… » — Rentrer dans la terre tandis que d’autres rêvent de monter au ciel, voilà bien les deux conceptions opposées de l’art et de la vie ; mais cette opposition est aussi conventionnelle que celle du nadir et du zénith, placés tous deux sur le prolongement de la même ligne. […] Etre artiste, c’est voir selon une perspective, et conséquemment avoir un centre de perspective intérieur et original, ne pas être placé au même point que le premier venu pour regarder les choses. […] L’art exprime ce que la nature ne fait que bégayer ; « il lui crie : Voilà ce que tu voulais dire. » Certaines statues antiques, dans les musées d’Italie, sont placées sur des socles ; le gardien, à son gré, les fait tourner et les présente sous différentes faces, faisant frapper par la lumière telle ou telle partie et rentrer telles autres dans l’ombre. […] Il fallait qu’une telle épopée fût écrite : mais cette épopée ne doit pas se donner comme égale à la réalité, et, s’il ne faut pas placer le cœur de l’homme dans le cerveau, il n’est pas non plus scientifiquement exact de le localiser dans l’abdomen. « Le propre de la vérité, a dit Hugo, c’est de n’être jamais excessive. » Toutes les fois qu’on a réagi contre un abus, on est porté à tomber dans l’abus contraire ; c’est une nécessité de psychologie et même plus généralement de mécanique : on ne corrige une erreur que par une erreur de sens contraire. […] Maintenant, remarquons que la personnalité ainsi mise sous nos yeux est bien rarement la nôtre propre ; parfois même elle en est tout l’opposé ; pourtant c’est nous qui sommes pris pour juges, et le moyen de nous rendre bons juges, c’est, pour l’écrivain, de nous placer exactement sous le même angle que son personnage : celui-ci doit voir, sentir, penser avec une précision et une intensité telles que dupes de l’illusion, nous croyions presque que c’est nous qui voyons, qui sentons, qui pensons, il faut enfin que, pour quelques instants, il soit à nos yeux plus présent, plus vivant que nous-mêmes.
Tous deux nous nous plaçons en face de la nature. […] Elles attestent surtout, par leurs vues prises sur les rapports de l’homme et du monde, l’impossibilité de faire de l’art pour l’art sans s’adosser à une métaphysique quelle qu’elle soit ; et se placer en face de la nature en spectateur impartial, noter ses pulsations et son rythme de durée avec le chronomètre enregistreur de notre esprit, brosser des tableaux d’histoire, décrire avec minutie les inventions scientifiques, copier les scènes banales d’une vie quotidienne, suppose résolu par le fait le grave problème de l’imitation de la nature, qui lui-même emprunte à la cosmologie rationnelle et à la théorie criticiste de la connaissance du monde extérieur ses plus immédiates données. […] Par un violent effort ils ont voulu se placer au centre même du réel et, par une sorte de sympathie intellectuelle, communier avec la nature. […] Bien au contraire, « s’il existe un moyen de posséder une réalité absolument, au lieu de la connaître relativement, de se placer en elle au lieu d’en faire l’analyse, enfin de la saisir en dehors de toute expression, traduction ou représentation symbolique31 », la poésie symboliste est cela même. […] Si je l’ai placé en tête de ce livre, c’est moins pour servir de commentaire à ma poésie, que pour me consoler de ce que je n’ai pu réaliser.
À travers les charmants et bien mérités éloges auxquels prêtait ce genre de réponse toute personnelle, j’ai regretté, je l’avoue, de rencontrer deux ou trois traits piquants qui visaient au-delà, qui semblaient s’adresser à de grands talents placés hors de la sphère et de la portée académique60.
Ce voyage pourtant était impopulaire et plaçait dans une situation des plus fausses les députés qui se l’étaient permis.
Vinet personnellement était résigné à tous les sacrifices ; mais, bien qu’il plaçât autre part que dans le monde sa patrie véritable, il dut souffrir et saigner au dedans pour sa chère patrie vaudoise ainsi ravagée et rabaissée.
