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1444. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »

Du chimérique dans les doctrines littéraires de Fénelon. — § VII. […] Du chimérique dans les doctrines littéraires de Fénelon. A la chimère d’une perfection impossible il faut imputer les erreurs littéraires de Fénelon, et, en particulier, ses étranges théories sur la langue et la poésie françaises. […] Sa critique littéraire va au même but que sa conduite : plaire au public, dans les écrits, par la simplicité, l’amour du vrai, comme on doit lui plaire, dans la conduite, par la vertu. […] Si nous ne sommes point touchés, comme Bossuet, du manque de convenance canonique du Télémaque, il n’est guère possible de n’y pas sentir par moments une sorte de manque de convenance littéraire.

1445. (1925) La fin de l’art

Cependant, dès cette époque, son heure littéraire était passée : elle s’écoula sous le second Empire. […] Cette gloire, qui ne se comprend plus bien, si on se met au seul point de vue littéraire, ne dura pas plus longtemps que sa première jeunesse et que son état de jeune fille. […] La culture littéraire de la France s’élabore plus que jamais en dehors de l’Université. […] Je disais peu de chose, soit que je sois devenu plus indulgent, soit que je recherche dorénavant dans les œuvres littéraires des qualités différentes de celles qui enthousiasmaient ma jeunesse. […] Quand je pense à cela, je me sens plein d’estime pour Boileau Despréaux, mais il faut bien que je me dise que si un Boileau surgissait aujourd’hui, il serait mis au ban de la société littéraire.

1446. (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146

L’orgue n’est pas le violon… » « Il nous a semblé qu’il serait d’un intérêt certain pour l’histoire littéraire de réaliser l’enquête dont M.  […] Il se mêle trop de préoccupations extra littéraires dans l’hugolâtrie de l’heure présente. […] Sachons-lui gré d’avoir fui les soi-disant écoles littéraires, de n’avoir point enfermé son génie dans des formules prétentieuses, mais d’avoir simplement écouté son cœur, et de nous avoir dit sans prétention, sans calcul, ses joies et ses tristesses, ses espérances et ses amertumes, le charme d’un souvenir heureux, le mélancolique regret des tendresses envolées. […] Certes, sa poésie, à peine littéraire, tremble et trébuche, oscille entre le vagissement et le radotage sénile ; elle est l’expression douloureusement fidèle du sang appauvri, des nerfs cassés, du cerveau affolé par la corrosion des luxures. […] Mon poète, c’est un être imaginaire et colossal, puissant et doux, en lequel se résument l’universelle bonté, le lyrisme total et toutes les supériorités humaines et littéraires dont Lamartine, Hugo, Musset, Vigny, Gautier, Leconte de Lisle ont reflété quelques rayons.

1447. (1875) Premiers lundis. Tome III « Armand Carrel. Son duel avec Laborie »

. — Relire, sur le duel d’Armand Carrel avec Laborie, la Chronique littéraire du 15 février 1833 (Premiers Lundis, t. 

1448. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Autran, Joseph (1813-1877) »

La Fille d’Eschyle parut, et jamais doutes ne furent dissipés d’une façon plus victorieuse… [Causeries littéraires (1854).]

1449. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bonnières, Robert de (1850-1905) »

Aussi bien n’est-ce ici qu’un « passe-temps littéraire », sans doute.

1450. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 343-347

& l’on étoit surpris d’entendre raconter les anecdotes littéraires & politiques du temps par un homme que les Grecs, les Romains, les Celtes, les Chinois, les Péruviens, auroient pris pour leur Compatriote & leur Contemporain ».

1451. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 104-107

pourquoi faut-il que ces titres de noblesse littéraire ressemblent aujourd’hui à ces Billets, qui, pour avoir été trop multipliés, se trouverent, à la chute du systême, des papiers stériles entre les mains des Agioteurs qui les avoient eus à si bon marché !

1452. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Préface »

Dans notre étude sur la Littérature et la Critique littéraire au xixe  siècle nous avons rencontré le problème si difficile, et d’un intérêt si général, de la conciliation de l’autorité et de la liberté, de la tradition et du changement, des lois du goût et des droits du génie ; et tout en restant fidèle à notre admiration pour les principes éternels de l’art classique, nous avons défendu la liberté de l’invention en littérature ; car ces lois éternelles elles-mêmes ne sont que l’expression des grandes inventions du génie.

1453. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Nous avons déjà dit qu’il s’était fait connaître par des articles publiés dans l’Année littéraire et dans l’Ami du Roi. […] Mais je reviens aux querelles littéraires que Geoffroy eut à soutenir. […] Le public prit une part assez vive à la discussion littéraire qui s’éleva ensuite entre Geoffroy et M.  […] Les compilateurs littéraires, les auteurs de ces rapsodies intitulées Leçons de littérature, Principes de littérature, etc., ont répété comme à l’envi cette erreur. […] Les mémoires du temps en ont parlé comme d’une anecdote littéraire, qui ne doit avoir d’importance que pour les amateurs du théâtre.

