Avant le départ du roi pour Varennes, le droit absolu de la nation ne fut qu’une fiction abstraite, un summum jus de l’Assemblée. […] « Des deux autres partis à prendre, le premier était le plus logique et le plus absolu : proclamer la déchéance et la république.
Nulle intention littéraire, nul souci de l’effet ne gâtent l’absolue simplicité du récit. […] Ce qui en fait la vérité, c’est l’absolue égalité, l’identité plutôt de l’auteur et du public, l’impossibilité où est celui-là de penser hors et au-dessus de la sphère où celui-ci enferme ses pensées.
La noblesse féodale fournira des mérites, des dévouements individuels : mais, à la prendre en corps, son rôle bienfaisant est fini ; elle fait décidément banqueroute à l’intérêt public ; elle devient l’obstacle, l’ennemie, et réunit contre elle la bourgeoisie et le roi, rendant dès lors inévitables ces deux étapes du développement national : la monarchie absolue et la Révolution. […] Le dedans, c’est vanité, cupidité, sensualité, scepticisme moral et absolu égoïsme.