Il n’y a point d’étude plus importante & plus négligée. […] Une telle étude est plus propre aux Théologiens qu’au commun des lecteurs, pour lesquels il ne faut que des livres dont la lecture ne coûte aucune fatigue.
Mais comme elles ne se sont polies que long-temps après s’être formées en un corps politique ; comme les usages nationaux étoient déja établis et même fortifiez par le long-temps qu’ils avoient duré, quand ces nations se sont cultivées par une étude judicieuse de la langue grecque et de la langue latine ; on a bien poli et rectifié ces usages, mais il n’a pas été possible de les changer entierement. […] Comme les langues dans lesquelles ces poëtes sans étude composoient, n’étoient point assez cultivées pour être maniées suivant les regles du métre, comme elles ne donnoient pas lieu à tenter de le faire, ils s’étoient avisez qu’il y auroit de la grace à terminer par le même son, deux parties du discours qui fussent consecutives et d’une étenduë égale.
L’étude qu’il a consacrée à Rostand9 n’est pas moins typique en ce sens que ne l’était, dans l’autre, l’étude sur Marceline. […] À cela, rien que de très légitime, et nous ne chicanons jamais personne sur le choix de son objet d’études. […] Entre la nature de l’auteur, entre son tempérament et l’objet de son étude, il y a désaccord. […] Marcel Boulenger se plaît à de si fines études, et y excelle. […] Du linge à l’âme elles appellent son étude, et si elles ont de quoi rattacher, du moins leur manque-t-il de l’aveugler.