(On dit ces choses-là, et puis on se plaint du pain de l’étranger.) […] Les deux tiers à peu près venaient de Paris, un tiers de la province, le surplus des colonies et de l’étranger. […] Il a hâte de se débarrasser « d’une histoire étrangère à ses idées de voyage ». […] On n’aperçoit plus que vaguement tout ce peuple étranger qui regagne les rues qu’il habite, s’y amasse confusément et les rétrécit. […] Et voilà des tas d’étrangers au cœur de la place.
Messieurs des missions étrangères crioient à l’idolâtrie. […] Il est étonnant que messieurs des missions étrangères ne l’aient pas abandonnée aux dominicains ; car ces pères l’avoient commencée. […] Parmi ces personnes revêtues de caractère, étoit un prêtre des missions étrangères, nommé Maigrot. […] Voilà l’issue funeste de cette querelle des jésuites & de messieurs des missions étrangères. […] Le plaidoyer étoit rempli d’invectives ; &, pour achever de noircir Renaudot, on s’étendit sur des objets étrangers à la question.
Quant à la politique étrangère de la France à cette époque, M. de la Fayette n’avait pour toute politique que la monomanie de la république américaine, sorte de mirage fantastique qui ne pouvait s’appliquer en rien à une monarchie tombant de vétusté dans une anarchie. […] On lavait partout le sang des échafauds ; on cherchait, en tâtonnant parmi les débris, l’ordre à l’intérieur, la réconciliation avec l’étranger. […] La source de cette opulence, peu scrupuleuse alors, mais licite pourtant dans les usages de l’ancienne diplomatie, cette source fut dans les présents diplomatiques que les négociations conduites à leur fin et les traités conclus permettaient aux négociateurs de revendiquer, comme des étrennes de paix, et d’accepter, comme des reconnaissances honorifiques, des cours étrangères. […] En la considérant sous un aspect purement militaire, peut-être M. de Talleyrand, plus scrupuleux, aurait-il dû alors se récuser, comme Français, de toute intervention au congrès comme diplomate des Bourbons, et se retirer dans la triste neutralité du citoyen qui gémit sur l’erreur de son pays, mais qui n’arme pas contre sa patrie l’étranger. […] Cette annexion de la Belgique catholique à une royauté étrangère et protestante blessait l’orgueil et la conscience des Belges.