Évellin, que nous tenons pour décisive (Voir Évellin, Infini et quantité, Paris, 1880, pp. 63-97.
Comparez une maison de Saint-Germain ou de Fontainebleau à une maison de Pompéi ou d’Herculanum, deux jolies villes de province qui jouaient par rapport à Rome le rôle que Saint-Germain ou Fontainebleau jouent aujourd’hui par rapport à Paris ; comptez tout ce qui compose aujourd’hui un logis passable, grande bâtisse de pierre de taille à deux ou trois étages, fenêtres vitrées, papiers, tentures, persiennes, doubles et triples rideaux, calorifères, cheminées, tapis, lits, sièges, meubles de toute espèce, innombrables brimborions et ustensiles de ménage et de luxe, et mettez en regard les frêles murailles d’une maison de Pompéi, ses dix ou douze petits cabinets rangés autour d’une petite cour où bruit un filet d’eau, ses fines peintures, ses petits bronzes ; c’est un abri léger pour dormir la nuit, faire la sieste le jour, goûter la fraîcheur en suivant des yeux des arabesques délicates et de belles harmonies de couleurs ; le climat ne réclame rien de plus.
Un chirurgien de l’école de Paris, Pelletan, enseigne que la vie est la résistance opposée par la matière organisée aux causes qui tendent sans cesse à la détruire.