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107. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

C’est Montaigne, c’est Molière, c’est Voltaire. […] Or à supposer, pour faire court, que cet esprit fût celui de Molière lui-même, qu’en faudrait-il conclure relativement au cléricalisme ou à l’anticléricalisme de Molière ? […] Personnellement à quel groupe appartenait Molière ? […] Mais songez à la fin de Don Juan selon Molière. […]  » Voilà ce que dit Molière aux bourgeois de Paris.

108. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fournier, Édouard (1819-1880) »

. — La Fille de Molière, comédie en un acte et en vers (1863). — L’Espagne et ses comédiens (1864). — L’Art de la reliure (1864). — Racine à Uzès, comédie en un acte et en vers (1865). — La Valise de Molière, comédie en un acte et en prose (1868). — Gutenberg, drame en cinq actes et en vers (1869). — Le Théâtre et les pauvres (1869). — Les Prussiens chez nous (1871). — Le Théâtre français au xvie  et au xviie  siècle (1871). — La Farce de Maître Pathelin, avec traduction en vers modernes (1872). — Histoire de la butte des Moulins (1877). — Le Mystère de Robert-le-Diable, transcrit en vers modernes (1879)

109. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

Par malheur, la conversation vint à tomber sur la comédie, et le faux bailli s’échauffa sur l’éloge de Molière : il allait se trahir, si Racine ne l’eût emmené, juste à point pour n’être pas reconnu par Cotin, qu’ils rencontrèrent sur l’escalier. […] Ces Vitry, ces Vivonne, ces Gourville n’ont pas l’esprit plus réglé que les mœurs ; Barillon, l’ami de La Fontaine, appartient à ce groupe sceptique que Saint-Évremond représente devant la postérité ; et c’est chez Broussin, devant Boileau, que l’épicurien Molière, s’il faut en croire la légende, lisait sa traduction perdue de Lucrèce. […] Un jour, avec Molière, entre Ninon et Mme de La Sablière, il fabrique le latin macaronique du Malade imaginaire. […] Molière n’y figure pas : est-ce parce qu’il était mort ? […] Moins détaché que Molière, moins hostile que Voltaire, son acte de foi est un acte de sens propre, indépendant et réfléchi.

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