Il voit ses arbres qui grandissent, ses granges bien remplies, ses greniers qui plient sous le poids de leurs richesses, et ses moissons pareilles à des vagues ondoyantes ; et alors il s’écrie avec orgueil : La splendeur de ma maison, ferme comme les fondements de la terre, brave la puissance du malheur. […] Dans son aveugle fureur il s’élance avec le bruit de la foudre, déchire la terre qui l’entoure, et, pareil aux gueules de l’enfer, vomit la flamme dévorante. […] Que ses premiers accents soient des accents de paix. » XIV Le seul défaut d’un pareil poème c’est d’être à la fois pensé, décrit et chanté. […] Nous n’avons rien de pareil en France.
« On imagine facilement dans quelle consternation nous jeta un pareil message. […] Le comte de Cobenzel, consterné, accourut de suite vers moi, et se mit à me prier, à me supplier d’inventer quelques moyens pour détourner une pareille calamité. […] Je ne lui cachai point ce que nous avions fait pour éviter la publicité d’un pareil choc ; je lui communiquai notre demande afin de ne pas être invités, demande restée sans effet. […] Je m’empressai de décliner avec gratitude une pareille offre.
Mais c’est dans la conclusion du poème de 1852 comparée à celle du poème de 1848 que se manifeste de la façon la plus éclatante la profonde différence qui existe entre ces deux œuvres, si pareilles à première vue. […] Houston Stewart Chamberlain, dans son article sur la traduction de la Walküre, a expliqué quelles raisons absolues interdisent à tout Wagnérien une pareille tentative. […] J’imagine qu’un succès pareil doit suffire aux plus ambitieux, sinon aux plus difficiles. […] Quant au wagnérisme de nos Wagnériens, j’imagine qu’il est sincère et intelligent ; qu’il ne leur vient point du désir d’être à la mode, mais de l’impérieux appel de leurs âmes d’artistes : j’imagine encore qu’il les porte à voir en Wagner autre chose qu’un harmoniste très habile, un César Franck allemand, sans pareil pour les tours de force : autre chose aussi qu’un auteur de mélodies sensuelles à la façon de Schumann ou de M.
Le plus étrange est sans doute qu’il soit nécessaire de se targuer de pareille conception, qui part, comme nous le verrons, d’une loi naturelle mais c’est nécessaire, à l’heure présente, où une « réaction » poétique et contre le mouvement « Symboliste » et contre l’action de la « Poésie scientifique », a été organisée au nom du moindre-effort… « La mesure du vers est prescrite par la loi du moindre effort », a écrit le principal quoique souvent occulte organisateur de cette régression universitairement et mondainement patronnée3, Sully-Prudhomme. […] Il est pourtant aisé, à mon avis, à l’aide d’une pareille documentation (mais personne ne s’en donna la peine)13, de déterminer nettement le principe qui est double et donne naissance à une double évolution. […] Or, l’Emotion se dénonce muettement par le geste : toute émotion se répète de mouvements sensiblement pareils et égaux. […] Pareilles réponses venues de la pensée Etrangère se rapprocher des constatations d’une tendance progressive et de réalisations plus ou moins caractérisées en France, suscitent peut-être un avertissement de sanction… Et, c’est hier qu’en son discours de réception à l’Académie, M.
