Napoléon, pour la composition de son caractère, pour la combinaison des éléments primitifs qui y entraient et auxquels le génie donna le sens et l’âme, est certainement mieux connu, lorsque autour de lui, et avant de le suivre en toute sa carrière, on a parcouru et épuisé le cercle de ses frères et sœurs. […] Elle se cacha tout de son mieux sous une grande coiffe de taffetas, et au lieu d’entrer par la porte du théâtre, comme elle avait accoutumé de faire, elle entra par la porte des loges et s’alla placer au fond des secondes loges, car toutes les autres étaient remplies. […] Mme Des Houlières elle-même n’entra que par contrebande. […] Après son retour, et dans un remaniement de ministère (fin de 1757), Bernis essaya inutilement de faire entrer au conseil le duc de Nivernais : « La connaissance qu’on avait de ses talents, écrivait Duclos, ne put triompher de la répugnance que Mme de Pompadour a toujours eue pour ceux qui sont liés de sang ou d’amitié avec le comte de Maurepas, et le duc de Nivernais avait ce double titre de réprobation. » S’il n’avait pu prévenir à Berlin l’explosion de la guerre de Sept Ans, le duc de Nivernais fut plus heureux à Londres pour mettre un terme aux conséquences de cette guerre si désastreuse pour la France.
En poursuivant la voie où il est entré, il y a vingt ans, il n’arrivera jamais à surpasser les œuvres qu’il nous a données. […] Clément Caraguel Victor Hugo est entré à cette heure dans la glorieuse galerie des ancêtres littéraires, et ses drames prennent place l’un après l’autre parmi les chefs-d’œuvre classiques qui seront l’éternel honneur du genre humain. […] Toi qui sors en régnant de l’arène insultante Où nous autres, tes fils, entrons en combattant, Donne-nous, pour braver le sort qui nous attend, La bénédiction douce et réconfortante De tes mains où fleurit la palme qui nous tente ! […] Avec lui entrent dans l’ode, dans l’élégie, tous ces Éliacins dont Victor Hugo est le Joad, car il les couronne. […] Ils ont sonné pour moi, comme pour bien d’autres, le siècle de la liberté dans lequel nous entrons… » Voilà la page que vous demandez, mon cher confrère, et je regrette simplement qu’elle ne soit pas plus complète et plus éloquente.
Ce que je dis, c’est que justement parce que sa morale était provisoire, justement parce qu’elle n’entrait pas dans son système, parce qu’elle n’était pas arrêtée, parce que pour ainsi dire elle n’était pas officielle, justement parce qu’il s’y est moins défendu, moins observé, c’est elle qui nous livre son secret. […] Je ne veux point dans cette simple note entrer dans le fond du débat bergsonien. […] Quoi qu’on pense métaphysiquement du système cartésien, quand Descartes avait fait éclater sa méthode, cum irrupisset, quand il avait fait entrer par irruption sa méthode, il avait conquis sa part dans l’histoire éternelle. […] C’est que ce soit, à un certain moment de l’histoire du monde, entré dedans. […] Qu’un seul tout à coup, soudainement éclairé, les prenne au sérieux, ces paroles, les laisse comme lui entrer dedans, c’est instantanément la plus grande révolution qu’il puisse actuellement y avoir, car c’est une révolution dans le règne de l’argent, c’est une subversion du règne de l’argent.
Tous les animaux des monts et des bois entrent, fascinés, dans le cercle de l’enchantement. […] Adonis entra de bonne heure dans l’Hellade ; le génie du lieu orna et embellit sa légende. […] C’est sous l’influence de cette Théoxénie (comme les bons citoyens appelaient avec mépris ces idolâtries étrangères), prêchée et propagée par l’Orphisme, que Bacchus-Zagreus entra dans les Mystères d’Éleusis. […] Des Phallophories effrénées entrent à sa suite dans le sanctuaire pollué ; des représentations obscènes et sanglantes, qui miment la « passion » et les amours incestueux du dieu, s’y étalent. […] Le Bacchus mystique avait rapidement conquis l’Italie ; il y était entré par les coteaux brûlants de la Grande-Grèce, couverts de ses vignes.