La faute en est à la situation violente où s’étaient placés ces hommes.
Viennet, placé à sa droite.
Déjà placé trop haut pour descendre aux exclusions de partis, de plain-pied avec tout ce qui était supérieur, il devint en même temps l’ami de David, qui avait jugé le roi, et de Delille, qui l’avait pleuré.
À quelque hauteur où vous ait placé l’opinion, on veut bien descendre à lire soi-même, les gens qu’on maltraite ainsi.
Au reste, il y aurait d’autres observations intéressantes à faire sur Héloïse, par rapport à la maison solitaire où la scène se trouve placée.
Si notre artisan imitateur manque de sens, il emploïe hors de propos les traits et les expressions de son modele, et ses vers ne nous offrent que des reminiscences mal placées : il se conduit dans la production de ses ouvrages comme dans leur composition : il affronte le public rassemblé avec plus d’intrepidité, que Racine et Quinault n’en avoient dans de pareilles avantures.
Hors d’état de déclamer davantage, il fit trouver bon au peuple qu’un esclave placé devant le joueur d’instrumens récitât les vers ; et tandis que cet esclave récitoit, Andronicus fit les mêmes gestes qu’il avoit fait en récitant lui-même.
Le ciel, que les hommes avaient placé d’abord au sommet des montagnes, s’éleva peu à peu dans leur opinion.
Nous ferons voir d’une manière claire et distincte comment les fondateurs de la civilisation païenne, guidés par leur théologie naturelle, ou métaphysique, imaginèrent les dieux ; comment par leur logique ils trouvèrent les langues, par leur morale produisirent les héros, par leur économie fondèrent les familles, par leur politique les cités ; comment par leur physique, ils donnèrent à chaque chose une origine divine, se créèrent eux-mêmes en quelque sorte par leur physiologie, se firent un univers tout de dieux par leur cosmographie, portèrent dans leur astronomie les planètes et les constellations de la terre au ciel, donnèrent commencement à la série des temps dans leur chronologie, enfin dans leur géographie placèrent tout le monde dans leur pays (les Grecs dans la Grèce, et de même des autres peuples).
A ce propos, qu’on me permette de placer une courte anecdote. […] Ce volume, par une espèce de contraste railleur, était placé à côté des Contes drolatiques », auxquels il ne faisait pas suite », ajoutait en riant l’auteur de la Comédie humaine. […] M. de Balzac père, placé chez un procureur, mangeait, suivant l’usage du temps, à la table du patron avec les autres clercs. […] Il tenait un crayon à la main et avait sur un guéridon quelques feuilles de papier placées à sa portée. […] Il est placé à Compiègne.
Voici ce que je me répondis, en croyant véritablement entendre la voix creuse et impassible, la voix lapidaire de l’oracle des cabinets : X « Il y a deux partis à prendre, quand on est maître absolu de ses décisions, le lendemain d’un événement qui a fait table rase en Europe, quand on est la France de 1848 et qu’on s’appelle république : on peut se placer en idée sur le terrain des ambitions napoléoniennes, des ressentiments de Waterloo, des vengeances militaires, des humiliations populaires, des propagandes insurrectionnelles, des appels des peuples contre tous les trônes ; on peut faire appel à toutes les turbulences soldatesques ou populaires ; jeter au vent tous les traités, toutes les cartes géographiques qui limitent les nations ; lever, au chant d’une Marseillaise agressive, un million de soldats lassés de la charrue ou de l’atelier ; les lancer, comme des proclamations vivantes, par toutes les routes de la France, sur toutes les routes de l’Italie, de l’Espagne, de l’Allemagne, de la Belgique, de la Hollande, et promener ces quatorze armées révolutionnaires avec le drapeau de l’insurrection universelle des peuples contre les rois, la grande Jacquerie moderne, le rêve de tous les démagogues et de tous les forcenés de gloire, contre toutes les bases sociales, contre tous les pouvoirs et contre toutes les paix du continent. […] XXX La république de 1848, mieux placée que la royauté à deux visages de Juillet, n’eut pas le temps d’avoir un système d’alliance. […] XXXI Toutes ces questions ont été ravivées, il y a deux ans, par la seconde guerre du second roi de Piémont contre l’Autriche et par la situation tout à fait critique où les extensions de cette guerre ont placé la France et l’Europe.
