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863. (1908) Jean Racine pp. 1-325

La Bruyère écrit en 1693 : « Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille lui soit préféré, quelques autres qu’il lui soit égalé. » Au xviie  siècle, tout le monde, à la suite de Voltaire, adore Racine, le juge parfait. […] Autrement dit, — et pour parler comme Voltaire, — « il demande l’aumône pour avoir des filles ». […] Cette prose est la plus ressemblante à la meilleure prose de Voltaire. […]   Or, cette forte et sombre tragédie de Britannicus — qu’une formule scolaire, qui vient de Voltaire, a qualifiée de « pièce des connaisseurs » — n’eut absolument aucun succès. […] Voltaire affirme qu’Henriette, en indiquant à Racine le sujet de Bérénice, se souvenait de sa propre aventure avec le roi, et désirait que Racine s’en souvînt.

864. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

La plume court et rit dans les doigts d’Antoine Hamilton, dans ceux de l’abbé de Voisenon, dans ceux de Diderot, dans ceux de Voltaire. […] Je vois passer en ce moment sur le quai Malaquais la postérité de Corneille et de Voltaire. […] Elle les domina encore au temps de Voltaire. […] Par bonheur, Florian avait aussi un oncle, et cet oncle, ayant épousé une nièce de Voltaire, envoya son neveu à Ferney. Voltaire trouva son petit parent gentil, le caressa et l’appela Floriannet.

865. (1902) Propos littéraires. Première série

à présent, ce n’est plus du Voltaire. Voltaire n’est pas tout entier dans Candide. Voltaire au fond est très optimiste. […] Non, ce n’est plus Voltaire que M.  […] Il y a eu une « contagion » qui a porté le nom de Voltaire, et je ne doute pas du tout que Voltaire ne soit en horreur à M. 

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