Nous ne pouvons oublier que la tête égarée, qui a écrit les énormités intellectuelles que voici, a failli être pour la France le poète que Gœthe et lord Byron sont pour l’Allemagne et l’Angleterre, et surtout nous nous rappellerons que M. […] Le vers moderne est fait en horreur de ces lois et de ces coutumes que nous venons de rappeler, et le vers de M. […] L’auteur des Contemplations a rappelé la partie solide et artistement ciselée du poète charmant qui fut digne d’être Grec ; mais, quoique M.
Si nous le rappelons de si loin, c’est que M. […] Malheureusement, ce n’est pas seulement une manière, ce sont des paysages, des scènes entières, des visages connus qu’ils nous rappellent, ces trois contes ! […] Aussi son style, même quand il se colore, même quand il s’élève, rappelle-t-il toujours la sécheresse d’un document d’archives. […] Vous rappelez-vous qu’un soir ? […] Emile Montégut quand il rappelait Don Quichotte à l’occasion de Madame Bovary ?
Ils sont contraints de les surveiller, de les rappeler, de les ramener, et, quand ils les poursuivent, ils s’égratignent les pieds aux ronces et aux genêts épineux. […] Ce langage a-t-il toute l’exactitude désirable, et n’est-ce point ici le cas de se rappeler que la critique du commencement de ce siècle a créé plus d’un mot qui prèle à l’équivoque ? […] Non seulement elles les rappellent, mais elles les dépassent. […] On se rappelle la solitude de cette vieille femme dont le pinceau a marqué toutes les rides : elle est assise devant sa fenêtre, lisant dans un gros livre ; la mansarde est pauvre, rien ne cache la saillie des poutres, ni la nudité des murs. […] On se rappelle encore aujourd’hui Les Paysans de Flagey exposés au Salon de 1851.
Elle ne te prend jamais que pour elle. » J’ai rappelé le nom de Schopenhauer. […] L’être de rébellion est précipité dans le néant, l’être de ruse est jeté dans le vide, l’être d’impression et de repentir est rappelé dans le bien… La loi de Dieu éclate et triomphe… » ? […] Qu’on se rappelle maintenant d’où dérive le développement intellectuel et sentimental des frères de Goncourt : — de l’œuvre d’art, c’est-à-dire de toute cette éducation de l’œil que donne la contemplation continue des peintures et des dessins, des tapisseries et des bibelots. […] Je me rappelle qu’un jour, et chez M. […] On se rappelle le discours du vieux Mézence à son cheval : « Rœbe, diù, res si qua diù mortalibus ulla est, — Viximus… Nous avons vécu longtemps, s’il est un long temps pour des mortels… » cri d’une
Je me rappelle, entre autres, certain ambassadeur officieux qui me fit miroiter la perspective de conquérir, en adoucissant ce qu’il appelait ma manière, le « Grrrrand Public ». […] Même dans ce triste livre ; Confessions, il s’attarde là, il se complaît à rappeler les seuls moments heureux qu’il connut. […] Rappelle-toi, maintenant, Gausson, de quel acharnement tu travaillais à ce tableau malgré les cinq degrés sous zéro et la bise. […] On remarquera aussi : le rejet de Chavannes dont la gaucherie rappelle tes licences bouffonnes des chansons chères aux cabarets dits artistiques. […] Je me rappelle que les larmes me vinrent aux yeux lorsque je les lus pour la première fois.
Certes il en est de charmants, mais ils rappellent une manière connue. […] Il n’est même que juste de rappeler qu’après la Commune, devant les tribunaux d’exception, elle montra plus de courage que la plupart des hommes de son parti. […] Je me rappelle l’Andromaque de Virgile à qui la souffrance a enseigné la pitié. […] Il suffit de rappeler Euripide, La Fontaine et l’Alfred de Vigny de la Colère de Samson. […] On peut leur trouver de la distinction et de la race, si l’on entend par là qu’ils rappellent aimablement des romans anciens.