2 janvier Il me revenait, l’autre nuit, ne dormant pas, une impression de panorama de bataille, impression profonde, étrange, effrayante, pareille à celle que feraient un orage suspendu, un tumulte glacé, un chaos muet et mort. […] Elle est coiffée d’un filet couleur feu, elle porte une robe agrémentée de dessins légèrement cabalistiques, et est couverte de bijoux pareils à des amulettes : un costume de nécromancienne vivant dans le monde des peintres. […] L’autre, un chignon de cheveux mordu par un peigne fait de grecques d’or, une nuque ronde comme un fût de colonne ; et de là s’abattant dans une rondeur polie de marbre, les épaules, les omoplates, qui, par la pose un peu renversée de la femme, fuient et s’enfoncent dans la robe, avec des repliements pareils à des courbes d’ailes, des épaules qui donnent vraiment à l’œil la caresse d’une sculpture. […] Elle a le front petit, étroit, bombé, les sourcils forts, un peu plantés au hasard et se reliant à travers le haut du nez, le nez fin de ligne, mais canaille, mais ayant, au bout, le retroussement faubourien, la bouche petite, avec des fossettes aux coins, quand elle rit, les dents qui sont blanches, séparées comme si elles étaient limées, les pommettes pareilles à des pommettes fardées avec de la brique, d’un rouge qui annonce un mauvais estomac, se nourrissant de cochonneries, la peau épaisse et tiquetée sur un fond de hâle, une peau restée une peau de campagne, en dépit de toute la parfumerie parisienne.
Quel dommage, quelle perte qu’une pareille intelligence d’observateur et de physiologiste, n’écrive pas un livre dont il nous donnait, ce soir, un si curieux morceau sur les effets moraux des maladies de poitrine : un livre dont la première ligne n’a pas été encore écrite, un livre qui serait une clinique médico-littéraire de ces maladies de foie, de cœur, des poumons, si liées et si attenantes aux sentiments et aux idées du malade, et présenterait toutes les révolutions de l’âme dans la souffrance du corps ! […] Dans un sentiment de hauteur et de femme du monde, elle se plaignait spirituellement, ce matin, d’avoir à partager avec de pareilles femmes, la société, la pensée de ses amis, d’hommes comme Sainte-Beuve, Taine, Renan, lui volant vingt minutes, lorsqu’ils dînaient chez elle, pour aller les porter chez cette fille. […] * * * — Nul en ce monde n’est le pareil et l’égal d’un autre. […] 30 décembre Vu ce soir, rue de Courcelles, Claude Bernard, pareil à un spectre de la science.
Jadis, même dans la plus vaste de nos œuvres, dans L’Éducation sentimentale, si l’on ne conçoit, en effet, comme un tout La Comédie humaine ou Les Rougon-Macquart, un homme ne s’est ainsi attaqué à la tâche de donner une image adéquate et compacte de la vie, avec une pareille et si forte ardeur à saisir tout l’existant d’un coup, à le transcrire et le consigner perçu dans son extension matérielle et idéale, de temps et d’espace, de beauté, de grâce, d’énergie, de violence, de pathétique, de pensée. […] Cet art nouveau qui rend la vie en ce qu’elle est par essence une transition, un écoulement, une lente combustion aux mille figures de braises peu à peu cendrées, se manifeste avec une perfection encore inférieure dans le grand œuvre de Tolstoï, La Guerre et la Paix ; rien n’y est plus merveilleusement identique au réel que la croissante, la graduelle transformation des âmes, toujours pareilles à elles-mêmes, toujours nouvelles dans un devenir déployé pli à pli. […] L’œuvre de Tolstoï présente des individus reproduits avec leur caractère essentiel d’êtres uniques, qui n’ont ni ne sont des modèles et des pareils ; saisis ainsi par de merveilleux dons d’observation directe dans ce qu’ils ont de différent et de particulier, ils sont rendus de même et excellemment dans les caractères généraux par lesquels ils participent à la vie, le nombre infini des manifestations, les variations de ces manifestations selon le temps et l’occasion. […] L’homme physique et psychique. — L’écrivain de cinquante-cinq ans qui, après avoir composé de pareilles œuvres, s’adonne aujourd’hui à de telles besognes avec le vain projet de moraliser les humbles, — comme si rien moralisait que la vie même, les dures faits, — a franchi dans sa carrière les mêmes étapes que dans l’évolution de sa pensée.
