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364. (1881) Le naturalisme au théatre

Et tous, jetez-vous dans l’action, acceptez et décuplez la vie. […] Pourquoi s’inquiéter du lieu où se passait l’action ? […] Voilà une des actions du drame. […] Ce choix malheureux suffit à reculer l’action dans le brouillard. […] — Il n’y a pas d’action du tout. — Mais la patrie, Monsieur ! 

365. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

Ils séduisent et aveuglent, ils exercent malheureusement aussi fréquemment une action profonde, mais celle-ci est toujours néfaste. […] Il y a là un désastreux cercle vicieux d’actions réciproques. […] L’excitation même, qui met en action les cellules cérébrales. […] Toutes ces particularités sont imputables à l’action déréglée de l’association d’idées. […] Ils n’ont rien à voir avec l’émotion ou l’action de la pièce ; ils paraissent étrangers au milieu du cercle de ses idées.

366. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 34-39

Il n’est permis de suivre toutes les années d’un Prince, & toutes ses actions en détail, que quand on entreprend d’écrire sa Vie en particulier ; alors on peut ne parler des affaires, que pour le faire paroître tel qu’il a été : mais en écrivant l’Histoire d’une Nation, il ne faut parler des Princes, que pour faire paroître quels ont été les différens ressorts de l’Etat. […] On ne le peut mieux faire, qu’en réglant le prix des actions, par la conformité qu’elles ont au devoir, & en faisant penser qu’il est bien plus louable de faire pour le bien public quelque chose qui paroisse ordinaire ou médiocre, que de faire quelque chose de fort éclatant, qui ne lui serve de rien, ou qui lui coute trop.

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