Ainsi, lui qui a écrit une si belle lettre sur ce champ de bataille où il est arrivé vers la fin, il n’a pas eu de près les honneurs de son attitude et du rôle où l’histoire aime de loin à le présenter. […] Il se montre très favorable au grand Frédéric, rien de mieux ; mais non seulement il admire ses écrits, il admire encore (juin 1754) l’apologie de sa politique : « Quel homme ! […] En parlant des premiers écrits de Rousseau, sa sympathie aussitôt se déclare ; il lui reconnaît, à travers ses exagérations, noblesse, élévation, éloquence, et, qui plus est, d’être un bon politique. […] Il écrit, dit-on, d’un style un peu précieux, mais ses antithèses expriment de grandes choses, comme Balzac ; magna sonaturus. […] C’est là le dernier aspect sous lequel nous apparaît cet homme original qui a tant écrit, tant fait de confidences sur lui-même et sur son temps, et qui offre en lui un mélange de vertueux, de cordial, de sensé, de singulier, de naïf et même de grossier, bien fait pour appeler l’étude et les explications de plus d’un moraliste.
Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits par M. […] Si en lisant la Relation de Jean-Bon on ne savait d’avance qui l’a écrite et qu’elle est de l’ancien conventionnel, on ne s’en douterait pas, tant les souvenirs et le ton de cette époque antérieure y sont étrangers et y ont laissé peu de trace ! […] Dans un fort bon livre, écrit avec beaucoup de soin et de science par MM. […] On n’en trouvait pas pour les villes elles-mêmes : « La mairie de Worms, écrivait confidentiellement Jean-Bon (23 septembre 1812), est celle qui me donne le plus d’inquiétude. […] La première se rapporte à l’époque la plus florissante de l’Empire, peu après le moment où Napoléon écrivait à M.
« Ce qui est inexplicable, ce qui est vrai pourtant, lui écrivit-il, c’est que je l’adore parce qu’elle vous aime. […] Eynard a déchiré le voile, et il est désormais inutile de dissimuler : « J’ai une autre prière à vous adresser, lui écrivait-elle ; faites faire par un bon faiseur des vers pour noire amie Sidonie. […] Dans ce même temps, Mme de Krüdner écrivait à une amie plus simple, à Mme Armand, restée en Suisse, et elle lui parlait sur le ton de l’humilité, de la vertu, en faisant déjà intervenir la Providence : « Quel bonheur, mon amie ! […] » Par cette page si agréablement écrite, M. […] Une vie comme celle de Mme de Krüdner, et de la façon dont vient de l’écrire M.