[Les indépendants] LES INDÉPENDANTS — la longue galerie surchargée de toiles, l’intestin grêle en suspend aux demi-lunes de ses replis, beaucoup d’une non pareille beauté, du buffet à l’architrave où se dore l’Instruction primaire. […] L’être qui naît donne à son corps germe sa forme parfaite, baudruche de son âme, la sphère : puis le voilà parti en différenciations rameuses et compliquées, jusqu’à ce que, le beau ressouvenu, il libre derechef en sa primordiale (ou une pareille) sphéricité. […] Sous son archet la sphérique contrebasse s’éveille en ces mots, luisant pareils sur l’image aux replis d’une vouivre tanguée de fleurs de lys ; LA QUADRUPLE CONTRAINTE DE L’ENFER PAR LAQUELLE J’AI FORCE LES ESPRITS A M’APPORTER CE QUE JE DESIRAIS. — Et les onze masques bleus sont cloués étiquetés par chacune de leurs quatre oreilles, après qu’ils ont obéi. […] Ceux qui savent ouïr entendront que nulles murailles, nulles grilles, nulles barrières ne défendent les approches du château de granit lourd, mais l’effroi ininterrompu des douves noires, pareilles au carcan dont on a serré la tête d’un saint Jean-Baptiste couronné, avant de la déposer dans un plat vert.
On comprend quelle richesse, et quelle variété, et quel pathétique, et quel mystère un pareil texte d’épopée fournissait au poète, s’il y avait eu un poète, ou si j’avais été moi-même ce poète digne de concevoir et de rendre en chants une pareille inspiration. […] Ni Homère, ni Virgile, ni Shakespeare n’ont en si peu de notes de pareils accents. […] C’est pendant quarante ans d’une pareille vie que la traduction et les notes de M.
» Virgile, l’une d’entre ces âmes, est reconnu par ses pareils Gloire au souverain poète ! […] Ni Homère, ni Virgile, ni Shakespeare n’ont en si peu de notes de pareils accents. […] » Ce sont de pareilles peintures, véritablement homériques, qui éblouissent ou charment à chaque instant les yeux, presque à chaque page du Purgatoire. […] Si Dante avait beaucoup de pareilles inspirations, il aurait réuni à la sauvage rudesse du pinceau de Michel-Ange la suave innocence de la palette du Corrège.
Pour que le nombre en aille croissant à mesure que j’avance, il faut bien que je retienne les images successives et que je les juxtapose à chacune des unités nouvelles dont j’évoque l’idée : or c’est dans l’espace qu’une pareille juxtaposition s’opère, et non dans la durée pure. […] Mais comment expliquer une pareille genèse sans une intervention active de l’esprit ? […] Mais une pareille définition renferme un cercle vicieux, ou tout au moins une idée bien superficielle de la durée. […] Pas tout à fait, sans doute, parce que nous conserverions l’idée d’un espace homogène où les objets se distinguent nettement les uns des autres, et qu’il est trop commode d’aligner dans un pareil milieu, pour les résoudre en termes plus simples, les états en quelque sorte nébuleux qui frappent au premier abord le regard de la conscience.
Ce n’est point devant les Villeroi, les Fleury, les du Maine, devant ces vieillards et ces sages, et ces fidèles de l’ancien règne, tous ces tuteurs du royal enfant, qu’il se fût permis une pareille inconvenance ; mais, en parlant pour la paix contre les conquêtes, il exprimait le sentiment universel, celui que ces hommes prudents avaient été des premiers à partager avec tous. […] retentissaient de toutes parts : « Jamais, dit l’Estoile, ne vit-on un si grand applaudissement de peuple à roi que celui qui se fit ce jour à ce bon prince partout où il passa. » On le faisait remarquer à Henri IV, qui répondit en secouant la tête : « C’est un peuple ; si mon plus grand ennemi était là où je suis, et qu’il le vît passer, il lui en ferait autant qu’à moi et crierait encore plus haut qu’il ne fait. » On cite une réponse toute pareille de Cromwell ; mais dans la bouche de Henri IV le mot, ce me semble, a encore plus de poids.
