/ 1968
705. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Diderot. (Étude sur Diderot, par M. Bersot, 1851. — Œuvres choisies de Diderot, avec Notice, par M. Génin, 1847.) » pp. 293-313

Mme d’Épinay, aidée de Grimm, eut bien de la peine à l’apprivoiser chez elle ; elle méritait d’y réussir par la manière vive dont elle le goûtait : « Quatre lignes de cet homme me font plus rêver, disait-elle, et m’occupent plus qu’un ouvrage complet de nos prétendus beaux esprits. » L’impératrice de Russie, la grande Catherine, apprivoisa également le philosophe à force de supériorité et de bonne grâce ; il alla la voir, comme on sait, à Saint-Pétersbourg, et il n’est pas bien sûr qu’il ne l’ait pas traitée quelquefois, en causant, comme un camarade. […] Bien des années ont passé, et les pastels de La Tour vivent encore ; les esquisses de Diderot vivent également.

706. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547

Théodore Leclercq l’avait accompagné en Angleterre en 1802 ; il l’accompagna également dans sa préfecture de la Nièvre (1813-1815) ; et partout, à l’étranger, en province, tandis qu’auprès de lui on faisait de l’observation politique et de l’administration, il s’amusa à observer la société et à la prendre dans le sens gai et facile, à y voir des sujets de proverbes, et, dès qu’il y avait moyen, à en jouer. […] Deux sœurs, Mme de Verna et Mme de Goury, très différentes de caractère, ont épousé des hommes d’inclinations et de goûts également différents.

707. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191

. ; on y puiserait des détails utiles à la connaissance soit du caractère et de l’esprit français en particulier, soit même de l’esprit humain en général, car ces particularités se rattacheraient à des temps également honorables à l’un et à l’autre. […] L’abbé Fraguier l’a également peinte en une page fort juste ; et l’abbé d’Olivet (bon Dieu !

/ 1968