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1193. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Nous avons énuméré les principaux symptômes auxquels on reconnaît son existence : le besoin de l’isolement, la pratique de l’oisiveté contemplative, l’irrésolution, l’inquiétude, la mobilité, le doute, le dégoût de toutes choses, le découragement absolu, enfin la mort volontaire. […] Au surplus, le chrétien ne pourra jamais être pessimiste absolu. […] Je ne veux pas qu’ils s’éteignent ; ce silence absolu serait plus sinistre encore. […] Voici que le phénomène d’une œuvre maladive dans une contrée méridionale vient donner un démenti aux théories trop absolues de Mme de Staël que j’ai rappelées plus haut. […] Une période de calme absolu s’était-elle ouverte pour lui ?

1194. (1876) Romanciers contemporains

L’imagination, manquant de contrepoids, a régné en maîtresse absolue. […] Tout par conséquent s’enfonce dans notre esprit et s’y identifie, parce qu’il y a conformité absolue entre leur nature et la nôtre. […] Son absolue soumission aux règles multiples de la langue n’est pas inférieure à sa fougue d’indépendance sur les choses. […] Le sacrifice est complet, absolu. […] Aux dernières pages du premier volume, il reconnaît et maudit son erreur, et pourtant sa perspicacité était déjà très fine, et il a édifié son système, en apparence, selon les règles les plus absolues de la logique.

1195. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174

En toute occasion, Henri lui demande de la patience, du temps, d’aller doucement, peu à peu et pied à pied : « Vous pouvez vous assurer que, si je puis un jour être roi et maître absolu, je ferai du bien et de l’honneur à ceux qui, comme vous, m’auront bien et utilement servi.

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