41 On pourrait faire pareil rapprochement de lui à Montaigne dans une quantité de pages ; ce que le vieux Sorel avait déjà remarqué, et ce qui a fait dire à Balzac, je crois, que Charron n’était que le secrétaire de Montaigne et de du Vair. […] Honnête homme, écrivain probe, et par-dessus tout admirateur passionné de Montaigne, Charron est aussi loin d’une telle ambition qu’incapable d’un pareil procédé ; il ne vise qu’à mettre les pensées qu’il admire et qu’il accueille dans un plus beau jour et dans un ordre plus exact, pour les répandre et les faire réussir auprès d’un plus grand nombre d’esprits ; il les range mieux pour les faire pénétrer.
Ils ont, pense-t-il, plusieurs choses pareilles et communes, et ont aussi des différences, mais non pas si fort éloignées et dispareilles qu’elles ne se tiennent : l’homme n’est du tout au-dessus, ni du tout au-dessous. » Il fait une cote mal taillée, et voilà une sorte d’égalité établie. […] Il y en a eu en l’Antiquité, mais il ne s’en trouve presque plus. » Il dira de Scipion accusé et dédaignant de se défendre : « Il avait le cœur trop gros de nature pour se savoir être criminel, etc. » Que ces expressions soient à lui ou primitivement à Montaigne, il a le talent de les poursuivre et de les continuer ; il est homme à en trouver à son tour de pareilles, et qui ne déparent pas celles qu’il tient de l’original.
Je pars jeudi pour aller à Pons, où je serai plus près de vous ; mais je n’y ferai guères de séjour… Mon âme, tenez moi en votre bonne grâce ; croyez ma fidélité être blanche et hors de tache : il n’en fut jamais sa pareille. […] Henri IV n’est qu’un homme pareil à beaucoup d’autres, plus distingué seulement par l’ensemble ; il est de ceux qui mûrissent, qui se forment successivement et s’achèvent ; il a ses saisons, il fait ses écoles et ses apprentissages.
L’on dort souvent plus mal parmi les délices sur de bons matelas, que sur des gabions ; et n’y a de pareil repos que celui qui s’acquiert avec beaucoup de peine. […] La France était si heureuse durant sa vie, que depuis douze cents ans elle n’avait joui d’une pareille félicité. » Rohan prévoit tous les maux qui vont recommencer, toutes les ambitions qui s’aiguisent déjà : En sa vie, il (Henri IV) contenait par son autorité les méchants : en sa mort, toute crainte de mal faire est ôtée, et semble que toute liberté soit permise aux méchants.
Nous sommes obligés de connaître Rome, comme des petits-fils de connaître leur vieille mère. » Il montrait que ce n’est pas tant à l’Université qu’il faut s’en prendre des maladies morales de la jeunesse qu’aux familles elles-mêmes, à l’esprit public et à l’air vicié du dehors, à la littérature enfin ; et faisant allusion à la grande plaie, selon lui régnante, au roman, il appelait de ses vœux un roman pareil à Don Quichotte, c’est-à-dire qui mît à la raison tous les mauvais romans du jour ou de la veille, et en sens inverse de Don Quichotte ; car, en ce temps-là, c’était la chevalerie, avec sa fausse exaltation idéale, qui était la maladie à la mode, et du nôtre c’est le contraire : « c’est le goût du bien-être personnel, c’est l’amour des jouissances positives, c’est l’égoïsme, c’est Sancho, en un mot, et non pas Don Quichotte. […] Ainsi pour la thèse de Rigault : la Faculté ne s’était jamais vue à pareille fête. — Cela se passait en décembre 1856.
