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1069. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le surintendant Fouquet. (Article Fouquet, dans l’Histoire de Colbert, par M. P. Clément.) 1846. » pp. 294-312

Son frère, l’abbé Fouquet, qui l’aida à ses débuts, était un homme actif, intrigant, dévoué à Mazarin : les défauts de la famille se démasquaient en ce frère impétueux, et qui se montrait propre à tout : dans les autres membres ils se présentaient sous forme plus spécieuse et plus décente, et les projets, les vues aventureuses affectaient un air de supériorité et de grandeur, qui apparaît d’abord dans le surintendant dont nous parlons, et qu’on revit plus tard dans MM. de Belle-Isle, ses petits-fils. […] Le surintendant trouvait de l’argent sur ses promesses (personnelles), mais la prudence ne lui conseillait pas d’engager si avant sa fortune particulière dans la publique ; il allait pourtant passer par-dessus, quand de grands et doctes personnages lui montrèrent clairement qu’il ne le pouvait ; car de prêter ces grandes sommes sans en tirer aucun dédommagement, c’était ruiner impitoyablement sa famille ; d’en prendre le même intérêt qu’un homme d’affaires, cela était indigne et même usuraire ; de faire un prêt supposé sous le nom d’un autre, c’était une fausseté.

1070. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493

Ce n’est pas tout à fait un homme de la famille de Ducis, que M.  […] On peut suivre aujourd’hui de point en point la série de ses essais et de ses progrès dans les quatre volumes d’Œuvres dramatiques publiées par la famille, et où M. 

1071. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »

Dans l’intérieur de la famille, la douceur et la confiance de l’affection remplacent la froide et respectueuse obéissance : moins d’autorité et plus d’amitié. « La douceur des mœurs démocratiques est si grande que les partisans de l’aristocratie eux-mêmes s’y laissent prendre, et que, après l’avoir goûtée quelque temps, ils nesont point tentés de retourner aux formes respectueuses et froides de la famille aristocratique.

1072. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Vigny »

Le Cinq-Mars de Vigny fut un livre navrant pour ceux qui croyaient que le jeune poète portait, en sa tête blonde, tout une sainte famille de poèmes comme Éloa ; car le succès de Cinq-Mars, ce succès à quatorze éditions et qui n’est pas épuisé encore, devait entraîner son auteur vers la prose, du train terrible de ces quatorze éditions, — deux de plus que les douze chevaux de la voiture du roi ! […] Mais l’insouciance de l’idéal, la grossièreté du procédé et l’abaissement de l’observation, ces trois caractères de la littérature contemporaine, ont fait monter de dégoût la muse de Vigny dans cette rêverie où elle ne plane plus qu’à l’œil seul du poète… Ce cygne de la famille de celui de Mantoue qui nous est venu par l’Ile des Cygnes de Shakespeare, et qui s’y est attardé, ne nous a pas dit son dernier chant, heureusement !

1073. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »

En vain je m’attachais à ces croyances dernières comme un naufragé aux débris de son navire ; en vain, épouvanté du vide inconnu dans lequel j’allais flotter, je me rejetais pour la dernière fois avec elles vers mon enfance, ma famille, mon pays, tout ce qui m’était cher et sacré ; l’inflexible courant de ma pensée était plus fort : parents, famille, souvenirs, croyances, il m’obligeait à tout laisser ; l’examen se poursuivait, plus obstiné et plus sévère à mesure qu’il approchait du terme, et il ne s’arrêta que quand il l’eut atteint.

1074. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »

. — Portez-la dans les affections privées : la famille, transformée en institution politique et despotique, fondée, non sur les sentiments naturels, mais sur une communauté d’obéissance et de rites, n’est plus que la chose et la propriété du père, sorte de province léguée chaque fois par une loi en présence de l’État, employée à fournir des soldats au public. — Portez-la dans la région : la région, fondée par l’esprit positif et pratique, dépourvue de philosophie et de poésie, prend pour dieux de sèches abstractions, des fléaux vénérés par crainte, des dieux étrangers importés par intérêt, la patrie adorée par orgueil ; pour culte une terreur sourde et superstitieuse, des cérémonies minutieuses, prosaïques et sanglantes ; pour prêtres des corps organisés de laïques, simples administrateurs, nommés dans l’intérêt de l’État et soumis aux pouvoirs civils. — Portez-la dans l’art : l’art, méprisé, composé d’importations ou de dépouilles, réduit à l’utile, ne produit rien par lui-même que des œuvres politiques et pratiques, documents d’administration, pamphlets, maximes de conduite ; aidé plus tard par la culture étrangère, il n’aboutit qu’à l’éloquence, arme de forum, à la satire, arme de morale, à l’histoire, recueil oratoire de souvenirs politiques ; il ne se développe que par l’imitation, et quand le génie de Rome périt sous un esprit nouveau. — Portez-la dans la science : la science, privée de l’esprit scientifique et philosophique, réduite à des imitations, à des traductions, à des applications, n’est populaire que par la morale, corps de règles pratiques, étudiées pour un but pratique, avec les Grecs pour guides ; et sa seule invention originale est la jurisprudence, compilation de lois, qui reste un manuel de juges, tant que la philosophie grecque n’est pas venue l’organiser et le rapprocher du droit naturel. […] De chacun de ces groupes, on déduit un ordre de faits compliqués et ramifiés en détails innombrables, la vie privée, la vie publique, la vie de famille, la religion, la science et l’art.

1075. (1914) L’évolution des genres dans l’histoire de la littérature. Leçons professées à l’École normale supérieure

Évolution des Êtres, Évolution de la Philosophie, Évolution de la Morale, Évolution de la Famille, Évolution du Mariage, que sais-je encore ? […] Ni le mariage, ni la famille, ni la propriété n’étaient constitués chez eux sur les mêmes bases que chez nous. […] Le Père de famille est-il plus naturel, après tout, que Tancrède ? […] quelle famille d’esprits sont-ils peut-être à eux tous seuls ? […] Mais du fond de son couvent, si je puis ainsi dire, ce qu’il rapportait en même temps que ce beau livre, c’était cette conviction qu’il y a des familles d’esprits et une hiérarchie de ces familles entre elles.

1076. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Ils sont originaux, enfin ; et pour écrire comme eux, ce ne serait pas assez d’être de leur famille, il faudrait être eux-mêmes. […] Une famille d’Angers, la famille Pavie, étroitement mêlée à l’histoire du romantisme, lui a permis de puiser librement dans ses « cartons », tous pleins de lettres d’Hugo, de madame Hugo, de Sainte-Beuve, de David d’Angers… qui encore ? […] Nous reviendrons dans un instant sur « le Musset des familles ». […] … Mais qui donc, de nous deux, a déserté le premier ce foyer de famille ? […] Quoi de plus naturel, si jamais ni nulle part, on n’a rencontré l’homme isolé, ni la famille même autrement qu’à l’état de tribu ?

1077. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Sur le Louis XVI de M. Amédée Renée » pp. 339-344

Je recommande dans ce même chapitre (le chapitre iv) les portraits de la reine et des princes de la famille royale.

1078. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires du marquis d’Argenson, ministre sous Louis XV »

Ce qui le caractérise homme profondément original, c’est son bon sens ; il en fait preuve à chaque ligne dans ces feuilles naïves qu’il écrivait au jour le jour, pour son usage propre ou tout au plus pour celui de sa famille ; l’un des premiers apôtres du sens commun, il le proclame entre toutes les qualités la seule essentielle et suffisante à un ministre.

1079. (1874) Premiers lundis. Tome I « Fenimore Cooper : Le Corsaire Rouge »

Cooper est allé se perfectionnant de jour en jour ; il a mieux connu son talent, à force de le mettre à l’œuvre ; sa manière, d‘abord timide et douteuse, est devenue plus ferme, plus large, plus originale ; il a osé avoir ses qualités et ses défauts propres ; en un mot, sans jamais cesser d’appartenir à la famille du romancier écossais, il a suivi sa route à part, et le colon s’est émancipé.

1080. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »

Elle qualifia durement son ancienne amie et ajouta : — Elle a eu le toupet de faire écrire par un journaliste de quatre sous qu’elle était de bonne famille et qu’elle avait été institutrice … oh !

1081. (1767) Salon de 1767 « Peintures — [autres peintres] » pp. 317-320

Il est excellent pour les grands tableaux de famille.

1082. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43

On me dira en stile poëtique, que ce cocher couvert de haillons en lambeaux, qui gagne pauvrement sa vie, en assommant de coups de fouet deux chevaux étiques, liez à un carosse prêt à s’écrouler, seroit peut être devenu un Raphaël ou bien un Virgile, si né dans une famille honnête, il avoit reçû une éducation proportionnée à ses talens naturels.