» ——— L’auteur d’une Épître à M. de Châteaubriand, publiée en 1809, avait placé dans ses vers un tableau du siècle de Louis-le-Grand, où l’on reconnaîtra une imitation de ce passage : Comme on voit le soleil, disait-il, Comme on voit le soleil, ce monarque des mondes, À l’approche du soir s’incliner vers les ondes, Des forêts et des monts colorer le penchant, Et de ses feux encore embraser le couchant ; Tel Louis, atteignant la vieillesse glacée, Conservoit les débris de sa gloire passée, Et de la royauté déposant le fardeau, Grand par ses souvenirs, descendoit au tombeau. […] Par les dons de l’esprit placés aux premiers rangs, Ils ont parlé d’en haut aux peuples ignorants ; Leur voix montait au Ciel pour y porter la guerre ; Leur parole hardie a parcouru la terre. […] Il eut l’attention de placer trois enfants de Pierre Corneille, deux dans les troupes, et l’autre dans l’Église ; il excita le mérite naissant de Racine, par un présent considérable pour un jeune homme inconnu et sans bien ; et quand ce génie se fut perfectionné, ces talents, qui souvent sont l’exclusion de la fortune, firent la sienne.
Oui, vous me pardonnerez quand vous saurez que celui qui vous écrit avait placé tout le charme de sa vie sur la splendeur de ce grand théâtre. […] Il en est de même de votre vieillard, mal imité de Corneille, que vous placez trois fois dans trois pièces différentes, dans la même situation, disant presque la même chose et dans les mêmes mots. […] Pour votre public la porte s’ouvre gratis et bien avant l’heure indiquée sur l’affiche18, de façon que le vieux public, s’il en reste encore, ne peut trouver à se placer.
Et pourtant, si l’on entrait dans le détail et si l’on voyait comme c’est conduit, si l’on examinait la crainte que La Fontaine a de cet enfant, inquiétant, sans qu’on sache pourquoi, et puis l’arc, la vision de l’arc juste placée au milieu de la fable, cet arc dont l’auteur se méfie et qui est placé là pourquoi ? […] On la voit rarement s’écarter de sa route ; Elle a peu de replis dans son cours mesuré ; Ce n’est pas un ruisseau qui s’épande en un pré, C’est la fille d’Amphitrite, C’est elle dont le mérite, Le nom, la gloire et les bords Sont dignes de ces provinces Qu’entre tous leurs plus grands trésors Ont toujours placées nos princes.
Mais, quand des esprits aussi attentifs, aussi sagaces, aussi pénétrants que les psychologues dont nous venons de parler, explorent une réalité positive, bien que d’une observation délicate et difficile, il est impossible qu’il n’y ait pas quelque chose de vrai et d’instructif dans leurs analyses et leurs explications, quel que soit d’ailleurs le point de vue auquel ils se placent. […] Ils se trouvent ainsi placés vis-à-vis leur objet à peu près comme les physiciens vis-à-vis la nature. […] Que l’observateur placé en dehors de la conscience en juge ainsi, rien de plus naturel.
Ces directions sont marquées par autant de chaînes d’éléments nerveux placés bout à bout. […] Un système nerveux, avec des neurones placés bout à bout de telle manière qu’à l’extrémité de chacun d’eux s’ouvrent des voies multiples où autant de questions se posent, est un véritable réservoir d’indétermination. […] Et ainsi, pour avoir placé l’entendement trop haut, on aboutit à mettre trop bas la connaissance qu’il nous donne. […] En quoi ils auraient raison, si le point de vue où nous nous plaçons dans le présent chapitre devait être notre point de vue définitif. […] Il suffit de se placer au point de vue du sens commun.