Je suppose que le suffrage de tous les gens de lettres assemblés (j’ai la faiblesse de croire assez au suffrage de tous en pareil cas) eût à prononcer pour lui désigner un successeur, — je mets hors de cause, bien entendu, les auteurs dramatiques, membres déjà de l’Académie, qui choisirait-on ? […] Albert de Broglie a-t-il pour lui une pareille clameur publique ?
Il est bien plus large et bien plus long que le Pont-Neuf de Paris : et l’on ne peut s’empêcher de savoir bon gré à celui qui conseilla à ce prince de vendre ce pont ou d’acheter une rivière… » Ce Mançanarès tout poudreux est revenu fort à propos en idée au savant et délicat Boissonade dans je ne sais plus quel commentaire, pour lui servir à justifier une expression pareille qu’on rencontre chez les auteurs anciens et qui semblait invraisemblable ; ainsi, le pulverulenta flumina de Stace est vrai au pied de la lettre. — Un jour qu’un spirituel voyageur français (Dumas fils) était à Madrid, et que, mourant de soif, on lui apporta un verre d’eau, c’est-à-dire ce qu’on a de plus rare : « Allez porter cela au Mançanarès, dit-il, ça pourra lui faire plaisir. […] » Quand on changea la camarera-mayor et que la reine à bout de patience eut pris sur elle de demander son éloignement au roi, celui-ci lui répondit d’abord : « Qu’on n’avait jamais fait dans le palais un pareil changement ; que cependant, si elle le souhaitait absolument, il trouvait bon qu’elle eût une autre camarera-mayor, mais qu’elle devait bien penser au choix qu’elle voulait faire, parce qu’après ce changement, il n’y aurait plus moyen d’en faire un second. » Cette sorte de stupidité d’un prince sur qui les raisons ne pouvaient rien se tournait en toute occasion contre la France.
Malgré cela, elle pourra bien, auprès de beaucoup de personnes, ne pas tant briller que sa cadette : mais d’autres sauront bien connaître son mérite. » Il faut, en vérité, qu’il y ait bien peu de chose dans une Correspondance pour qu’on en soit réduit à y relever un pareil trait comme saillant. […] Le vrai successeur direct d’un grand homme c’est son égal et son pareil dans l’âge suivant.
Les liens de l’estime et de la confraternité ne peuvent plus exister entre nous et ceux qui professent des principes contraires, et si l’honneur pouvait être solidaire entre des hommes qui exercent la même profession à des distances Considérables, je me hâterais de protester contre un pareil abus, et je vous dirais hautement : L’avocat qui « chargé volontairement. de défendre un guerrier traître et rebelle à son roi, s’oublie jusqu’à justifier l’action en elle-même, qui cite comme un titre de gloire pour l’accusé le nom d’une bataille (celle de Waterloo) où il acheva de se rendre criminel en combattant contre son maître ; qui invoque à son secours le témoignage d’autres rebelles et les excite à rappeler les moyens qu’ils avaient pour forcer leur roi à la clémence ; l’avocat qui, s’entourant de honteux détours, de méprisables subterfuges, d’ignobles entraves, enlève ainsi au prévenu, autant qu’il est en lui, son dernier honneur, celui du courage, cet avocat a perdu son titre à nos yeux : je me sépare à jamais de lui. » On a beau dire que tout moyen est bon à un avocat pour sauver son client, M. de Martignac passait ici toute mesure, et il est difficile d’admettre qu’il n’obéissait pas lui-même, en s’exprimant de la sorte, à un accès de la fièvre politique qui sévissait partout autour de lui. […] M. d’Argenson, peu orateur et mal préparé aux luttes de la tribune, ne sut pas trouver alors dans son indignation un de ces cris puissants comme en eut trouvé en pareille crise une âme d’orateur.