1083. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »

Je n’ai « pas d’enfant, vous le savez : nous vivrons « ici toutes trois en famille. » Les jeunes filles s’arrêtèrent dans leur fuite et vinrent auprès de la vieille.

1084. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VI »

Cependant, il laissait des notes pour ces analyses des sociétés secondaires, c’est à-dire de l’Association et de la Famille, et nous savons à l’aide de quels arguments.

1085. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

La société d’une famille aimable et distinguée, des habitudes agréables sans lien trop étroit, et, pour couronner le tout, le séjour de Rome, voilà ce que notre amitié si sincère se dit pour la consolation de ne pas vous voir. […] Celui-ci devait ramener la pauvre Mme de Tocqueville, un des frères retournant à Nice où il avait laissé sa famille, l’autre reconduisant la dépouille de son frère, qui, d’après sa volonté, reposera dans le cimetière de Tocqueville. […] Fidèle à sa mémoire, il continua de vivre, soit en Italie, soit en France, auprès de la famille adoptive dont il avait partagé et contribué à adoucir les douleurs. […] La famille Cheuvreux. […] La famille Cheuvreux, qui était devenue la sienne, avait fini par le décider, tout libre penseur qu’il était, à aller assidûment à la messe ; il paraît même que, dans ses dernières années, il s’était rapproché du catholicisme.

1086. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

Une atmosphère de cordialité, de bonne enfance, de famille heureuse, qui reporte la pensée à ces ménages artistiques et bourgeois du xviiie  siècle. […] Et voici le contraire qui descend de voiture : la Dot, le Ménage, l’Économie, la Famille, l’Épouse. […] Soirée charmante, prolongée jusqu’à deux heures du matin, où nous trouvons toutes les douceurs de la famille mêlées à tous les chatouillements de l’exotique. […] » C’est un vieil ami de la famille, un vieillard de 76 ans, qui nous dit cela, avec l’accent d’une vie brisée, d’un homme blessé à mort, qui aurait perdu du même coup une habitude de quinze ans, une famille, une fille, une maîtresse. […] Coquelin, ce soir à la sortie, me contait qu’aujourd’hui, pendant que les sifflets empêchaient de rien entendre, les messieurs de deux ou trois loges de premières s’étaient réunis et avaient été trouver le commissaire de police, disant qu’ils avaient payé, qu’ils avaient amené leur famille, et qu’ils voulaient entendre.

1087. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

ne furent pas repris, si ce n’est le Père de famille, dont La Harpe a dit qu’il « n’y a pas de pièces aussi peu suivies », et qui fut, nonobstant, joué jusqu’en 1833, pour définitivement disparaître. […] Si le multiple et l’infini Shakespeare est tous les personnages de ses drames, les personnages des drames de Diderot sont tous Diderot, l’éternel Diderot, monotone et ennuyeux ; car en fait d’ennui Diderot a précédé Gœthe, le plus grand ennui qui ait jamais, depuis le commencement du monde, fait bâiller les hommes sur la terre… Le critique Geoffroy écrivait, en 1811 : « On a sifflé le Père de famille. […] Plus tard, on eût pu lui donner pour théâtre et pour Parnasse les petites maisons… Le Père de famille fut regardé comme son chef-d’œuvre, dans un instant où les caricatures philosophiques étaient à la mode. […] Les pièces qu’il a fait jouer ou qu’il pouvait faire jouer sont peu nombreuses : c’est le Fils naturel, le Père de famille, les Pères malheureux, le Joueur, imité de l’anglais, et la comédie de : Est-il bon ? […] Mademoiselle Volland appartenait à une famille qui la circonvenait et qui, tout en approuvant sa position d’amie de Diderot, l’en séparait quelquefois, parce que cette famille habitait la campagne.

1088. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

Il fait un pas de plus, et, s’avisant qu’en littérature ou en art les distinctions des genres et la hiérarchie des talents ne sont peut-être pas « ce qu’un vain peuple pense », il en discerne la raison permanente et la première origine dans la diversité des « familles d’esprits ». […] Mais s’il y a des familles d’esprits, s’il y a des genres, des espèces dans ces genres, des rangs dans ces espèces, nos impressions ne sont donc plus rien en critique, ni même nos jugements ? […] La jeunesse de Victor Hugo. — La famille du poète et les Hugo de Lorraine ; — sa mère « Vendéenne » ; — et à ce propos qu’il ne faut guère accorder plus de confiance à Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie qu’aux Confessions de J. […] Origine, famille, éducation d’Aurore Dupin [Cf.  […] Le Fils de Giboyer, Lions et Renards]. — Et, sans doute, c’est ce que l’on prétend louer en lui quand on le met « de la famille de Molière ».

