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973. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336

C’était une erreur.

974. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Brieux, un homme riche et qui avait eu la charité prodigue et méprisante, ayant enfin compris son erreur, s’exprimait ainsi : « Il faut servir les pauvres pauvrement, selon le mot de Pascal. […] Sauf erreur, cet endroit sent un peu l’hyperbole de l’opérette. […] Son erreur, ce n’est pas d’avoir mis sur les planches une détraquée, c’est d’avoir (pourquoi, mon Dieu ?) […] Brieux poursuit, au théâtre, la revue des « questions sociales », qui est aussi la revue des travers, vices, erreurs et plaies de notre démocratie. […] Mais ce devoir va-t-il jusqu’à accepter d’être lésé lui-même par les suites d’une erreur dont il n’est aucunement responsable ?

975. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

Krantz à son principe, et tâchons de bien préciser l’élément absolu d’erreur qui s’y mêle à une part certaine de vérité. […] Tels sont, sauf erreur ou méprise, les principaux points de la vie et des œuvres de Pascal sur lesquels nous voudrions avoir de plus amples éclaircissements. […] La vérité, sur quelque sujet que ce soit, tiendrait en quelques pages, souvent même en quelques lignes : on ne calculera jamais avec exactitude ce qu’il faut de place et de papier pour la réfutation de l’erreur. […] Rectifions d’abord une légère erreur qu’il a commise en citant un passage du Pour et Contre, où Prévost a parlé de ces longs romans d’autrefois. […] Or, cette révolution commençait par renverser tout ce que Voltaire, depuis tantôt un demi-siècle, avait cru, dit et enseigné ; mais, si par hasard elle réussissait, elle convainquait sa critique d’erreur et son effort même de stérilité.

976. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

En cela ils ont commis une erreur. […] En vérité, il est plutôt une source d’erreur. […] Leurs critiques des antiques erreurs, leurs nouveaux systèmes, qui voulaient expliquer les énigmes du monde et de la nature humaine, avaient d’abord séduit et presque enivré. Ils ne pouvaient cependant satisfaire d’une façon durable, car ils commettaient dans deux directions une lourde erreur. […] Et plus encore que l’erreur de leur philosophie, fut néfaste la fausse psychologie des encyclopédistes.

977. (1890) Dramaturges et romanciers

Barrière a-t-il pu commettre une erreur de jugement aussi monstrueuse, et comment le public n’a-t-il pas aperçu tout ce qu’il y a de choquant dans une pareille donnée ? […] Longtemps on a pris dans les sciences les mots pour les choses ; il faudrait savoir si nous n’obéissons pas à la même erreur dans le monde moral, si les querelles scolastiques ne continuent pas parmi nous sous d’autres noms. […] L’erreur de l’écrivain est d’avoir traité physiologiquement une donnée morale, et d’avoir fait porter au corps le châtiment de l’âme. […] C’est une erreur commise avec talent ; mais enfin c’est une erreur, ou plutôt c’est la première épreuve d’une œuvre remarquable qui pour une raison ou une autre n’est pas venue nettement dans le moule où l’auteur l’a jetée. […] La scène où Adrienne Tamponnet, pour détourner Gabrielle de la passion qui l’obsède, lui fait le récit de ses erreurs passées, est belle et vraie.

978. (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402

C’est une erreur profonde. […] Ceci dit, pour réduire à ses proportions exactes la responsabilité de Georges Vanor dans la comédie des erreurs qui se joua toujours, en ces temps lointains, à propos de nous. […] Dans le second cas il n’agit pas et il ne connaît pas Mitka ; le fait seul s’impose à lui d’une erreur sociale, dont il serait le principe. […] Or, Lorrain, vous lancez dans le monde une forte erreur ; vous dites que Rodion est un schopenhauerien, et que, comme tel, il est assommant. […] Puis je relève, en passant, une erreur grave de M. 

979. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Il commit surtout l’erreur impardonnable de faire du grotesque et du lyrisme les deux éléments principaux du drame, de sorte que la majorité de ses créations se trouva être ridicule, et que ses personnages, à force de chanter, oubliaient, d’agir. […] On devine dans quelles étranges erreurs M.  […] — Elle est intéressée à se retrouver tout entière dans ces peintures ; et comme elle se trouve avoir toutes les passions de celles-ci, elle se figure aisément qu’elle en a aussi le visage. — C’est une erreur généralement accréditée aujourd’hui parmi les femmes qu’elles sont toutes jolies, et les plus laides ne sont pas les moins empressées de faire parade de leurs prétentions à la beauté. […] Goudall, dans son Musée de l’Odéon, a commis, à l’égard de madame Toscan, une erreur et une omission qu’en ma qualité d’admirateur de cette puissante actrice je m’empresse de relever. […] Goudall prétend que si jamais l’on s’avisait de siffler madame Toscan, les perturbateurs ne sortiraient pas vivants de la salle de l’Odéon voilà l’erreur. — Il ne dit pas que madame Toscan ‘a tiré le second Théâtre-Français d’un fort mauvais pas : voilà l’omission.