Il fut placé deux ans auprès du comte Daru en qualité de secrétaire. […] Quand donc ne placerons-nous la morale que là où elle est réellement ? […] Je ferai pourtant remarquer encore, à propos de cette traduction de Strauss, cette singularité que le plus grand nombre des exemplaires ont été placés en Allemagne. […] Littré, dans une Introduction de 60 pages placée en tête de la troisième édition (1856), rectifiait le point de vue, marquait les pas de l’histoire, faisait la part des artifices et des habiletés secrètes en usage dans l’Antiquité ; mais aussi il restituait tout un ordre de phénomènes nerveux extraordinaires, se renouvelant isolément ou par épidémie, jouant le miracle, ne relevant pourtant que de la médecine, et qui même, n’étant pas expliqués encore, ne sauraient réussir un seul instant à tromper l’œil de la philosophie, « amie de la régularité éternelle.
L’école matérialiste moderne, qui parle de l’art pour l’art, qui prétend le réduire à un calque servile de la nature, belle ou laide, sans préférence et sans choix, qui trouve autant d’art dans l’imitation d’un crapaud que dans la transfiguration de la beauté humaine en Apollon du Belvédère, qui admire autant un Téniers qu’un Raphaël, cette école ment à la morale autant qu’elle ment à l’art ; elle place le beau en bas au lieu de le placer en haut : c’est un sophisme ; le beau monte et le laid descend ; l’art véritable est le Sursum corda des sens de l’homme comme la vertu est le Sursum corda de l’esprit et du cœur. […] Soyons le peintre de l’âme placée dans le milieu sensitif de la nature ! […] Nos paysages sont en nous autant que dans les sites où nous plaçons nos scènes.) […] Il travailla assidûment et lentement à étudier et à placer les paysages, les flots, les écueils, les groupes secondaires de son tableau ; mais il laissa toujours en blanc la figure de l’improvisatrice, ne trouvant rien, dans son imagination éminemment vraie, naturelle, sérieuse, de cet enthousiasme de convention qu’il fallait nécessairement donner à cette figure de jeune fille du Nord, psalmodiant et pleurant des lamentations imaginaires sur les catastrophes des vieux Romains.
Le Pape avait annoncé sa résolution : après avoir rendu grâces au Saint-Père ainsi qu’au sacré collège de la confiance qu’ils me témoignaient, — confiance que je savais ne point mériter, — je dis avec franchise et candeur que j’avais en ce moment un besoin extraordinaire de me souvenir de mes promesses et de mes serments d’obéissance aux volontés du Pape, promesses et serments articulés quand il me plaça le chapeau de cardinal sur la tête ; que cette foi soutenait mon courage et m’aidait à servir le pontife suprême et le Saint-Siège ; que mon désir de le faire était ardent, mais que ce secours m’était indispensable au moment d’accepter une mission si difficile et sa périlleuse, que j’avais tant et de si fortes raisons pour décliner. » II Le cardinal Doria fut choisi par le Pape et par Consalvi pour remplacer le cardinal-ministre en son absence. […] Il me plaça aussitôt sous les yeux les dangereuses conséquences d’une telle action, qui intéressait l’État, la personne même de l’Empereur, ainsi que la succession au trône, et qui prêtait tant de hardiesse aux mécontents. […] C’était d’un seul coup blesser la justice, les règles et l’usage, qui les placent au-dessus des grands dignitaires et des princes du sang. […] « En parlant de la sorte, il se plaça à son bureau et rédigea des brouillons de phrases et des projets que l’on aurait pu, sous forme de modèle, accepter et copier dans la lettre pour l’Empereur.
