La Bruyère écrit en 1693 : « Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille lui soit préféré, quelques autres qu’il lui soit égalé. » Au xviie siècle, tout le monde, à la suite de Voltaire, adore Racine, le juge parfait. […] Autrement dit, — et pour parler comme Voltaire, — « il demande l’aumône pour avoir des filles ». […] Cette prose est la plus ressemblante à la meilleure prose de Voltaire. […] Or, cette forte et sombre tragédie de Britannicus — qu’une formule scolaire, qui vient de Voltaire, a qualifiée de « pièce des connaisseurs » — n’eut absolument aucun succès. […] Voltaire affirme qu’Henriette, en indiquant à Racine le sujet de Bérénice, se souvenait de sa propre aventure avec le roi, et désirait que Racine s’en souvînt.
La plume court et rit dans les doigts d’Antoine Hamilton, dans ceux de l’abbé de Voisenon, dans ceux de Diderot, dans ceux de Voltaire. […] Je vois passer en ce moment sur le quai Malaquais la postérité de Corneille et de Voltaire. […] Elle les domina encore au temps de Voltaire. […] Par bonheur, Florian avait aussi un oncle, et cet oncle, ayant épousé une nièce de Voltaire, envoya son neveu à Ferney. Voltaire trouva son petit parent gentil, le caressa et l’appela Floriannet.
à présent, ce n’est plus du Voltaire. Voltaire n’est pas tout entier dans Candide. Voltaire au fond est très optimiste. […] Non, ce n’est plus Voltaire que M. […] Il y a eu une « contagion » qui a porté le nom de Voltaire, et je ne doute pas du tout que Voltaire ne soit en horreur à M.