980. (1881) Le naturalisme au théatre

C’est là une grande erreur. […] Les erreurs deviennent des règles, et l’on hue quiconque n’applique pas les règles. […] Quand il croit être dans la vérité, il pousse sa thèse à l’aigu ; et vous devinez quelle besogne, s’il est dans l’erreur. […] Aujourd’hui, le roman écrase le drame du poids terrible dont la vérité écrase l’erreur. […] Et même, en acceptant le cadre qu’il a choisi, que de défauts, que d’erreurs dramatiques !

981. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Quelques partielles erreurs purent se faire douloureusement remarquer, mais elles trouvèrent leur excuse dans de difficiles circonstances : elles n’ôtent point à son administration, jugée dans son ensemble, ce caractère à la fois énergique et bienfaisant qui la distingue, et il est naturel, ce mouvement d’un peuple généreux qui aime à prolonger l’autorité qui l’a sauvé, et cherche pour le plus grand des services la plus haute des récompenses. […] Je crois que c’est une grande erreur de borner les devoirs au cercle des vertus domestiques. […] Ô vous que le ciel doua d’une âme si expansive et si tendre, cette erreur est belle sans doute, elle fait honneur à vos cœurs ; mais c’est une erreur cependant, et la raison ne saurait perdre ses immuables droits.

982. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Mais elle commettait l’erreur, qu’a bien soulignée Bergson, de passer outre à la différence de qualité des phénomènes. L’erreur de Bergson à son tour fut peut-être (je ne l’indique ici que de la manière la plus prudente et la plus hypothétique) de se plonger avec trop de confiance dans le pur flot psychologique et d’attendre trop naïvement la connaissance de son seul décours épousé. […] Freud échappe à l’erreur des psycho-physiologistes en n’acceptant comme renseignements sur la vie psychique que des faits psychiques. […] Mais voici que nous arrivons, ou que nous revenons au deuxième temps de l’opération intellectuelle qui est à la base de la Recherche du temps perdu et que je m’excuse de vous avoir par erreur proposé comme le premier. […] Et nous revenons ainsi aux passages que je citais trop tôt tout à l’heure et que cette erreur de plan me force à vous relire.

983. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Quelle erreur ! […] À qui pourrais-je dédier plus convenablement la satire de la cruauté et des erreurs d’un faux prophète, qu’au vicaire et à l’imitateur d’un dieu de vérité et de douceur ? […] N’est-ce pas mêler la saine doctrine avec le venin de l’erreur ? […] Les meilleurs esprits ne peuvent se défendre des erreurs de leur siècle : Tacite, cet écrivain si judicieux, si profond, emploie aussi le mot liberté dans le sens vague et faux qu’on lui donnait encore, même de son temps. […] Quelle joie pour Voltaire de voir dans les chefs de l’Église romaine ce goût pour des frivolités profanes, cet esprit d’erreur et de vertige, avant-coureur des fléaux qui menaçaient la religion !

984. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Albalat revient affirmer son erreur, que Fénelon écrit en clichés. […] C’est peut-être une erreur de vouloir distinguer la forme et la matière. […] Les erreurs de jugement à ce sujet viennent de ce que l’on croit qu’il n’y a pas de style, quand il n’y a pas de « style poétique ». […] Cela, c’est l’ombre de Montaigne ; le vrai Pascal émet une telle lumière que l’antithèse y est noyé, invisible : comme quand il pose l’erreur en principe d’utilité donnant au faux et au vrai la même valeur modératrice de l’inquiétude humaine. […] Gustave Abel refait la même citation, redit la même erreur sur le style de Taine.

985. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

C’est une erreur heureuse et méritoire d’avoir fait du cerveau de l’homme le centre absolu de l’homme ; mais c’est une erreur. […] C’est toujours une erreur d’en appeler à la justice ; mais c’est de la démence d’en appeler à la justice d’un groupe social. […] Il faut refaire la figure, mais d’abord couper la main malhabile, afin de parer à de futures erreurs. […] S’il vous dit : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », il n’allègue que les vérités humaines qu’il méprise et qui ne sont pour lui que des erreurs ; car il croit à la Vérité, à l’absolu, à la prédestination, au ciel et à l’enfer. […] Vérité en deçà, erreur au-delà.