1454. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Rien ne faisait pressentir l’illustration littéraire et philosophique, à la fois tardive et soudaine, dont il allait se couronner. […] Durant ce séjour à Cagliari, ses travaux littéraires durent nécessairement s’interrompre ; il trouva pourtant moyen, sinon d’écrire, du moins d’étudier encore. […] Tout ce qui nous reste à examiner de sa carrière littéraire est là. […] Telle est ma morale en ce genre de critique et de portraiture littéraire ; c’est ainsi que j’observe les mœurs de mon sujet. […] Et nous aussi, simple historien littéraire, il est un côté par lequel nous ne saurions assez vénérer Bacon et le saluer, comme notre premier guide et inventeur.

1455. (1923) Paul Valéry

Mais l’œuvre une fois née, une fois grandie, une fois imitée, une fois critiquée, peut être classée dans une série, être pensée dans un ordre littéraire, dans une famille, avec des ascendants et des descendants. […] Il n’aurait pu y être contraint que par les servitudes du métier littéraire. […] Pour la poésie classique c’était surtout le cœur, le cœur humain, c’était aussi l’Etat et le roi, c’était même, avec Boileau, le métier littéraire. […] Non qu’ils ne soient pris, eux aussi, dans une tradition, dans une communauté et une suite littéraire. […] La fonction la plus éminente de la critique professionnelle consiste en effet à mobiliser en un seul tableau, à grouper en un même paysage, à penser en une Idée organique, un ensemble littéraire, et singulièrement une littérature nationale.

1456. (1932) Le clavecin de Diderot

Défi insuffisant, littéraire. […] Voici cinq ans, avec un minimum de dons littéraires, sans doute, eût-il pu, tout comme un autre, y aller de son petit roman sur l’inquiétude. […] Homme d’Eglise, historien et critique littéraire français, membre de l’Académie française. […] Critique littéraire et essayiste français. […] Critique littéraire français de l’entre-deux-guerres, auteur d’un ouvrage intitulé La République des professeurs (1927).

1457. (1940) Quatre études pp. -154

Écrites par des ouvriers, faits pour la foule, ces chants sont artificiels et perdus par le caractère littéraire et factice de leur expression. […] Y a-t-il une seule école littéraire qui n’ait été reçue par des ironies, par des sottises ? […] Fragments littéraires : Lenore, conte fantastique, traduit et imité de Bürger. […] Lettres de la vie littéraire d’Arthur Rimbaud, réunies et annotées par Jean-Marie Carré. […] Fusil, « Lucrèce et les littérateurs, poètes et artistes du dix-huitième siècle », Revue d’histoire littéraire, avril-juin 1930.

1458. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — E — Elskamp, Max (1862-1931) »

[Entretiens politiques et littéraires (1893).]

1459. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 100-104

Il y passe en revue la plupart des Auteurs de nos jours qui ont fait quelque sensation dans le Monde littéraire ; & si ses portraits n'ont pas toujours le mérite de la ressemblance, la touche en est du moins vigoureuse, hardie, & originale.

1460. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -

Mon frère mort, regardant notre œuvre littéraire comme terminée, je prenais la résolution de cacheter le journal à la date du 20 janvier 1870, aux dernières lignes tracées par sa main.

1461. (1888) La critique scientifique « Avant-propos »

Le premier de ces genres peut conserver son appellation primitive puisqu’il est tout d’appréciation ; quant au second, il serait bon qu’on se mît à le désigner par un vocable propre ; celui d’esthopsychologie by pourrait convenir à un ordre de recherches où les œuvres d’art sont considérées comme les indices de l’âme des artistes et de l’âme des peuples ; mais ce mot est incommode, disgracieux ; nous nous excusons de l’employer parfois et nous le remplacerons le plus souvent par le terme critique scientifique que nous opposons à critique littéraire dans un sens à préciser.

1462. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Han d’Islande » (1823-1833) — Préface de 1833 »

Pour revenir au roman dont on publie ici une nouvelle édition, tel qu’il est, avec son action saccadée et haletante, avec ses personnages tout d’une pièce, avec ses gaucheries sauvages, avec son allure hautaine et maladroite, avec ses candides accès de rêverie, avec ses couleurs de toute sorte juxtaposées sans précaution pour l’œil, avec son style cru, choquant et âpre, sans nuances et sans habiletés, avec les mille excès de tout genre qu’il commet presque à son insu chemin faisant, ce livre représente assez bien l’époque de la vie à laquelle il a été écrit, et l’état particulier de l’âme, de l’imagination et du cœur dans l’adolescence, quand on est amoureux de son premier amour, quand on convertit en obstacles grandioses et poétiques les empêchements bourgeois de la vie, quand on a la tête pleine de fantaisies héroïques qui vous grandissent à vos propres yeux, quand on est déjà un homme par deux ou trois côtés et encore un enfant par vingt autres, quand on a lu Ducray-Duminil à onze ans, Auguste Lafontaine à treize, Shakespeare à seize, échelle étrange et rapide qui vous a fait passer brusquement, dans vos affections littéraires, du niais au sentimental, et du sentimental au sublime.

