Laissons de côté les contes philosophiques de Voltaire et les dialogues de Diderot ; arrêtons-nous seulement à Rousseau et remarquez la grande diversité des moules où il jetait ses pensées : ses Discours, le Contrat social, la Nouvelle Héloïse, l’Émile, les Confessions, les Rêveries : tous des sujets de roman et tous différents.
Gambetta dérivait de Diderot, non de Voltaire, avec un pouvoir inné de fascination grossière.
Ces monographies de névroses n’auraient jamais pu être rédigées dans la langue de Voltaire, — lucide et sèche prose faite pour suivre le dévidement de l’idée dans le cerveau d’un homme équilibré, chez qui la machine physique ne trouble pas la raison.