Un Discours au roi, en tête du poème, prenait Louis XIV à témoin « qu’il n’y avait pas de présomption à un chrétien de croire que, par une supériorité dont il rendait honneur à Dieu, il faisait de la poésie mieux conçue, mieux conduite et plus sensée que celle des païens. » Boileau ne crut pas offenser Dieu ni déplaire au roi en ne ratifiant pas la bonne opinion que Desmarets avait de ses vers. […] Un an avant de se donner ce contentement trop peu digne de lui, la Bruyère écrivait les belles pages où il fait servir les vérités de l’astronomie à la démonstration de l’existence de Dieu. […] Il est impossible, selon lui, de prouver par « moyens humains » l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. […] Nous continuons à douter qu’il soit dans les desseins de Dieu que nous étouffions de nos mains la lumière qui luit en chaque homme venant au monde ; mais nous demandons à Pascal son secours pour apprendre dans le christianisme la science de nous-mêmes et la règle de notre vie. […] A Dieu ne plaise que je manque à ce devoir !
Combien, ma chère amie, vous êtes agréable et chère à Dieu, par votre patience et votre résignation à sa sainte volonté ! […] Être aimée de Dieu, y a-t-il un bonheur comparable ? Je vous envoie l’Âme sur le Calvaire ; vous trouverez dans ce livre des motifs d’une bien grande consolation l’exemple d’un Dieu souffrant et mourant pour nous. […] Adieu, ma chère et bonne amie ; que Dieu vous comble de ses grâces et de ses bontés ! […] la réponse fut oui ; le prêtre entra ; cela dura quelques minutes, et Dieu dut se montrer content : on lui avait fait sa part.
C’est Dieu qui nous a donné notre raison. […] De là, Dieu est conclu et le reste suit. […] Au cas où nous parierions que Dieu existe et que Dieu ne fût pas, que perdrions-nous ? […] Au contraire, Dieu existe et nous parions contre lui. […] Dieu !