Le grave cancanier, M. de Humboldt s’était presque amusé à constater et relever cette faute dans la moralité d’un homme qu’aimait l’Église et qui était du tiers-ordre de Saint-François. […] Roselly de Lorgues est autant élevée à la gloire de l’Église, car il n’y a que l’Église romaine dans le monde qui puisse faire des grands hommes d’une telle beauté de perfection !
Organisés contre la révolte du protestantisme par un de ces grands hommes qui avait la sainteté du génie et le génie de la sainteté, ils étaient et n’avaient cessé d’être les défenseurs les plus intrépides du Saint-Siège, et, s’ils n’avaient pas été humbles, s’ils n’avaient rien su de la stupidité ou de l’ingratitude humaine, ces soldats de l’Église auraient pu croire en partager l’éternité. […] Dans cette longue chaîne de souverains pontifes qui avaient porté et gardé au fond de leur cœur le sentiment de la force de l’Église romaine, il put se rencontrer un pape qui les sacrifia. […] Theiner compte au nombre de ces intrigants ces pieuses filles des monastères d’Espagne, ces intrigantes du pied de la croix, auxquelles il reproche leurs prières, leurs ardeurs de zèle et de charité, et jusqu’à leurs prophéties sur les malheurs dont l’Église était menacée, on reste convaincu que la main qui signa le bref d’abolition était libre de toute amitié maladroite, et ne s’appesantit que sous celle des gouvernements qui la tinrent et qui la serrèrent.
A défaut du dogme de la légitimité royale, qui eut le dessous, ce fut la légitimité de l’Église anglicane qui prévalut, appuyés de la souveraineté parlementaire. Le Parlement et l’Église anglicane, voilà ce qui persista après comme auparavant, sans atteinte, mais sans rajeunissement, sur des bases mieux définies, mieux affermies, mais non pas plus larges.