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1739. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

L’attitude de Balzac en présence de ses personnages ou du sujet de ses tableaux est celle du naturaliste en présence de l’animal ou de la plante qu’il étudie, patiente et attentive, « soumise à son objet », libre de tout parti pris personnel. […] 3º Les Œuvres. — En dehors de ses traductions d’Edgar Poe, Histoires extraordinaires, 1856 ; — Nouvelles histoires extraordinaires, 1857 ; — Histoires grotesques et sérieuses, 1865 ; — et de ses Fleurs du mal, 1857 ; on ne voit rien de Baudelaire qui mérite encore d’être signalé, si ce n’est ses Paradis artificiels ; — et quelques « Notices », très étudiées, qu’il a écrites pour le Recueil des poètes français d’Eugène Crépet.

1740. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

Mais mon cœur triste et mon ventre affamé me détournent des sentiers amoureux… Je sais bien que si j’eusse étudié au temps de ma jeunesse folle, et si je m’étais adonné aux bonnes mœurs, j’aurais maison et couche molle. […] Elle est bien du siècle qui a su causer (si c’était là causer) avec le plus d’ordre, d’application et de méthode, et qui a le plus soigneusement étudié, dans les salons, au théâtre, dans les livres, dans la chaire, partout, le mécanisme général de l’âme humaine et des passions.

1741. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Dès le commencement de mon travail, une objection s’est dressée : était-il possible et séant d’étudier le mouvement poétique de trente années environ, en l’isolant de tout ce qui l’avait précédé ? […] Peut-être à cause de quelques phrases suspectes du bon Tronchin, qui n’hésite point à se vanter d’avoir, en une circonstance analogue à celle où se trouve la duchesse, « tiré la présidente d’un mauvais pas », phrases étranges, et qui, si on les étudiait avec insistance, révéleraient chez Alfred de Vigny, chaste mépriseur de la vie et pitoyable à ceux qui viennent au monde, un état d’esprit où Malthus rejoint Platon, peut-être aussi à cause de la future maternité inévitablement présente à l’esprit du spectateur à travers les joliesses du langage et les beautés de l’idée, on ne sait quelle gêne, quel froissement d’intime conscience, même quelle révolte de sain instinct s’oppose au total plaisir que nous devrait donner Quitte pour la peur. […] Il m’en coûte de ne pouvoir étudier ici l’œuvre romanesque d’Alfred de Vigny.

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