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1996. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 163

Les meilleurs Ouvrages qui ont paru sous son nom, seroient précisément ceux qui ne lui appartiendroient pas, à en croire des personnes qui l’ont beaucoup fréquentée.

1997. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 456

On a de celui-ci une Bibliotheque des Auteurs de Bourgogne, en deux volumes in-folio, qui, quoique fort vantée, nous a toujours paru un des plus mauvais Ouvrages de ce genre.

1998. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

Un livre qui paraît n’est pour nous qu’un accident journalier : c’était un événement du temps de Chénier. […] Montaigne, c’est lui-même qui l’a dit, n’en refusait aucune qui lui parût propre à recevoir et à rendre énergiquement sa pensée. […] Il n’y paraît pas. […] Le dégoût des misères et des laideurs modernes le jette dans un spleen à faire paraître Young folâtre. […] Ils ont paru, ils disparaissent.

1999. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857

Ce que celui-ci sait d’un genre, est à son avis tout ce qu’on en peut savoir ; renfermé dans sa sphere, sa vûe est pour lui la mesure des possibles ; dépourvû de modeles & d’objets de comparaison, il rapporte tout à lui même ; par-là tout ce qui est hardi lui paroît hasardé, tout ce qui est grand lui paroît gigantesque. […] Dans la Pharsale, Afranius lieutenant de Pompée voyant son armée périr par la soif, demande à parler à César ; il paroît devant lui, mais comment ? […] Ce feu, dit-on, n’a qu’à paroître dans les endroits où manque tout le reste, & fût-il environné d’absurdités, on ne le verra plus. […] Ce prestige de l’art paroît d’abord inconcevable ; mais dès qu’on remonte à la cause, on n’est plus surpris de l’effet. […] Il plut du sang ; cette image lui paroît encore foible.

2000. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Beauclair, Henri (1860-1919) »

Rodolphe Darzens Il débuta par une plaquette, l’Éternelle chanson (1884), qui contient des triolets d’une jeune et saine gaîté ; puis parurent les Horizontales (1884), recueil de parodies humoristiques ; enfin Pentecôte (1885), poème rustique plein de saveur.

2001. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Buffenoir, Hippolyte (1847-1928) »

Buffenoir nous paraît être proche parente de celle d’Alfred de Musset, et c’est, selon nous, le meilleur compliment qu’on puisse lui faire.

2002. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mariotte, Émile »

Du moins, ô pauvre ami foudroyé dans l’orage, Qui souffres et combats avec tant de courage, Je veux, comme un témoin, paraître à ton côte.

2003. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Valette, Charles (1813-1888) »

Ruben Dans un temps où la mode d’aujourd’hui fait si bien justice de la mode d’hier, on a pu parfaitement se hasarder à publier les poésies de Charles Valette, non seulement celles qui ont paru à une époque déjà reculée, mais encore celles qui étaient restées manuscrites.

2004. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 284

Beroald ou Beroalde de Virville, [François] Chanoine, de S.Gratien de Tours, mort vers l’an 1710, Auteur de l’Ouvrage le plus extravagant & le plus obscene qui ait paru depuis celui de Rabelais ; il est intitulé Moyen de parvenir.

2005. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 506

On lui attribue une Production infame, connue sous le nom d’Aloïsia Toletana ; mais s’il est assez vraisemblable qu’il ait pu ramasser les ordures qui font la base de cet horrible Ouvrage [le plus dangereux pour les mœurs qui ait paru en aucune langue], il n’est guere croyable qu’un homme qui écrivoit si mal en François, ait été capable d’orner de toutes les graces de la belle Latinité ces Dialogues orduriers.

2006. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

« Le costume des femmes syriennes lui parut incommode, et propre seulement à la vie sédentaire et intérieure ; l’habit européen l’exposait trop à la curiosité et à l’attention des Druses ; elle adopta donc les vêtements des hommes du pays. […] Je remarquai, avant tout, ses vêtements d’homme asiatiques, dont l’adoption, l’avouerai-je, ne me parut pas ridicule ; bientôt même mes yeux et mon esprit s’y habituèrent au point d’oublier le sexe de mon hôte, et ce n’était pas l’habit seul qui prêtait à l’illusion. […] Quelques arcs et deux carquois remplis de flèches étaient suspendus aux murs ; sur un côté du divan paraissait un grand tableau représentant un cheval libre franchissant un torrent, et, derrière le cadre, je reconnus un portrait de Bonaparte presque entièrement dérobé à la vue. […] « — Non, Madame, répondis-je ; je voulais voir lady Stanhope, et, sous quelques vêtements qu’elle paraisse à mes yeux, j’espère que mon hommage aura pénétré jusqu’à son cœur. […] Il a abdiqué sa gloire par lassitude, la couronne lui a paru trop pesante, il l’a laissée tomber de son front ; une main fort habile et armée l’a ramassée ; le peuple s’est refait soldat sous cette main, nous recommençons le passé !