1089. (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série

la vie de famille n’est malheureusement pas toujours aussi pure quelle devrait être. […] Et voici, enfin, Arlequin père de famille. […] Car, bourgeoisie, épargne, famille, tout cela se tient. […] Une délicieuse scène de famille ! […] Le petit arrangement de famille des deux Mirelet me paraît possible, je l’ai dit.

1090. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Et c’est pourquoi ni le français, ni l’italien, ni quelque autre langue de la même famille ne datent du latin roman. […] « Comme Dieu, dit-il à ce propos, dans un admirable élan de gratitude, n’a pas rendu de famille plus heureuse, qu’il fasse aussi qu’il n’en trouve pas de plus reconnaissante !  […] Plus tard, mais plus d’un siècle malheureusement après la mort de Molière, on s’avise d’employer à l’éclaircissement de l’histoire de sa vie « les mêmes moyens dont on se sert pour établir les droits des familles », on compulse les registres des paroisses, on refait un état civil à Molière, à sa famille, aux compagnons de ses épreuves ou de ses travaux. […] Si Molière a mis sur la scène « les affaires de sa famille », il nous les a livrées, et, dans la mesure qu’il nous les a livrées, nous avons le droit d’y fouiller. […] Parcourez les longs commentaires explicatifs, justificatifs et laudatifs que Diderot a mis en tête de son Fils naturel et de son Père de famille.

1091. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

De toute la famille qui l’entourait, plus rien ne reste. […] » et il pleurait, comme un enfant, aux beaux passages du Père de famille. […] Les bonnes œuvres du docteur Blanche pour la famille des esprits de ce temps-ci ne se comptaient déjà plus, il y a dix ans. […] Thaïs est la première à trouver que son nouvel esclave est un être charmant, et qu’il ressemble (ce que c’est que l’instinct) à un jeune homme de bonne famille. […] Tant il y va de la vie et de l’honneur, pour toute cette honnête famille !

1092. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Maret se chargera de le faire parvenir à votre famille. […] Jacques de Liniers, né à Niort le 25 juillet 1753, cadet de famille, avait quitté de bonne heure son pays pour chercher fortune à travers le monde. […] Elle commença par en faire un homme sérieux ; elle découvrit, dans des papiers de famille, qu’il avait le droit de s’appeler Mareuil des Herbiers. […] On voulait dire, par là, que la caserne est une maison, que le régiment est une famille, et que le chef est le père, celui qui donne à manger à ses enfants. […] Les Parisiens fermeront boutique et il y aura de l’allégresse dans les familles.

1093. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVII » pp. 306-312

Sa bibliothèque, nous dit un journal, se composait en tout de six ou sept ouvrages : Homère, Virgile (l’Énéide), la Jérusalem du Tasse, les Lusiades de Camoëns, la Messiade de Klopstock, et la Divine Épopée, qu’il ajoutait d’autorité à cette illustre famille : une plume d’aigle, présent d’un ami, et avec laquelle il avait écrit cette Divine Épopée, était suspendue comme trophée au-dessus de l’œuvre.

1094. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Desbordes-Valmore, Marceline (1786-1859) »

Sainte-Beuve Elle et lui, Lamartine et Madame Valmore ont de grands rapports d’instincts et de génie naturel : ce n’est point par simple rencontre, par pure et vague bienveillance, que l’illustre élégiaque a fait les premiers pas au-devant de la pauvre plaintive ; toute proportion gardée de force et de sexe, ils sont l’un et l’autre de la même famille de poètes.

1095. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »

On trouve d’ailleurs des ancêtres aux méthodes les plus personnelles, et celle-ci serait mauvaise si elle était sans famille.

1096. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Quant au langage, je ne pourrais dire que la société de Rambouillet tout entière se piquât de la même simplicité que la Marquise et sa famille ; mais s’il était un peu plus orné, il n’était pas pour cela affecté et précieux, Nous avons un monument authentique du langage habituel de la haute société dans la comédie de Mélite, qui est le premier ouvrage de Corneille.

1097. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre X. Suite du Prêtre. — La Sibylle. — Joad. — Parallèle de Virgile et de Racine. »

Ainsi, des chagrins de famille, le goût des champs, un amour-propre en souffrance, et des passions non satisfaites, s’unirent pour lui donner cette rêverie qui nous charme dans ses écrits.

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