Puissent ceux qui les ont vus ne jamais revoir de pareils temps ! […] La réforme accomplie dans de pareils termes eût ôté lieu et prétexte à toute révolution.
et tous les grands princes ne tiennent pas ensemble pour empêcher un malheur pareil qui tombera un peu plus tôt ou plus tard sur tous ! […] « … Il serait bien malheureux que le repos de l’Europe dépendît de deux puissances si connues dans leurs maximes et principes, même en gouvernant leurs propres sujets ; et notre sainte religion recevrait le dernier coup, et les mœurs et la bonne foi devraient alors se chercher chez les barbares. » Elle fait un léger mea culpa sur l’affaire de la Pologne, sur ce partage où l’Autriche s’est laissé induire (le mot est d’elle), en se liant avec ces deux mêmes puissances qu’elle qualifie si durement ; elle a l’air d’en avoir du regret ; et l’on entrevoit pourtant, par quelques-unes de ses paroles, que si pareille chose était à recommencer, et si l’Autriche, abandonnée d’ailleurs, n’avait point d’autre ressource qu’une telle alliance, elle pourrait encore la renouer sans trop d’effort et jouer le même jeu, en se remettant à hurler avec les loups : « Car je dois avouer qu’à la longue nous devrions, pour notre propre sûreté ou pour avoir aussi une part au gâteau, nous mettre de la partie. » La femme ambitieuse laisse ici passer le bout de l’oreille.
La perspective d’une pareille tante n’était pas engageante pour un dauphin de France. […] Je suis sûr que toute la France en aura beaucoup aussi, et qu’on ne s’attend pas à lui trouver tant de grâce et une figure aussi aimable. » Et au maréchal, plus gaillardement et en fin connaisseur, il dira, tout compliment à part (27 décembre) : « Je l’ai trouvée réellement charmante ; ce n’est point du tout cependant une beauté, mais c’est toutes les grâces imaginables : un gros nez, de grosses lèvres fraîches, les yeux du monde les plus vifs et les plus spirituels, et enfin je vous assure que, s’il y en avait de pareilles à l’Opéra, il y aurait presse à y mettre l’enchère.
Dans un tel ordre de choses, il fallait que les patriciens se respectassent mutuellement pour en imposer au reste de la nation ; il fallait obtenir une estime de durée ; il fallait que chacun eût des qualités sérieuses et graves, qui pussent honorer ses pareils, et servir à leur existence, autant qu’à la sienne propre. […] Il serait hasardé de vouloir garantir qu’il ne se trouverait pas dans des recherches pareilles une exception à la règle générale ; mais une observation de ce genre se fonde sur un très grand nombre d’exemples ; et il est certainement très probable que les Romains du temps de la république n’ont point encouragé les tragédies qui avaient pour sujet les propres événements de leur histoire.
il est aussi délibéré « plagiaire » que Molière, avec une fortune pareille. […] On concevra facilement quel instrument il lui a fallu pour écrire une pareille œuvre, et l’on se demandera comment la langue de Marot a pu suffire à une si prodigieuse tâche.
Comment aurais-je confiance en un pareil portrait, quand je vois à ce point percer le rhéteur, l’écrivain amoureux de la métaphore et du redoublement ? […] Mais, quoi que j’aie pu dire à M. de Lamartine ce jour-là, et quand même, à l’exemple de tant d’autre il m’aurait échappé en parlant quelque sottise, qu’a de commun, je vous prie, un pareil propos avec un article de critique aussi motivé que celui qu’on vient de lire, et dans lequel il se trouve d’ailleurs, ce me semble, d’assez beaux restes d’admiration ?
L’artiste (si l’on ose employer ce mot en pareille matière), le metteur en œuvre chez Portalis fait un peu défaut quand il écrit : l’honnête homme n’en était que plus à nu quand il parlait. […] [NdA] Montesquieu a dit quelque chose de pareil dans la cxxxiv ͤ des Lettres persanes.
Rarement on vit rien de pareil. […] Rien ne montre mieux que le livre de L’Angleterre politique la misère du journalisme qui se croit tout permis, et qui écrit l’histoire de la minute qui passe, et la misère, plus profonde encore, d’une pareille histoire !