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471. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — I. La Thébaïde des grèves, Reflets de Bretagne, par Hyppolyte Morvonnais. »

Enfant, tes jeux sont doux à mon cœur paternel, Mon chant intérieur monte vers l’Éternel     Quand j’entends tes pas dans les salles, A cette heure où le jour s’éteint mystérieux ; Lorsque le vieux château, décrépit glorieux,     Nous cache ses tours colossales.

472. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé aux funérailles de M. Stanislas Guyard, Professeur au Collège de France »

Quand elle commença à lui sourire, le stoïcien eut des scrupules ; il crut qu’il allait perdre de sa noblesse en acceptant le prix qu’il avait si bien mérité ; il sembla se dérober, se soustraire… On ne se console de ces dures leçons infligées à notre orgueil qu’en songeant que la science est éternelle, qu’elle n’est point assujettie aux lois fatales de notre fragilité.

473. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre II. Amour passionné. — Didon. »

Ignorée de l’artisan trop occupé, et du laboureur trop simple, cette passion n’existe que dans ces rangs de la société où l’oisiveté nous laisse surchargés du poids de notre cœur, avec son immense amour-propre et ses éternelles inquiétudes.

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