Maîtresse habile et ménagère, elle est la fortune, elle est la force, elle est la gloire ; d’elle seule vient le charme du foyer domestique ; elle donne la puissance, le sang-froid, la bonté, l’élégance ; elle protège le riche contre le gueux, elle défend le mendiant contre le riche. […] tu défigures les hommes, tu les accables de goutte et d’infirmités, tu leur ôtes la force et l’élégance ; moi, la Pauvreté, je les laisse jeunes, prestes, sobres, honnêtes, éloquents ! […] Avouez que vous avez rencontré, rarement, un poète de cette force ! […] — Nous possédons à Charenton des poètes de cette force ; ils écriraient et ils penseraient plus sagement. […] « En vérité, ses sentiments ont quelque chose de si divin, que je ne puis y penser sans être en de continuelles actions de grâces, et la marque du doigt de Dieu, c’est la force et l’humilité qui accompagne toutes ses pensées, c’est l’ouvrage du Saint-Esprit.
Jeune homme, qui vous destinez aux lettres et qui en attendez douceur et honneur, écoutez de la bouche de quelqu’un qui les connaît bien et qui les a pratiquées et aimées depuis près de cinquante ans, — écoutez et retenez en votre cœur ces conseils et cette moralité : Soyez appliqué dès votre tendre enfance aux livres et aux études ; passez votre tendre jeunesse dans l’etude encore et dans la mélancolie de rêves à demi-étouffés ; adonnez-vous dans la solitude à exprimer naïvement et hardiment ce que vous ressentez, et ambitionnez, au prix de votre douleur, de doter, s’il se peut, la poésie de votre pays de quelque veine intime, encore inexplorée ; — recherchez les plus nobles amitiés, et portez-y la bienveillance et la sincérité d’une âme ouverte et désireuse avant tout d’admirer ; versez dans la critique, émule et sœur de votre poésie, vos effusions, votre sympathie et le plus pur de votre substance ; louez, servez de votre parole, déjà écoutée, les talents nouveaux, d’abord si combattus, et ne commencez à vous retirer d’eux que du jour où eux-mêmes se retirent de la droite voie et manquent à leurs promesses ; restez alors modéré et réservé envers eux ; mettez une distance convenable, respectueuse, des années entières de réflexion et d’intervalle entre vos jeunes espérances et vos derniers regrets ; — variez sans cesse vos études, cultivez en tous sens votre intelligence, ne la cantonnez ni dans un parti, ni dans une école, ni dans une seule idée ; ouvrez-lui des jours sur tous les horizons ; portez-vous avec une sorte d’inquiétude amicale et généreuse vers tout ce qui est moins connu, vers tout ce qui mérite de l’être, et consacrez-y une curiosité exacte et en même temps émue ; — ayez de la conscience et du sérieux en tout ; évitez la vanterie et jusqu’à l’ombre du charlatanisme ; — devant les grands amours-propres tyranniques et dévorants qui croient que tout leur est dû, gardez constamment la seconde ligne : maintenez votre indépendance et votre humble dignité ; prêtez-vous pour un temps, s’il le faut, mais ne vous aliénez pas ; — n’approchez des personnages le plus en renom et le plus en crédit de votre temps, de ceux qui ont en main le pouvoir, qu’avec une modestie décente et digne ; acceptez peu, ne demandez rien ; tenez-vous à votre place, content d’observer ; mais payez quelquefois par les bonnes grâces de l’esprit ce que la fortune injuste vous a refusé de rendre sous une autre forme plus commode et moins délicate ; — voyez la société et ce qu’on appelle le monde pour en faire profiter les lettres ; cultivez les lettres en vue du monde, et en tâchant de leur donner le tour et l’agrément sans lequel elles ne vivent pas ; cédez parfois, si le cœur vous en dit, si une douce violence vous y oblige, à une complaisance aimable et de bon goût, jamais à l’intérêt ni au