Je rappelais tout à l’heure Versailles et Racine. […] La famille Fromentin rappelle ainsi de façon curieuse celle de Flaubert, né un an plus tard qu’Eugène. […] Et certainement, je le jure, j’aurais fait mon devoir. » Ces velléités belliqueuses s’épuisent sur le papier ; il demeure le plus longtemps possible en Algérie et ne revient qu’en mai, parce qu’il n’a plus d’argent et que sa famille le rappelle avec instance. […] C’est la pompe des souvenirs historiques, les scènes de l’antiquité biblique et classique, que nous rappellent, en les lieux mêmes où elles se développèrent, des attitudes et des costumes. […] Rappelez-vous comme il pèse et comme il est précieux à soutenir, dans quelle attitude exténuée il glisse le long du suaire, avec quelle affectueuse angoisse il est reçu par des bras tendus et des mains de femme.
Ritter rappelle que ce genre de vie lui attirait dans les thés genevois des : « Vous un heureux de ce monde ! […] C’est par là que plus tard elle se rappelait à sa mémoire, et que cinquante-sept ans après elle le prit. […] Il le rappellera longtemps dans ses notes du soir, et l’enseigne du Journal de Genève lui assombrit la place de Bourg-de-Four. […] Peut-être eût-il rappelé le conte de la Chemise. […] Faites bondir le cœur des braves, Rappelez-nous les anciens jours ; Nos monts jamais n’ont vu d’esclaves !
La conduite de gens ordinairement si prudents pourrait rappeler, il est vrai, un mot célèbre du plus grand de ces hommes de génie qu’ils prétendent si burlesquement honorer par leurs homélies périodiques, mais génie si libre en ses écarts, si peu respectueux envers le ridicule, que pendant un siècle l’Académie refusa d’admettre non sa personne, mais son portrait. […] Quelque classique et peu nouvelle que soit cette plaisanterie, le sûr moyen de se faire lapider eut été de la rappeler le jour où l’Académie fut tout à coup tirée de sa langueur accoutumée par la voix du rapporteur de son dictionnaire, appelant le mot fatal Romantique entre les mots Romarin et Romaniste. […] Je ne citerais même pas comme appartenant probablement au genre romantique les ouvrages que je viens de vous rappeler, si la plupart de ceux qui les ont faits ne se décoraient dans le monde du beau nom d’écrivains romantiques, avec une assurance qui doit vous désespérer. […] Une tête sans poudre lui rappelle les images sanglantes de la révolution française, premiers objets qui frappèrent son imagination royale, il y a trente-un ans. […] A est même allé jusqu’à faire à M. de Jouy des interpellations d’un genre plus sérieux ; il l’a accusé d’ignorance ; il a rappelé le mot latin agreabilis, peu agréable, dit-on, à l’auteur de Sylla, etc., etc.
L’éclair qui l’annonce, les idées qu’il conçoit, les pensées qui l’agitent ou qu’il produit, le jugement qui le conseille, le goût qui le guide, l’imagination qui l’embellit en agrandissant tous les objets intellectuels ou sensibles, la mémoire, ce miroir utile & officieux, qui les lui rappelle à son gré ; toutes ces admirables qualités ne sont-elles pas relatives au plus ou moins d’instruction, & par conséquent bornées au produit de l’éducation ? […] En effet, parcourez leurs Ecrits, tout y respire le goût, tout y porte l’empreinte du génie, tout y rappelle la savante Antiquité. […] Une Protectrice(*) bienfaisante l’y rappela, lorsqu’il étoit plus qu’octogénaire. […] Que tout y respire les bonnes mœurs, la raison & le goût ; anoblissons nos travaux & nos veilles, en les consacrant à l’instruction de nos semblables ; si nous sommes plus éclairés qu’eux, n’abusons point de nos lumières, ni de leur foiblesse, pour les corrompre, les tromper ou les égarer ; servons-nous, de notre Philosophie pour faire respecter la Religion, les Loix & les Usages reçus ; que la vérité, la sagesse & la vertu brillent dans tous nos ouvrages ; qu’ils les inspirent & les fassent aimer ; qu’ils ne soient point souillés par cette licence effrenée qui ose tout ; bannissons-en cet égoïsme superbe, qui n’a jamais été & ne sera jamais le ton de la modestie & de l’honnêteté ; qu’on y découvre les sentimens de notre ame, non par un vain & pompeux étalage de mots, mais par une simplicité noble, modeste, intéressante, & par des principes solidement établis ; en un mot, en cherchant à instruire ou à plaire, rappelons-nous toujours que rien n’est beau que le vrai. […] Effectivement, reprit le Cardinal, je me rappelle qu’ils ont joué d’une manière pitoyable… De retour à Paris Desmarets & Petit ne manquèrent point d’aller prévenir les Comédiens, & de s’assurer du suffrage de plusieurs des spectateurs, ensorte qu’à la seconde représentation de Mirame on n’entendit que des applaudissemens ».
