Préface Maurice Delafosse, Administrateur en Chef des Colonies Pour bien connaître une race humaine, pour apprécier sa mentalité, pour dégager ses procédés de raisonnement, pour comprendre sa vie intellectuelle et morale, il n’est rien de tel que d’étudier son folklore, c’est-à-dire la littérature naïve et sans apprêts issue de l’âme populaire et nous la livrant dans sa nudité primitive.
Comme il avait observé que l’esprit quelquefois se dissipe, et pour ainsi dire s’extravase dans un lieu trop vaste, et que « pour étudier, pour lire, méditer, écrire, les petits endroits ont beaucoup d’avantages sur les plus grands », il avait imaginé et s’était fait faire une sorte de cabinet-sopha ou de cage allant sur roulettes, assez pareille à une maison de berger, où il n’y avait place que pour une personne, où l’on ne pouvait se tenir debout, où l’on était assis très à l’aise, à l’abri de tous vents coulis, et où il suffisait d’une bougie pour échauffer le dedans. […] Cela nous rend circonspects et craintifs ; nous nous sommes remis au rudiment, nous étudions les premiers principes avec détail et invita Minerva. […] À la campagne, j’étudierais.
Ce futur régent du goût dans les arts était censé avoir étudié la médecine et, par conséquent, l’anatomie ; mais il était trop paresseux et inappliqué pour y réussir. […] D’autre part, ceux qui ont cru Horace indifférent au paysage et aux arbres de la route, qui ont dit qu’il dessinait en pensant à autre chose, « comme on tricote les yeux fermés », les mêmes qui ont ajouté qu’il était à peu près inutile, pour le juger comme peintre, d’étudier sa vie, ne conviendront-ils pas qu’ils lui ont fait légèrement tort ? […] Paul Mantz pour son article, d’ailleurs si étudié, de l’Artiste 22 novembre 1857.