2007. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

« — Il ne me paraît pas, répondit Ctésippe. […] VIII « La pompe formée par nos compatriotes me parut belle, et celle des Thraces ne l’était pas moins. […] « Je ne l’avais pas vu depuis longtemps, et il me parut bien vieilli. […] Il ne paraît pas qu’en cela Platon ait montré plus de bon sens pratique qu’il n’en a montré dans sa législation. […] Elle saura bien changer son gouvernement comme un vêtement à sa taille, retirer à soi le pouvoir quand il lui paraîtra la conduire hors de sa voie ; redevenir république quand il lui faudra la force unanime et irrésistible du peuple pour opérer ces grands changements devant lesquels la monarchie, conservatrice de sa nature, faiblit ou recule ; reprendre la monarchie quand elle redoutera le radicalisme, qui compromet tout en exagérant tout ; le gouvernement représentatif quand il faudra délibérer et transiger ; la dictature quand il faudra pacifier ; le gouvernement militaire quand il faudra combattre.

2008. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

XVII Arrivé à Strasbourg, triste, malade, humilié de sa disgrâce en Prusse, il parut hésiter longtemps sur le choix de l’asile où il irait achever de vivre. […] Il parut chercher une habitation dans le voisinage ; mais la froideur de l’archevêque de Lyon, autrefois son ami, maintenant son observateur hostile, et le saint murmure d’un clergé menaçant dans une ville fanatique, le forcèrent à renoncer à ce périlleux séjour. […] Ces montagnes lui parurent les degrés de l’enthousiasme et les remparts de la liberté. […] Il était anti-chrétien, parce que les dogmes du christianisme, selon lui altérés et viciés par la crédulité populaire, lui paraissaient être une usurpation de l’homme sur la divinité pure ; mais il abhorrait les symboles, les regardant comme des ombres de Dieu présentés aux hommes pour Dieu lui-même. […] Le jour où cette indépendance, qui ne peut pas être éloignée et que les hommes de philosophie libre désirent ardemment, sera venue, ce jour-là seulement l’influence définitive de Voltaire sera fixée, et il ne restera de son nom et de son œuvre que ce qui doit en rester pour l’immortalité, c’est-à-dire : Un poëte lyrique sans flammes, sans ailes, sans enthousiasme ; Un poëte dramatique doué d’une certaine illusion théâtrale, mais d’un style au-dessous de Corneille, de Racine, style de parterre, qu’on peut entendre avec plaisir, mais qu’on ne peut relire avec admiration ; Un poëte badin au-dessous d’Arioste ; Un poëte familier égal à Horace ; Un historien inférieur à Thucydide, à Tacite, à Gibbon, à Montesquieu, sans profondeur dans les jugements, sans pathétique dans les sentiments, sans couleur et sans chaleur dans le récit, mais clair, rapide, sensé, judicieux, élégant, sincère, instruisant beaucoup, amusant toujours, ne trompant jamais son lecteur ; Un écrivain de lettres familières, tel qu’il n’en parut jamais dans l’antiquité ou dans les temps modernes, supérieur à Cicéron en facilité de style, égal en charme, en souplesse, en naturel à madame de Sévigné elle-même, féminin par la grâce, viril par le grand sens de ses lettres ; c’est là qu’il faut le chercher tout entier, ses imperfections sont dans ses œuvres, son génie est dans sa correspondance ; homme à la toise de beaucoup d’autres hommes si on le mesure quand il est vêtu, homme incommensurable en déshabillé ; Un polémiste dont on ne peut comparer l’éloquence aux éloquences de Cicéron, de J.

2009. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

La Philosophie noyée comme Clarence au fond de ce gros livre, mais qui n’est pas du malvoisie, paraîtra si redoutable à ceux qui ne s’y connaissent pas et si clairement mince et superficielle à ceux qui s’y connaissent, que personne, d’ici ou de là, ne pensera à sérieusement la discuter. […] » Et, comme à Rousseau, c’est l’embarras sur la question qui lui paraît la découverte. […] Il l’a dit, à ce qu’il paraît, et je l’en estime de l’avoir dit : « c’est un original ». […] Il n’y a que les blasés du xviiie  siècle, les écœurés de plaisir de ce temps libertin, qui aient pu donner du génie à Rousseau, à ce déclamateur qui parlait parmi eux de vertu comme Diogène ou Antisthène chez Laïs, et par reconnaissance d’une sensation nouvelle qui leur paraissait piquante. […] Quelque chose avait, je crois, paru déjà du livre posthume qu’on a publié.