Vendredi 29 janvier On parlait hier d’une Parisienne, morte à près de cent ans, ces jours-ci, et qui se rappelait le temps, où il passait sur les boulevards, à peine une voiture, tous les quarts d’heure. […] Mercredi 2 mars Causerie sur un bal original, qui a eu lieu hier chez Mme Lemaire : un bal, où s’est faite l’inauguration de costumes en papier, costumes plus riches, plus brillants, plus claquants que les costumes de soie et de satin, et qui me rappelaient le costume en papier, que s’était peint, je ne sais quel peintre flamand du xve siècle, et qui éclipsa tous les brocards de la fête. […] Il rappelle à ce sujet, qu’un soir, étant entré voir la représentation de L’Assommoir, vers la dixième, Dailly grisé par son succès, chargeait son rôle d’une façon odieuse, ajoutait des mots au texte, si bien qu’il avait été au moment de faire dresser par huissier un procès-verbal de ses ajoutés, de ses enrichissements du rôle, et de les lui interdire au bas d’une assignation. […] Et je me rappelle — je ne sais dans quelles circonstances, j’avais couché deux ou trois nuits chez ma tante — la jouissance physique que j’avais, dans ce cabinet aux lueurs féeriques, à me laver, les mains jusqu’aux coudes, dans de la pâte d’amande : le lavage des mains à la mode, des femmes distinguées de la génération de Louis-Philippe. […] Vendredi 2 décembre Ce treillage, que j’ai fait élever au fond de mon jardin, a quelque chose, par les nuits claires, de la construction aérienne d’un rêve, et me rappelle le palais imaginaire, édifié dans le disque de la Lune, par Outamaro, en sa poétique illustration de : L’Admiration folle de la lune.
Pour le second, je rappellerai que Balzac a très bien vu ce que l’ambition est devenue dans un pays devenu démocratique et resté centralisé. […] Elle est rappelée ici, elle est rappelée aux débuts de la conversation décisive entre Rodolphe et Emma, aux Comices agricoles. Elle est rappelée encore, par allusion rapide, deux ou trois fois dans l’ouvrage. […] Rappelez-vous ce que Sainte-Beuve a surpris des remaniements des Mémoires d’outre-tombe. […] Rappelez-vous les imprécations de Lamartine, vers 1825 contre le temps du premier Empire.
Ce qu’il éprouve alors, te le rappelais-tu ? […] Je vous le rappelle, au cas, peu probable du reste, où vous l’auriez oublié. […] Il suffit de rappeler seulement Polyeucte, Pauline, Chimène, Auguste et Néron. […] On nous rappelle là-bas. […] Vous ne vous rappelez peut-être pas Suzanne.