grossier trafic des amours-propres ; restez judicieux et clairvoyant jusque dans vos faiblesses, et si vous ne dites pas tout le vrai, n’écrivez jamais le faux ; — que la fatigue n’aille à aucun moment vous saisir ; ne vous croyez jamais arrivé ; à l’âge où d’autres se reposent, redoublez de courage et d’ardeur ; recommencez comme un débutant, courez une seconde et une troisième carrière, renouvelez-vous ; donnez au public, jour par jour, le résultat clair et manifeste de vos lectures, de vos comparaisons amassées, de vos jugements plus mûris et plus vrais ; faites que la vérité elle-même profite de la perte de vos illusions ; ne craignez pas de vous prodiguer ainsi et de livrer la mesure de votre force aux confrères du même métier qui savent le poids continu d’une œuvre fréquente, en apparence si légère… Et tout cela pour qu’approchant du terme, du but final où l’estime publique est la seule couronne, les jours où l’on parlera de vous avec le moins de passion et de haine, et où l’on se croira très clément et indulgent, dans une feuille tirée à des milliers d’exemplaires et qui s’adresse à tout un peuple de lecteurs qui ne vous ont pas lu, qui ne vous liront jamais, qui ne vous connaissent que de nom, vous serviez à défrayer les gaietés et, pour dire le mot, les gamineries d’un loustic libéral appelé Taxile Delord.
Soyez sûrs que les cendres de Gautier ont frémi de joie, à l’apparition de ce livre, et que, dans le paradis des lettrés, l’ombre de Flaubert hurle, à l’heure qu’il est, des phrases de Pierre Louÿs, les soumet à l’infaillible épreuve de son gueuloir, et qu’elles la subissent victorieusement… Enfin voilà donc un jeune, un vrai jeune — Pierre Louÿs n’a pas vingt-six ans — qui nous donne un beau livre ; un livre écrit dans une langue impeccable, avec les formules classiques et les mots de tout le monde, mais rénovés et rajeunis à force de goût et d’art ; un livre très savant et où se révèle, à chaque page, une connaissance approfondie de l’antiquité et de la littérature grecque, mais sans pédantisme aucun et ne sentant jamais l’huile et l’effort ; un livre dont la table contient sans doute un symbole ingénieux et poétique, mais un symbole parfaitement clair ; un livre, enfin, qui est vraiment issu de notre tradition et animé de notre génie et dans lequel la beauté, la force et la grâce se montrent toujours en plein soleil, et inondées d’éclatante lumière !
Eh bien, ce tour de force, le magicien Soulary l’accomplit, et il vous met en quatorze vers symétriquement contournés et strangulés des mondes de pensées, de passions, et des boutades ; le tout dans une stricte et parfaite mesure.
Il parle avec d'autant plus de liberté & de force, que les défauts sont aujourd'hui plus communs & l'audace plus révoltante.
Partout où il y a variété, il y a distraction, et partout où il y a distraction, il n’y a plus de tristesse : tant l’unité est nécessaire au sentiment ; tant l’homme est faible dans cette partie même où gît toute sa force, nous voulons dire dans la douleur.
Il se peut cependant à toute force que Richelieu ait fait son testament, comme Neuton fit son apocalypse ; mais cet ouvrage n’est pas digne de lui.
Un homme capable par les forces de son génie d’être un grand poete, et qui pourroit tirer de son propre fond toutes les beautez necessaires pour soutenir une grande fiction, trouveroit mieux son compte à traiter un pareil sujet dans lequel il n’auroit point à éviter de se rencontrer avec personne, qu’il ne pourroit le trouver en maniant des sujets de la fable ou de l’histoire grecque et romaine.
Ouarhambâné, célibataire, homme dans la force de l’âge.
Or, Leconte de Lisle est partout fidèle à ce souci de littéralité, et c’est ce qui donne tant de force à sa traduction.
