La fréquentation des hommes littéraires, l’accueil fait aux étrangers illustres de la Grèce, l’hospitalité européenne, la protection des lettres antiques, la fondation des académies, la gloire de son immense commerce, la culture utile de ses domaines rustiques à Careggi et ailleurs le rendaient l’égal des paysans toscans comme des princes de l’Europe. […] Ce danger et cette mort lui valurent l’enthousiasme du peuple ; la nation vit qu’il fallait aimer celui que les grands et les étrangers voulaient perdre.
Ces poètes, qui ont un don que je n’ai pas, sont après tout des gens comme moi, de ma société et de mon temps, avec qui il m’eût été possible de converser… L’âme de Hugo (et c’est tant pis pour moi) est par trop étrangère à la mienne. […] On ne le peut que par des raisons étrangères à la littérature.
Qu’ils désertent un peu moins la bonne cause française, s’ils veulent que l’étranger nous rende justice ! […] J’attribue pour beaucoup ces erreurs aux prix littéraires, qui ont surtout pour résultat de fausser les valeurs, ces prix étant le plus souvent dus à la brigue, ou à bien des considérations étrangères à la littérature.