986. (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série

De tout cela, il résulte que l’on nous enseigne encore en histoire naturelle de grosses erreurs, et que ces erreurs sont entretenues, malgré la science, par l’enseignement religieux. […] C’est une profonde erreur. […] Laissons la bigamie parmi les fautes, parmi les erreurs qui engagent la responsabilité morale et pécuniaire, mais rayons-la des crimes. […] L’erreur, est une grande génératrice de vérités. La vérité d’aujourd’hui a sa racine dans l’erreur d’hier.

987. (1888) Portraits de maîtres

Chemin faisant nous n’avons pas dissimulé la part d’erreurs et de faiblesses que comportent les existences les plus admirées et les œuvres les plus accomplies. […] Ce serait une grave erreur que de rattacher Lamartine au groupe des Lakistes. […] Nous estimons le génie d’Alfred de Vigny assez élevé, assez bienfaisant, pour qu’on puisse, sans lui faire tort, discerner ses moments d’erreurs et ses faiblesses périlleuses. […] D’intermittentes erreurs, des sophismes passagers ne peuvent infirmer dans sa vérité générale notre sincère opinion. […] il faut le dire une fois pour toutes, bien des gens commettent une méprise formelle, une intolérable erreur, quand ils se permettent de juger le caractère et la fonction du poète.

988. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Une erreur de direction serait funeste pour eux. […] Elle doit lui faire part de son expérience, afin de lui épargner, s’il se peut, les fautes qu’elle-même a commises et les erreurs dont elle a été victime. […] Il montre que la situation ne serait pas encore trop affligeante si l’on n’avait à combattre l’erreur que chez les impies et le mal que chez les méchants. […] portée par tous les souffles du siècle, l’erreur s’insinue jusque dans les âmes croyantes ; et les honnêtes gens quand ils déclarent la guerre à l’esprit du mal n’ont pas besoin d’aller chercher très loin leur ennemi, car ils le sentent qui habile en eux. […] Je me borne à signaler une erreur que commettent uniformément tous ses portraitistes.

989. (1925) Comment on devient écrivain

Ce serait une autre erreur de s’imaginer que, pour rester personnel et éviter les réminiscences, il faut s’abstenir de lire. […] C’est une erreur de croire qu’on peut créer des œuvres durables sans le secours du style ; et, précisément, répétons-le, Homère et Virgile ne sont parvenus jusqu’à nous que grâce à la réputation de leur forme. […] Paul Morand avec un banquier qu’il avait consulté pour Lewis et Irène, un écrivain original, M. t’Sterstevens, déclare que la documentation lui apparaît comme l’erreur la plus manifeste de cette littérature indigente qui a rempli la seconde moitié du dix-neuvième siècle ». […] Ce Mériziac, pour préparer son propre succès, ne trouva rien de mieux que de dénigrer Amyot ; et en 1635, dans un célèbre discours dont Ménagiana nous a conservé le texte, il refusa tout crédit à Amyot et se fit une gloire de signaler pompeusement ses prétendues faussetés, erreurs, additions et ignorances. […] A quelques erreurs de mythologie ou d’histoire, traductions inexactes d’un mot sans valeur, altérations d’un obscur nom propre, quelque inadvertance qui bien rarement intéresse gravement le sens : voilà à quoi se réduisent ces fautes. » Blignières cite tout au long les erreurs et les bévues de Mériziac, qui a « tout grossi et dénaturé » ; et, en bon helléniste qui a vu les textes, il dit qu’il faut s’étonner, au contraire, qu’Amyot ait fait si peu de fautes.

990. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Zola partage son erreur. […] Un philosophe lui ayant enseigné que toute erreur contient une part de vérité, il a fait son profit de cet aphorisme, dont les conséquences sont nombreuses et de nature à rendre très indulgent. Du reste, erreur et vérité sont des mots qui, pour lui, n’ont pas un sens très précis ; il ne les emploie guère dans une réserve mentale qui les diminue beaucoup moins qu’il ne semble. […] Ils exécutent cette figure de rhétorique, dont j’ai oublié le nom, qui consiste à prendre la partie pour le tout, et qui, lorsqu’on la transporte ainsi hors du domaine de la grammaire, conduit à de dangereuses erreurs. […] Erreur et injure encore, injure qui serait cruelle si elle n’était absurde : car la bonne foi de M. 

991. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Quand j’ai insisté, pour rectifier une erreur, sur les premières relations littéraires et les accointances poétiques de M. de Vigny, ce n’est pas du moins que je prétende diminuer aucunement son caractère d’originalité et l’idée qu’on se doit faire de la puissance solitaire et méditative empreinte dans ses poëmes. […] Quant aux erreurs de fait dont parle De Vigny, elles étaient insignifiantes au point de vue littéraire : qu’il eût avec l’amiral Baraudin tel ou tel degré de parenté et de descendance, cela importait peu, et il a suffi d’un trait de plume pour rectifier la méprise, mais ce qui lui fit une impression légèrement désagréable, quoiqu’il le dissimulât dans le temps, ce fut d’avoir été rattaché au groupe de 1828 dont pourtant il avait bien réellement été, et j’en vais donner les preuves.

992. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre I. Succès de cette philosophie en France. — Insuccès de la même philosophie en Angleterre. »

Ses Persans jugent la France en Persans, et nous sourions de leurs méprises ; par malheur, ce n’est pas d’eux, mais de nous qu’il faut rire ; car il se trouve que leur erreur est une vérité464. […] Ils suivent leur auteur, comme un révélateur, comme un prophète, jusqu’au bout de son monde idéal, encore plus pour ses exagérations que pour ses découvertes, aussi loin sur la route de l’erreur que dans la voie de la vérité.

993. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63

J’étais dans l’erreur, je l’avoue de bonne foi. […] XIV J’ai commis une erreur légère dans le récit de l’entrevue de Louis XVI au Temple, au moment du procès.

994. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

Dans les histoires où l’erreur domine, toutes les nuances du tragique teintent les premières phrases. […] Le calcul esthétique et la connaissance de l’homme régissant l’élaboration de l’œuvre, chaque détail ajouté involontairement, les forces vives de l’artiste contenues, concentrées et dirigées sur le but prémédité, le trouble et les erreurs de la passion écartés, la dispense de confessions et d’étalages, à ces innovations tendent les doctrines de Poe, qui marquent aussi clairement que son œuvre l’intellectualité de son âme.

995. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

Mais c’est là l’erreur du Réalisme, de cette vile école, que de prendre perpétuellement l’exactitude dans le rendu pour le but de l’art, qui ne doit en avoir qu’un : la Beauté, avec tous ses genres de beauté. […] C’est une réponse à l’erreur célèbre de Buffon… et à l’autre axiome, non moins faux, qui dit, en latin, que le travail peut vaincre tout : Labor omnia vincit.

996. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

ici est l’erreur et la méconnaissance du fait moral que je tiens à revendiquer.

997. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274

Après avoir marqué le caractère singulier de la bienfaisance constamment prêchée et pratiquée par l’abbé, qui n’était point celle d’un cœur sensible et tendre, mais qui procédait avec méthode au nom d’une raison sincère et convaincue : « Il avait aimé pourtant, ajoute-t-il : c’est un tribut que l’on doit payer une fois à la folie ou à la nature ; mais quoique cette folie n’eût point porté d’atteinte à sa raison universelle, sa raison particulière en avait tellement souffert, qu’il fut obligé d’aller dans sa province réparer, durant quelques années, les brèches que ses erreurs avaient faites à sa fortune. » On n’en sait pas plus long sur les fredaines de l’abbé de Saint-Pierre, et sans Rousseau on n’en aurait rien soupçonné.

998. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341

Dugas-Montbel (je le cite comme plus à portée de tout lecteur) commence par produire les deux scholies qui servent de base au système ; l’une des deux renferme une erreur grossière, et c’est pourtant sur ce scholiaste inepte qu’on s’appuie, en même temps qu’on trouve moyen d’infirmer le témoignage gênant de Plutarque, qui tendrait à faire remonter jusqu’à Lycurgue l’existence prouvée des poëmes homériques.

999. (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »

Dès que je serai partie, impose-toi la tâche de la réduire à reconnaître son erreur.

1000. (1892) Boileau « Chapitre III. La critique de Boileau. La polémique des « Satires » » pp. 73-88

Chapelain, avec lui, sera aux places d’honneur ; puis défilent Pelletier, Bardin, Perrin, Pradon, Quinault, Mauroy, Boursault, l’abbé de Pure, Neufgermain, La Serre, Saint-Amant, Coras, Las Fargues, Colletet, Titreville, Gautier, Linière, Sauval ; des morts même, Théophile, le Tasse ; les genres aussi, plaidoyers, sermons, odes, églogues, élégies ; enfin l’erreur d’un grand homme, Attila : c’est un terrible massacre de réputations usurpées, et cette neuvième satire, avec son insultante nomenclature, fait l’effet d’être le martyrologe des méchants auteurs et des mauvais écrits.

1001. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »

Erreur matérielle.

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