2010. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

. — Ma mère y eut grand regret, mais il n’y parut jamais. » Je le crois ; on se taisait sous un pareil maître. — Il se faisait justice, impétueusement, impérieusement, lui-même, avec l’épée, comme sous Henri IV. […] À la cour il l’est encore : il aime le temps passé qui paraît gothique ; il loue Louis XIII en qui on ne voit d’autre mérite que d’avoir mis Louis XIV au monde. […] Le roi sourit, salua, parut bienveillant ; Saint-Simon demeura à la cour, sans charge, au bon point de vue, ayant le loisir de tout écouter et de tout écrire, un peu disgracié, point trop disgracié, juste assez pour être historien. […] Quand on a lu Saint-Simon, toute histoire paraît décolorée et froide. […] « Il versait des larmes pour ainsi dire sanglantes, tant l’amertume en paraissait grande ; il poussait non des sanglots, mais des cris, mais des hurlements.

2011. (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »

Il existe d’autres forces, telles que les affinités chimiques, que jusqu’ici la science avait paru considérer comme étant sui generis, irréductibles soit aux lois de la physique, soit à plus forte raison aux lois de la mécanique. […] N’est-ce pas le progrès même des sciences positives qui paraît devoir aboutir à ce résultat ? […] La nature paraît peuplée de forces spontanées qui commandent aux lois de la matière inorganique. […] III Que nulle spéculation ne puisse ébranler la solidité des enseignements de la conscience, c’est un point qui nous paraît acquis à la discussion. […] Le pouvoir individuel de faire le bien a paru si borné, si misérable, au milieu des tempêtes et des naufrages des masses, qu’on ne veut plus regarder qu’aux mouvements généraux et aux évolutions lentes du genre humain.

2012. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XL » p. 166

En parlant des écrivains français dont la réputation est assez bien assise pour être hors d’atteinte, le Journal du Léman paraît désirer pourtant qu’on les juge, c’est ce que nous faisons.

2013. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Avertissement »

Avertissement En réimprimant une fois encore ces Portraits contemporains, je m’attacherai, tout en y ajoutant çà et là quelques mots et parfois une ou deux pages, à les maintenir dans leur première mesure : ce ne sont point des portraits complets et définitifs, ce sont des portraits faits à une certaine date, à un certain âge ; ils nous rendent aussi fidèlement que je l’ai pu les originaux, tels qu’ils étaient à ce moment, ou tels qu’ils me parurent.

2014. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « [Préface] »

[Préface] Quand parut la première édition de cet ouvrage, la psychologie anglaise contemporaine était à peu près inconnue en France.

2015. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 115

Quoique son style commence à paroître un peu suranné, ses Traductions sont si bien écrites, les tours en sont si élégans, les expressions si vives & si hardies, qu’on pense lire l’Original.

2016. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 171

La calomnie doit paroître odieuse, à proportion de ses efforts pour rendre ses noirceurs plus piquantes aux yeux de la malignité.

2017. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 489

Mahomet II, qu’il donna en 1714, eut des succès dans sa nouveauté, & est resté depuis dans le plus profond oubli : la foiblesse du cinquieme Acte est la principale cause qui a empêché cette Piece de paroître.

2018. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

Il paroît, par ses Lettres, que Chevreau étoit en commerce avec les Poëtes & les Erudits de son temps, sur-tout avec Madame la Comtessede la Suze, dont il se montre Adorateur passionné.

2019. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 136-137

Sans la singularité d’un stratagême dont il s’avisa, son nom ne seroit pas plus connu que ses Poésies ; mais on se ressouviendra toujours que pour donner du prix à ses Vers, il les fit paroître sous le nom imaginaire de Mlle Malcrais de la Vigne.

2020. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 485

HARDOUIN, [Jean] Jésuite, né à Quimper en 1646, mort à Paris en 1729 ; un des plus profonds & le plus singulier de tous les Savans qui aient paru dans la Littérature.

2021. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 149

Rien n’a paru de lui, depuis ses Variétés philosophiques & littéraires, qui doivent faire blâmer l’inaction de sa plume.

2022. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 258-259

Ce petit Recueil de fadeurs, qui paroît réguliérement au premier jour de l'an, avec les nouveaux joujoux, les dragées & les oranges, a été long-temps un dépôt de niaiseries & de présomption, sur-tout dans les Notes qui l'illuminoient.

2023. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 413-414

Le Dissertateur y paroît plein de sagacité, & habile Critique.

2024. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 515

Avec les talens qu'il paroît avoir, il eût pu choisir un autre genre que celui auquel il s'est attaché ; mais enfin ses petits Romans, connus sous le nom de Nouvelles, ont un but honnête ; la morale y est mise en action avec intelligence, avec sensibilité, & c'en est assez pour le justifier d'y avoir consacré son temps.

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