Ils s’efforcent d’être impersonnels et prétendent à ne pas déformer par leur vision spéciale l’objet de leur étude. […] Peut-être l’étude des philosophes allemands lui fut-elle facilitée par le séjour à Berlin. […] Il est plus rare dans les simples et fraîches études de la Pluie et le Beau temps, où le style du poète s’est montré, en s’adoucissant, aussi souple qu’on l’avait vu prestigieux. […] Ce « poète grammairien », comme l’appela Barrès, fit une étude minutieuse de nos vieux écrivains. […] Mais l’étude minutieuse des origines de notre langue, la connaissance approfondie de son vocabulaire et de sa syntaxe dans leur premier état et dans leur développement, l’ont muni d’une forme verbale vraiment classique.
Pour écrire une étude de quelque étendue sur un homme qui a joué un tel rôle, il faudrait faire l’histoire d’au moins la moitié d’un règne. […] — Je ne suis pas Descartes, me dit-il, en soupirant ; je m’en tiens à l’étude des choses sensibles, je ne me paye pas d’abstractions. […] Les études mêmes et les cours de la Sorbonne y avaient leur part. […] Ainsi causant de leurs amours et de leurs études, ils arrivaient à la ville où l’on dînait, et où les attendait une abondante table d’hôte. […] Voir au tome Ier de mes Études sur les poètes latins de la decadence, dans le chapitre sur Martial, ce que j’en écrivais dès 1834 !
Le marquis, gentilhomme royaliste, dévoué à sa cause jusqu’au fanatisme, tout occupé de complots, de haines violentes, de projets à perte de vue, homme d’action, condamné à la solitude d’un vieux castel, homme de cœur, réduit à conspirer, essayait, mais vainement, de ranimer la Vendée expirante dans son sang, tandis que sa femme élevait dans la paix, le recueillement et l’étude, deux jeunes enfants, frêle espoir de sa noble maison. […] Esclave de ses désirs, livré aux plus grossières voluptés, et comptant ses jours par ses chutes ; libertin hypocrite, couvrant ses vices d’un vernis de mysticisme ; homme de mœurs élégantes, courant les ruelles ; homme de piété et d’études sérieuses, méditant froidement des séductions entre les bras des courtisanes, Amaury est, suivant moi, un type tout à fait à part, une énormité dans l’ordre moral ; et, s’il personnifie le sensualisme, qu’on me permette de le dire, c’est le sensualisme des muletiers ! […] Je crois que c’est à la sueur de son front qu’il a écrit son livre, et c’est là un mérite, par un temps de molles convictions et de rapides études comme la nôtre. […] Un soir, à Shaurunpoor, sur la fin de novembre 1830, et par une belle nuit, comme il venait de se coucher et de s’endormir, après une journée d’études et de fatigue, le galop d’un cheval le réveilla. […] Il parcourut, sous le feu des tropiques ou sous l’ombrage pestilentiel des bois, toute la longueur de cette île meurtrière, à la recherche de quelques lambeaux de ces terrains, dont l’étude et l’analyse le courbaient douloureusement pendant des jours entiers.