Avant le 18 fructidor, dans sa brochure des Réactions politiques, il a tracé des journaux et des journalistes du temps un portrait si peu flatté, que ce n’est pas à nous, journalistes, de le citer ici65 ; on ne manqua pas de le lui rappeler plus d’une fois, sous la Restauration, lorsqu’il demandait la popularité à ces mêmes journaux et qu’il plaidait pour l’entière liberté de la presse : « L’orateur qui descend de la tribune, disait-il à la Chambre des députés, le 9 février 1822, en répondant à M. […] Je le vois encore, sur les derniers temps de la Restauration, avec son visage fin, amaigri, de jeune vieillard, ses longs cheveux négligés et pendants, sa taille de peuplier, avec son pas traînant et son attitude délabrée, exhalant de toute sa personne je ne sais quelle senteur de musc qui rappelait l’ancien muscadin ; cherchant dans les salons du général La Fayette (moins remplis alors qu’un ou deux ans plus tard) quelqu’un avec qui causer, et ne le trouvant pas toujours, ou faisant le soir à l’Athénée une lecture déjà cent fois redite et qu’il essayait d’animer ; écrivant pour le Courrier français des séries d’articles qu’on ne lisait plus.
Interrompu presque à chaque phrase par cette majorité, ainsi atteinte à son endroit sensible, et qu’il dénonçait, elle royaliste par excellence, pour son manque réitéré de respect envers la royauté, rappelé même à l’ordre, il s’arrêtait imperturbable et reprenait derechef, résolu à ne pas laisser briser le fil de sa déduction rigoureuse et de son énumération vengeresse. […] Une dépêche de lui, alors qu’il était ministre des affaires étrangères en 1821, tout récemment rappelée et citée devant le Sénat dans une circonstance fort particulière, est venue témoigner de cette sincérité et de cette vivacité de sentiments plus pratiquée par lui qu’affichée.
Je sais qu’elle a déjà été traitée, et par des plumes exercées et compétentes ; je n’aurais, si je voulais, qu’à rechercher et à rappeler ce qu’ont écrit, ici ou là, les Théophile Gautier, les Paul Mantz, les Saint-Victor. […] Il me rappelle toujours ce mot de Saint-Arnaud, un homme du même jet et de la même sève : « Ma pauvre compagnie, si belle il y a deux mois, s’écriait le maréchal encore simple capitaine, cent dix brillantes baïonnettes bien pointues, bien agiles !
Mais, sur la fin de la cérémonie, le duc d’Albe, qui y avait présidé en qualité de grand maître de la maison du roi, se présenta le dernier pour le serment, et comme au retour il allait oublier de baiser la main du prince, don Carlos le lui rappela par un regard de mécontentement et de courroux. […] Rien en lui ne rappelle le sang des Habsbourg.
Toutes les fois qu’un homme distingué me demande un habit, c’est toujours le même que je fais. » Cet arrêt du plus compétent des juges me rappelle ce jeune homme devant une glace dans la Vie de jeune homme (n° 14 de la série), et cet habit qu’il essaye, si bien ajusté, adapté, si bien endossé, et qui coûtera si cher à l’insouciant qui en est tout fier. […] Qu’on se rappelle, au milieu même des joies, des accidents burlesques ou des turpitudes de Paris le soir, cette figure de femme au bras d’un jeune homme, et qui se baisse vers un groupe de pauvres petits mendiants couchés à terre et endormis, avec cette légende : « Le plaisir rend l’âme si bonne !
Il écrivait au ministre de l’intérieur, Chaptal, le 26 fructidor an X (12 septembre 1802), déterminant lui-même le sens dans lequel il entendait ¡’accomplissement de ses devoirs : « Citoyen ministre, Votre lettre du 19 de ce mois me rappelle l’époque fixée par les Consuls pour la cessation des fonctions du commissaire général dans ces départements, et me trace la marche que je devrai suivre dans l’exercice de celles de préfet du Mont-Tonnerre. […] Le discours que lui prête Beugnot est tout à fait républicain d’esprit et de ton, et ressent son vieux jacobinisme patriotique qu’il se plaisait à rappeler, bien loin d’en rougir.
Enfin nous verrons. » Cette parole impliquait une nouvelle destination de Jomini, qui rappela à l’Empereur qu’il était premier aide de camp du maréchal Ney et qu’il y avait lieu à le faire remplacer. […] Jomini était de la suite de l’Empereur à son entrée triomphale à Berlin, le 28 octobre de cette année (1806), et il aimait à rappeler ce souvenir, non par vanterie, mais par manière de leçon, et en présence surtout des anniversaires et des contrastes étonnants auxquels il lui fut donné d’assister dans sa longue vie.
