Le moindre tort de Dieu, c’était d’être inutile. […] Ce jugement n’est pas trop sévère, si on l’inflige à l’homme politique, — Dieu ! […] Quand j’eus fini, il s’écria d’une voix accablée : « Dieu ! […] J’ai dit que cet homme était parfaitement bon ; pourquoi, grand Dieu ! […] Dieu sait ce qui nichait dans cette âme !
Elle le regarde, elle y aspire, elle y reste comme attachée… » Telles sont les pointes de Sénèque, lorsqu’il parle de Dieu, de la vertu et de l’homme vertueux. […] Il dit, Lettre XLI : « Dans le sein de l’homme vertueux, j’ignore quel Dieu, mais il habite un Dieu… » Belle idée ! […] Et plût à Dieu que ce travers, si c’en est un, fût le seul de ma vieillesse ! […] » « Dieu est un père, mais un père qui élève rudement ses enfants. […] Non, sans doute ; à Dieu ne plaise que j’arrache des mains du lecteur des feuilles qui lui offriront à chaque ligne les préceptes de l’art de bien vivre et de bien mourir !
Nul, grâce à Dieu, n’eut moins de goût ni de réserve que lui. […] De l’amour de la femme, ou de l’amour du rêve de la femme, qui mène à Dieu, il fit l’amour et le rêve de tout. […] Non loin de ce Dieu, un jeune homme, triste, impudent et charmant. […] Comment expliquer cette sacrilège hostilité intime, recouverte de semblants de piété, faisant songer à des prêtres qui, tout en accomplissant les rites du culte, ne croiraient pas en leur Dieu ? […] Plût à Dieu, pour l’apaisement de son intelligence en son instant humain, qu’il eût été athée !