Entre nous régnait la plus profonde harmonie ; il me tendait sa main par-dessus la table, et je la pressais ; puis je saisissais un verre rempli, placé près de moi, et je le vidais en silence, et je lui faisais une secrète libation, les regards passant au-dessus de mon verre et reposant dans les siens. […] L’intérieur de sa maison me fit une très agréable impression ; sans être riche, tout a beaucoup de noblesse et de simplicité ; quelques plâtres de statues antiques placés dans l’escalier rappellent le goût prononcé de Goethe pour l’art plastique et pour l’antiquité grecque. […] — Restez donc seulement jusque vers six heures, mais jusque-là nous pouvons encore causer un peu. » Stadelmann apporta des bougies, qu’il plaça sur la table de travail de Goethe. […] « Au bal donné le 6 octobre à Weimar, Napoléon causa encore avec Goethe, et, parlant toujours de la tragédie, il l’aurait placée au-dessus de l’histoire.
Pierre Lièvre Nous sommes mal placés pour juger d’ensemble le xixe siècle, nous qui y sommes nés et qui ne trouvons nul agrément à lui survivre. […] Au reste, du point de vue strictement national où se placent inconsciemment tant de bons esprits, il est vrai que d’autres siècles, notamment le xviie , offrent un caractère spécifiquement français, tandis que le xixe présente un caractère proprement humain. […] En tout cas, nous sommes mal placés pour en juger. […] Les contempteurs du xixe siècle se recrutent au contraire parmi des gens qui, pour penser et juger, se placent uniquement au point de vue national.
Dans beaucoup de phrases la suite des idées devra être identique, aucune inversion n’est admissible ; dans d’autres il faudra, coûte que coûte, que le mot vienne se placer sous le mot. […] Je ne vois qu’une seule façon de tourner la difficulté ; se serait de tenter une solution approximative en faisant, parallèlement, ceux traductions : l’une littérale et littéraire, comme je l’ai indiquée, — l’autre, littérale aussi, mais qui ne se soucierait que des exigences de la musique, et qui ne craindrait pas de sacrifier à ces exigences la syntaxe, pour placer chaque fois que cela est nécessaire, et sans une seule exception, le mot sous le mot et sous la note. […] Nous n’ignorons pas que l’on a parfois expliqué ce prélude en donnant aux motifs qui le composent la signification dramatique révélée pendant le cours de l’action, mais nous n’admettons pas le secours de ce contexte tout artificiel et nous ne croyons pas devoir accorder à la musique du prélude, que Wagner a naturellement placée avant toute manifestation définie de sa pensée, avant le drame, le sens si clair qu’elle prendrait si l’on possédait déjà l’œuvre entière qui nous est encore absolument étrangère. […] Hoffart de Munich achève un buste colossal de Wagner en marbre de Carrare ; le buste sera placé dans une niche de la maison Heckel, à Maanüeitn, eu Wagner a reçu pendant quelque temps l’hospitalité de son ami Emil Heckel.
Il n’a trouvé à placer sa copie que dans les journaux démocratiques. […] Entre les deux tables est placé un grand divan, couvert de la perse qui garnit tout le rez-de-chaussée, et met aux plafonds et aux murs son vert d’eau, fleuri de fleurs roses et bleues. […] Ces deux grands tableaux, placés aux deux côtés de la porte de sortie, représentent tous deux des paons : l’un est de Philippe Rousseau, l’autre de Monginot. […] » Mercredi 2 décembre Ce soir, chez la princesse, en mangeant ma soupe, je dis à Flaubert, placé près de moi : « Je vous fais mon compliment d’avoir retiré votre pièce.
Mais durant cet intervalle s’était venu placer un événement qui fut décisif dans sa vie et qui brisa dès le commencement sa carrière. […] Les grâces et les qualités rares de cette jeune personne, sa distinction naturelle, l’avaient mise, même dans ce monde de cour, sur un pied tout différent de celui où la plaçaient sa condition et sa naissance.