Jomini en toute occasion se plaît à rappeler (et même au moment où il trace un portrait flatteur de l’empereur Alexandre) qu’il est « Suisse de nation et citoyen d’un pays libre. » Il s’en prévaut pour donner à ses compatriotes des conseils vigoureux et sages. […] Jomini fut d’avis de profiter de ce moment d’effroi pour imposer une capitulation : il rappela l’exemple de la sommation adressée à Mack dans Ulm vingt-trois ans auparavant.
Ne pouvant en profiter, je rappellerai pourtant ici, à ma manière, les titres de Joachim Du Bellay à ouvrir ainsi la marche et à former l’avant-garde de la cohorte. […] Marty-Laveaux nous rappelle que ce n’est pas Tite-Live, mais Salluste, dans la Guerre de Jugurtha, qui a parlé-ainsi de Carthage : « De Carthagine silere melius puio, quam parum dicere.
On conçoit cependant, je le répète, une Société de gens de lettres s’entendant de leur mieux pour s’assurer le plus grand salaire possible de leurs veilles, si leur force unie se contient dans des termes d’équité et ne va jamais jusqu’à la coaction envers les éditeurs : car il ne faudrait ]pas tomber ici dans rien qui rappelât les coalitions d’ouvriers ; on a bien crié contre la camaraderie, ceci est déjà du compagnonnage. […] Je ne puis m’ôter de la pensée que le spirituel académicien n’avait accepté cette charge que pour avoir occasion, avec ce bon goût qui ne l’abandonne jamais et avec ce courage d’esprit dont il a donné tant de preuves dans toutes les circonstances décisives, de rappeler et de maintenir devant cette démocratie littéraire les vrais principes de l’indépendance et du goût.
Avec son protecteur inconnu, il m’a rappelé un moment le Létorières de M. […] Le cinquième acte est de beaucoup le moins bon, le plus factice, celui qui rappelle le plus les conclusions de vaudeville ou d’opéra-comique.
Le Clerc rappelle très-bien et cite l’agréable plaisanterie de l’abbé Barthélemy, où, sous le titre d’Essai d’une nouvelle Histoire romaine, il montre qu’il ne croit à peu près rien des premiers siècles de l’ancienne. […] On se rappelle peut-être que M. de Balzac s’avisa, un beau matin, de faire en littérature une promotion de maréchaux de France.
Joubert durant la Révolution consista à être juge de paix à Monugnac où ses compatriotes l’avaient rappelé ; il y resta deux ans, de 90 à 92 ; puis il revint à Paris et se maria. […] Je vais donc me faire une sphère un peu céleste et fort paisible, où tout me plaise et me rappelle, et de qui la capacité ainsi que la température se trouve exactement conforme à la nature et l’étendue de mon pauvre petit cerveau.
Il essaya d’abord de chasser l’apparition funèbre, de l’exorciser gaiement ; il rappela en plaisantant les vers badins que l’empereur Adrien mourant adressait à sa petite âme. […] Pendant cet automne de 1802, entre autres manières de se rappeler au public de Paris, elle eut soin de faire insérer (peut-être par l’entremise de M.
Pandolfo, après avoir rappelé la confiance qu’il a en lui et le bien qu’il lui a fait, l’ayant, de simple valet qu’il était, intéressé dans son négoce, lui dit qu’il va lui faire confidence d’une affaire très importante, dont il lui recommande le secret. […] Mais de même que, dans toutes ces diverses situations, Sganarelle conserve quelque trait de son caractère et de sa physionomie, il est probable qu’il gardait toujours dans son costume quelque chose qui rappelait le type originel, tant la tradition avait de puissance dans ce domaine où l’on serait tenté de croire que la fantaisie était souveraine absolue.
Rappelons d’abord les exemples qu’il a donnés. […] Je rappelle en outre que notre espace euclidien qui est l’objet propre de la géométrie a été choisi, pour des raisons de commodité, parmi un certain nombre de types qui préexistent dans notre esprit et qu’on appelle groupes.