Les écrivains, les poètes et les journalistes, relevés de cette sorte de dégradation civile qui n’admettait pas la partie égale entre eux et leurs adversaires, devraient bien, en se ressouvenant du passé, en tirer du moins cette morale, que c’est leur devoir, aujourd’hui que tout le monde les respecte ou est disposé à le faire, de se respecter également entre eux, de ne point renouveler les uns contre les autres ces dégradantes attaques qui ne sont autre chose que des bastonnades au moral et qui ont même introduit un infâme et odieux mot dans l’usage littéraire. […] Il n’avait publié encore que ces Lettres persanes qu’il n’avait pas signées pour cause, et aussi le Temple de Gnide, également anonyme, dont Marais disait (avril 1725) : « Temple de Gnide, petit livret à demi grec, où les allusions couvrent des obscénités à demi nues.
Le Conseil municipal de la commune vota des fonds, à cette même condition également. […] L’abbé Courbezon a également la passion, — mais qu’il pousse jusqu’à la manie, — des fondations, des constructions ; ce faible l’entraîne beaucoup trop loin : avec un cœur d’or il lui arrive de commettre de sublimes, mais aussi d’irréparables imprudences.
Qu’ils réservent cette chicane à l’ancien Canonnier à cheval, homme de style également, mais de style gaulois et archaïque ; je le leur abandonne en partie. […] Sa conversation est prompte, discursive, abondante, également nourrie sur tous les sujets, initiée aux mœurs des métiers différents, suppléant au manque de voyages par la pratique assidue de la grande ville ; on y reçoit mille traits qui pénètrent avant et se retiennent.