Il fallait montrer dans César la force qui soumet les Romains et l’orgueil qui les écrase ; Shakespeare n’avait qu’un coin pour laisser entrevoir cet état de l’âme du héros ; il a forcé les couleurs. […] Si Cordélia vivait, Lear retrouverait encore la force de vivre ; il se brise par l’effort de sa douleur. […] Si cette confiance l’abandonne un instant à chaque nouveau revers, elle revient aussitôt, doublant de force à mesure qu’il lui en faut davantage pour suppléer aux appuis qui s’écroulent successivement. […] Les pièces appartenant alors, selon toute apparence, aux comédiens qui les avaient achetées, l’entreprise était naturelle, et le succès des Henri VI aura été probablement le premier indice sur la foi duquel un génie qui ignorait encore ses propres forces aura osé s’élancer dans la carrière. […] Richard, inférieur à Macbeth pour la profondeur des sentiments autant qu’il lui est supérieur par la force de l’esprit, a cherché, dans le crime même, le plaisir d’exercer des facultés comprimées, et de faire sentir aux autres une supériorité ignorée ou dédaignée.
Ses écrits sont-ils dénués de force & de raison ? […] A force de les entendre & de les goûter, on n’y trouva rien de repréhensible. […] A force de vouloir les rendre odieux, il dit aussi du mal de quelques autres moines. […] Despréaux disoit que c’étoit le diable que Dieu force à louer ses saints. […] Bientôt on l’attaque, on le chicanne à différentes reprises sur ses opinions ; & toujours il se défend avec force.
Oui, ridicule, grotesque si vous voulez ; mais quelle force de volonté en lui, quelle droiture, quelle honnêteté ! […] Là encore il va trop loin, comme pour Bossuet ; il force la note et étonne par trop le public. […] » L’enfant est de force à supporter ce sobriquet. […] Mme Bernard a pardonné depuis longtemps ; lui, il n’en a pas la force. […] Contre ces effluves de la passion, c’est l’époux qui a le moins de forces pour résister.
C’est bien le royaume d’Apollon : il règne dans toute sa force redoutable, dans toute sa rayonnante majesté. […] Malgré des tours de force comme celui de Lucrèce, la philosophie, la science, tout le didactisme appelle le sermo pedestris. […] Pascal avoue que toute notre dignité consiste dans la pensée : elle fait aussi notre force. […] Le grand Frédéric ne parlait que français, n’écrivait qu’en français, savait à peine l’allemand et le méprisait de toutes ses forces. […] Berthelot ne donnait pas dans cette mystérieuse force vitale, ni dans aucune chimère scolastique.
La comédie n’extirpe pas les ridicules, elle les refoule pour un temps et, en les refoulant, elle leur donne une force de retour qui se manifeste plus tard. […] Et si par une impropriété de mots l’on appelait l’avarice un préjugé social, je dirai que dans l’Avare ce prétendu préjugé n’est nullement en lutte avec une force de la nature, puisqu’il n’est en lutte avec rien, et n’est nullement vaincu par une force de la nature, puisqu’il n’est vaincu par rien du tout. […] Il n’y a que des forces naturelles luttant l’une contre l’autre comme quand il s’agissait d’Arnolphe et d’Agnès : passion de possession chez Dandin, passion d’indépendance chez Angélique. […] […] Un père, je l’avoue, a sur nous tant d’empire, Que je n’ai jamais eu la force de rien dire. […] Il veut avoir de l’argent pour avoir de la puissance et il bat monnaie avec le ciel qu’il promet et l’enfer dont il menace pour conquérir l’argent qui est une force.
Quoi qu’il en soit, il s’éleva avec force contre le culte de la Vierge ardennaise. […] Il a le charme incomparable de la douceur dans la force. […] Mais ce lâche était un ambitieux patient, c’est-à-dire la plus grande force du monde. […] Elle médite sur la force qui crée les mondes et en maintient l’harmonie. […] Pourquoi voulait-on à toute force les en rendre témoins, si ce n’était pour les en faire complices ?
