leur fussions redevables de la « tolérance », et, au contraire, j’ai toujours soutenu que Calvin ne le cédait peut-être sous le rapport de l’« intolérance » qu’au seul Torquemada.

Il faut admettra cette audace poétique comme un symbole de la race anglo-saxonne. […] Or il admet que cette jouissance comporte un maximum préfixé par la constance des conditions physiologiques de l’ouïe. […] Sully Prudhomme admet parfaitement que les concurrents au prix de poésie ne soient pas du tout de son avis sur la poétique. […] Mais, je le répète, ce n’est là qu’une forme parmi d’autres, et j’admets toutes les cadences, toutes les strophes, tous les vers, pourvu qu’ils me révèlent de la beauté. […] J’admets donc que l’on respecte les règles traditionnelles du vers ordinaire, et je trouve que les arguments des partisans de son intégrité, en particulier ceux de M.