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173. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Ce qui est dans le passé c’est l’État possédant les âmes ; ce qui est peut-être dans l’avenir c’est l’État possédant la terre. […] L’État est tout. […] Au sommet de l’État, le roi. […] L’État doit le travail à l’individu. […] Bien plus, comprenant, comme il l’a toujours dit, que l’Église et l’État unis, par quelque lien que ce soit, c’est l’Église assujettie ou l’État subordonné, il veut énergiquement la séparation de l’Église d’avec l’État. — Mais la subvention de l’État à l’Église ?

174. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVII » pp. 109-112

— Quinet a répondu à l’archevêque de Paris dans la Revue des Deux Mondes ; vous aurez pu remarquer que quand il discute les rapports de l’Église et de l’État, sa logique n’est pas forte. […] on en sera venu à ce qu’il faut que tout le monde passe par les écoles éclectiques de l’État, pour éviter qu’il y ait trop de petites sectes ?

175. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre II. Causes générales qui ont empêché les écrivains modernes de réussir dans l’histoire. — Première cause : beautés des sujets antiques. »

Rien ne s’y détruit plus ; le plus petit État moderne peut se vanter d’une durée égale à celle des empires des Cyrus et des Césars. Le christianisme a été l’ancre qui a fixé tant de nations flottantes ; il a retenu dans le port ces États qui se briseront peut-être, s’ils viennent à rompre l’anneau commun où la religion les tient attachés.

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