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713. (1894) Critique de combat

Ce n’est pas un écrivain supérieur. […] Il suffit de faire ressemblant pour qu’on aime l’homme et l’écrivain. […] Mais on peut y chercher davantage, par exemple ce que pense des choses du moment un écrivain indépendant. […] Ses écrivains ne rappellent leur pays d’origine que par la langue qu’ils écrivent. […] Conclure de là qu’ils n’ont pas été de grands écrivains serait un raisonnement hardi.

714. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXII » pp. 286-290

Nisard est un écrivain de talent, sérieux et peut-être un peu trop occupé de le paraître, qui s’attache à faire valoir les grandes figures, à défendre et à venger les réputations classiques, à démontrer en toutes choses, à glorifier les propriétés et les avantages de ce qu’on appelle l’esprit français, c’est-à-dire raison, clarté, etc. […] Un des écrivains monarchiques et religieux était allé chez Chateaubriand au sujet de ces tristes débats d’argent ; et voyant le portrait de Fontanes : « Où est la critique de M. de Fontanes, monsieur le vicomte ?

715. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Avertissement de la première édition »

Après avoir recueilli, il y a deux ans, les portraits que j’avais faits des morts, je rassemble aujourd’hui ceux des écrivains vivants. […] Tel écrivain mort d’hier est aussi vivant que tel qui ne mourra que demain.

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