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312. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »

Il s’est formé à la longue une compagnie privilégiée qui a fini par ne plus permettre qu’une seule coupe d’habit, quel que fût le corps à vêtir : cela évitait la difficulté de chercher des combinaisons nouvelles, et celle, non moins grande, d’étudier les diverses formes adoptées chez nous dans les siècles antérieurs et d’y recourir au besoin. » Voilà le grief. […] Vous avez étudié le gothique, vous le savez ; restez-y, vous n’êtes propre qu’à cela. […] Ajoutez-y des livres très étudiés de tout point et où rien n’est négligé, qu’il poursuit et qu’il achève.

313. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »

Que vos chefs étudient les dernières guerres et apprennent à combiner leurs marches comme Napoléon, à combattre comme Wellington, ou à guerroyer au besoin comme Bonchamp, d’Elbée, les Vendéens et les Espagnols. » Et après quelques conseils précis et topiques sur la formation d’un bon état-major, il ajoutait : « Si, malgré le soin que je mettrai à garder l’anonyme, on parvenait à deviner l’auteur de ces vœux patriotiques, je ne les désavouerai point, et on sera facilement convaincu de leur désintéressement. […] Étudier sans doute en elle-même une physionomie militaire distinguée et singulière en son genre, un personnage plus cité que connu ; traverser avec lui la grande époque, la traverser au cœur par une ligne directe, rapide et brisée, par un tracé imprévu et fécond en perspectives ; recueillir chemin faisant des traits de lumière sur quelques-uns des grands faits d’armes et des événements historiques auxquels il avait pris part ou assisté. […] Un auteur de ce mérite, dont les écrits sont classiques, dont les livres sont entre les mains de tout officier qui étudie et pense ; un maître qui a donné les meilleures leçons pour régler autant que possible et soumettre à la raison, pour préciser, diriger, pour accélérer et par conséquent pour diminuer la guerre, pour la faire ressembler le moins qu’il se peut (et c’est de plus en plus difficile) à une œuvre d’extermination et de carnage, un tel maître, — le Malherbe du genre 72, — ne saurait garder de l’odieux sur son nom, ni même laisser de lui comme caractère une idée obscure et louche.

314. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [I] »

Un poète dramatique normand, auteur d’une tragédie de Marie Stuart, et de plus économiste, Antoine de Montchrétien, a été étudié avec soin sous ces divers aspects par M.  […] Lorsqu’on étudie le xvie  siècle français au point de vue de la poésie, on est frappé de voir comme il se coupe exactement en deux, et comment, après une première moitié, où s’essaye une renaissance encore incomplète et timide, il vient un jour et une heure où elle éclate et aspire à son plein et entier développement. […] Un écrivain érudit, qui a fort étudié ces âges poétiques intermédiaires, M. 

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