C’est une beauté grave et nue, qui ne se pare point d’ornements romantiques et ne doit rien qu’à la force de l’expression et à la grandeur du sujet. […] C’est avoir beaucoup de confiance dans ses propres forces et pousser bien loin le culte de l’intuition. […] Tous les éléments constitutifs étaient indiqués, mais l’impression d’ensemble n’avait pas la même force et la même richesse. […] Le style, comme la force, leur fait peur ». […] Et il ne décourage point son frère cadet de tenter à son tour la même aventure ; il lui souhaite seulement plus de force et plus de chance.
— Voir dans les Débats d’aujourd’hui (mercredi 24) l’allocution de Cousin à l’Académie des sciences morales, à propos du Spinoza de Saisset (ami de Jules Simon et la phrase sur la divine Providence (avec force inclinaisons de tète).
Phèdre est sous le joug de la fatalité, les sensations inspirent Anacréon, Tibulle mêle une sorte d’esprit madrigalique à ses peintures voluptueuses, quelques vers de Didon, Ceyx et Alcione dans Ovide, malgré la mythologie, qui distrait l’intérêt en l’éloignant des situations naturelles, sont presque les seuls morceaux où le sentiment ait toute sa force, parce qu’il est séparé de toute autre influence.
Si l’on a bien appris, si l’on a bien vécu, c’est-à-dire comme un être actif et conscient, toutes les connaissances et toutes les émotions antérieures concourront insensiblement dans tout ce qu’on écrira, et, sans qu’on puisse marquer précisément l’empreinte d’aucune, elles se mêleront dans toutes nos pensées et dans toutes nos paroles, comme on ne saurait dire quelle leçon de gymnastique ou quel aliment entre tous a donné au corps la force dont il fait preuve un certain jour au besoin.
Jules Levallois, « un fonds de tendre humanité », de la force et de l’éclat, ainsi qu’une grande vaillance de poète.
Il a plus de goût que de force, et plus de souplesse que de souffle.
Ainsi quand nous avons appris dès l’enfance la signification du mot aimer, quand ce mot est le premier que nous aïons retenu pour exprimer la chose dont il est le signe, il nous paroît avoir une énergie naturelle, bien que la force que nous lui trouvons vienne uniquement de notre éducation, et de ce qu’il s’est saisi, pour ainsi dire, de la premiere place dans notre memoire.
C’est Scaliger, qui la donna à son époque, à force d’exhilarante vanité.
La comparaison était caractéristique ; car, après Phidias, aussi divin dans l’expression de la force que dans l’expression de la grâce, il n’y avait eu que Goethe pour créer de la même main, du même ciseau et du même bloc, Faust et Marguerite ! […] Quand elle me vit, elle s’approcha timidement, mais avec confiance, de moi, et me dit : “Nous n’avons pas été toujours dans cette humiliante situation où nous sommes aujourd’hui ; je ne suis pas encore habituée à demander à l’étranger cette aumône qu’il donne souvent à regret et seulement pour se délivrer de l’importunité du pauvre ; mais le besoin me force à parler. […] « Herman court à l’écurie, où les chevaux vigoureux repuisent leur force en mangeant l’avoine choisie et le foin des meilleures prairies. […] Quant à lui, il était ce qu’on est convenu d’appeler très improprement panthéiste, c’est-à-dire ne séparant pas en deux la création et la créature, et adorant la nature entière comme la divinité des choses sans s’élever à la divinité de l’esprit ; philosophes pour ainsi dire brutaux et fatalistes dans leur croyance, qui reconnaissent bien en Dieu la force latente de tous les phénomènes visibles ou invisibles, mais qui n’y reconnaissent pas l’individualité et la suprême intelligence, c’est-à-dire ce qui constitue l’être, refusant ainsi à l’Être des êtres ce qu’ils sont forcés d’accorder au dernier insecte de la nature.