1463. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XX. Des Livres de facéties, des recueils d’anecdotes & de bons mots. » pp. 381-385

Les Recréations littéraires, par M.

1464. (1932) Les idées politiques de la France

Le quartier général de la tradition, la vie active et inventive des traditions françaises, sont littéraires. […] Son élite littéraire et intellectuelle n’en reçoit pas des politiques, mais en fournit aux politiques. […] Certaine critique littéraire y prépare, certaine autre critique non. Les deux grandes générations de critiques littéraires de la seconde moitié du xixe  siècle, soit les normaliens de 1848 : Taine, Weiss, Sarcey, About, Paradol, et les vingt ans de 1870 Bourget, Brunetière, Faguet, Lemaître, ont mis des rallonges importantes de critique politique à leur critique littéraire. […] Il n’y a de culture politique quelque peu analogue a notre culture littéraire qu’à droite chez les théoriciens nationalistes, et à l’extrême gauche, sinon chez les socialistes, du moins parle socialisme.

1465. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Ernest Raynaud vient de publier à la Bibliothèque artistique et littéraire. […] Les dîners littéraires tiennent aussi une grande place dans le volume. […] Bien des pages seraient à citer de ce livre éloquent, aussi intéressant par son côté littéraire que par son importance documentaire. […] Lisez là-dessus, pour vous édifier, la plupart des jeunes revues littéraires : elles suent le pédantisme le plus âcre et la plus sotte intolérance. […] J’ai l’honneur d’être membre de la Commission de l’Histoire littéraire de la France, à l’Académie des inscriptions et belles-lettres.

1466. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

Ce divertissement interrompt tout à coup, avec des chocs et des éclairs d’armes blanches, le cours paisible du drame littéraire. […] Le nom de Catulle, qu’il a reçu à sa naissance, montre les goûts littéraires de la famille. […] Parlez donc d’un développement littéraire, qui, à travers le moyen-âge, va rejoindre le monde antique ! […] Je pourrais écrire l’histoire anecdotique du mouvement littéraire de ces dernières années et j’aurais à relever des mots épiques. […] C’est par eux que mon éducation littéraire a commencé, — pour être achevée par les romans de Mme Sand ?

1467. (1907) Propos littéraires. Quatrième série

Mais c’est du théâtre littéraire que je parlais, non du théâtre musical. […] Je ne saurais dire trop haut que, malgré tout cela, il est du plus haut intérêt et très précieux pour l’histoire littéraire. […] Le mérite littéraire en est grand. […] Il trouvait la page très digne des Mémoires, n’y faisant aucune tache au point de vue littéraire (je le crois bien !) […] L’esthète français est le rejeton d’une race qui a toujours été très littéraire et intoxiquée de littérature.

1468. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

La simplification littéraire qu’il a voulue coïncide avec une très heureuse et belle simplification morale. […] Sans érudition, le goût littéraire s’anémie ; et, refuser l’érudition, c’est se priver de mille aubaines. […] Il semble qu’il y ait là une spontanéité naturelle, et comme le premier effort de la velléité littéraire. […] Joachim Merlant : le moraliste le plus curieux de la sensibilité littéraire. […] Et l’auteur de Marfa se vit en possession d’un excellent ingrédient littéraire.

1469. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Ce n’est point à la critique littéraire qu’il appartient de le juger. […] Elle ne disparaît point dans les grands siècles littéraires. […] Ces naturalistes n’ont aucun des scrupules du goût, cette conscience littéraire. […] L’auteur n’est responsable que devant la critique artistique ou littéraire. […] Taine abuse peut-être dans la critique littéraire et artistique.

1470. (1907) Le romantisme français. Essai sur la révolution dans les sentiments et dans les idées au XIXe siècle

Quant à sa critique littéraire, elle porte, en dehors du romantisme, sur Mistral (Frédéric Mistral. Poète, moraliste, citoyen, Payot, 1918), Claudel, Péguy ou Jammes (Les Chapelles littéraires : Claudel, Jammes, Péguy, Garnier et frères, 1920). […] Le Romantisme enveloppe bien autre chose qu’une mode littéraire. […] Je ne crois pas qu’il en existe avant Adolphe de témoignage littéraire. […] Comment ce thème aussi monotone qu’inépuisable pourrait-il alimenter des genres littéraires qui ont pour objet la peinture de l’humanité !

1471. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — I. Sur M. Viennet »

Viennet est et sera l’une des originalités littéraires de ce temps-ci : “Je suis le seul homme, disait-il un jour gaiement, qui se soit relevé d’une chose dont on meurt ordinairement en France, du ridicule.”

1472. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 218-221

De tous les poëtes qui se rattachent au mouvement littéraire de 1828, M.

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