J’ai été comme ébloui ; j’ai cru sentir la voûte du ciel s’écrouler sur moi, le plancher manquer sous mes pieds, le soleil et la nuit se confondre et entrer pêle-mêle, comme sous un coup de marteau, dans ma tête ; je n’ai pas eu le temps de respirer, j’étais essoufflé, ou plutôt il m’a semblé que j’étais poussé par une main puissante à travers des espaces incommensurables, tantôt répugnants, tantôt délicieux, tantôt par force, tantôt par plaisir ; ici affreuse stérilité, là fécondité prodigieuse, hurlements affreux d’un côté, musique caressante de l’autre ; allant où je ne voulais pas aller, m’arrêtant où je ne voulais pas m’arrêter, mais allant toujours, comme si la poigne du Juif errant m’eût déraciné de terre pour me contraindre à le suivre jusqu’en enfer ; en un mot, Monsieur, ce livre m’a souvent révolté, toujours entraîné, et je suis arrivé au bout en maudissant la route ; mais, comme la roue précipitée sur une pente d’abîmes où il lui est impossible de s’arrêter, j’étais moulu quand j’ai été au fond. […] C’est la force des choses, on ne peut en accuser que la prudence humaine. […] À force d’éloquence, il est vrai, l’auteur y parvient, quand il parvient à faire oublier cette horrible révélation d’une infernale nature ; mais il ne peut y parvenir dans ceux qui se souviennent en lisant de ces antécédents de tigre ; il veut vainement faire détester la société en la calomniant, il ne réussit véritablement en ceci qu’à calomnier le crime ! […] Il considérait ces magnifiques rencontres des atomes qui donnent des aspects à la matière, révèlent les forces en les constatant, créent les individualités dans l’unité, les proportions dans l’étendue, l’innombrable dans l’infini, et par la lumière produisent la beauté.
S’il y avait égalité, équilibre, harmonie entre toutes leurs facultés ; si la sensibilité était contrebalancée par la raison, l’imagination par la justesse, l’enthousiasme par le bon sens, la passion par le devoir, la douleur par la force, ces hommes puissants dans une seule aptitude deviendraient puissants dans toutes, et leur supériorité spéciale, qui fait leur malheur, se changerait en une supériorité universelle qui ferait la gloire de l’humanité. […] Ils furent carrés égaux sur leurs quatre faces, offrant la même étendue d’imagination, de raison, de force et de résistance à la vie. […] Le Tasse suivit sous ses yeux le traitement que ces hommes de l’art appliquaient au soulagement de la mélancolie, traitement conforme à celui qu’il avait suivi à Ferrare, mais secondé ici par l’air natal, la sécurité, la sollicitude d’une sœur. » La force revint avec la santé ; mais l’inquiétude d’esprit revint avec la force.
On ne la reprendra point par goût mais par force. On ne reprend jamais rien que par force. […] (Car on voit mal comment un éther serait un conducteur parfait de l’attraction et de la gravitation, comment un éther conduirait instantanément de l’attraction et de la gravitation à distance, comment un éther ferait des transports instantanés de forces qui seraient celles de l’attraction et de la gravitation.) […] Et peut-être sa plus grande invention et sa nouveauté et son plus grand coup de génie et de force est-il d’avoir conduit sa pensée délibérément comme une action.
Gardons-nous donc bien de condamner ce qui fait notre force ; et, sans nous laisser arrêter par une boutade dédaigneuse, que le grand orateur réfute d’ailleurs par son exemple, soutenons courageusement les droits et la dignité de la critique. […] Depuis la pierre jusqu’à l’homme, tout est pénétré de forces actives. […] Mais quand il s’agit d’apprécier une œuvre nouvelle, surtout celle d’un auteur inconnu, c’est là que le critique a besoin de toutes ses forces : c’est l’heure du combat sérieux et décisif. […] Ils méritent une gloire brillante encore : car, s’il leur manque, pour créer, un degré de vigueur et d’audace, ils compensent la force de l’imagination par la finesse du goût.