Dimanche 5 mars Aujourd’hui Tourguéneff est entré chez Flaubert, en disant : « Je n’ai jamais si bien vu qu’hier, combien les races sont différentes : ça m’a fait rêver toute la nuit… Nous sommes cependant, n’est-ce pas, nous, des gens du même métier, des gens de plume… Eh bien, hier, dans Madame Caverlet, quand le jeune homme a dit à l’amant de sa mère qui allait embrasser sa sœur : « Je vous défends d’embrasser cette jeune fille. » Eh bien, j’ai éprouvé un mouvement de répulsion, et il y aurait eu cinq cents Russes dans la salle, qu’ils auraient éprouvé le même sentiment… et Flaubert, et les gens qui étaient dans la loge, ne l’ont pas éprouvé ce moment de répulsion… J’ai beaucoup réfléchi dans la nuit… Oui, vous êtes bien des latins, il y a chez vous du romain et de sa religion du droit, en un mot, vous êtes des hommes de la loi… Nous, nous ne sommes pas ainsi… Comment dire cela ? […] Et en nous promenant, nous entrâmes dans le cimetière… Flaubert, vous connaissez le cimetière ? […] Mardi 25 juillet Hébrard disait ce soir : « Je ne sais, si c’est d’être entré très jeune dans le journalisme politique, mais cela ou autre chose a fait de moi, tout à fait un homme de journée en politique. […] Je vais à la messe de mort de Fervaques, dans cette église d’Auteuil, où je ne suis pas entré depuis l’enterrement de mon frère. […] « Dans tous ces bras, voyez-vous, s’écrie le docteur, il me semblait entrer dans du parchemin ; … mais après les dames, on eut l’idée de faire revacciner les femmes de chambre.
Nous n’entrerons pas dans la discussion des démêlés de M. l’Abbé Beaudeau avec différens Ecrivains qui ont combattu quelques-uns de ses principes.
Racine fils faisait entrer dans ses Réflexions sur la Poésie l’examen du Paradis perdu. […] Goethe se l’était figuré, d’après ce qu’il avait lu, un homme jeune encore, mais inclinant vers l’âge moyen : quelle ne fut pas sa surprise en voyant entrer un tout jeune homme dans la vivacité et la fleur du premier épanouissement ! […] J’ai répondu de vos sentiments monarchiques et même dynastiques, et j’ai affirmé que vous accepteriez avec respect cette occasion d’entrer en communication directe avec Sa Majesté. […] L’établissement du second empire mit, on doit le dire, Ampère hors de lui ; qu’on l’en loue ou qu’on l’en blâme, il n’y a pas un autre mot pour rendre la disposition morale dans laquelle il entra désormais. […] Les observations de Diez sur la permutation des lettres ne sont pas du tout vaines, et Ampère avait raison d’entrer à sa suite dans cette voie.
Daunou par un côté qu’il n’entrait pas dans leur office principal de rechercher et de célébrer, je veux dire le point de vue de l’écrivain proprement dit. […] Après d’excellentes études au collége des oratoriens de Boulogne, le jeune Daunou se décida à entrer dans la docte congrégation, n’étant âgé que de seize ans et quelques mois. […] Il était certainement pieux lorsqu’il entra dans l’Oratoire, il était croyant, du moins ; il ne l’était plus quand il en sortit. […] Entré à la Convention, M. […] Dans les premiers jours d’octobre 93 décrété d’arrestation avec les soixante-treize députés signataires de la protestation contre les événements des 31 mai et 2 juin, Daunou entrait dans les cachots pour n’en sortir qu’en octobre 94, après un an révolu.
Claude Bernard a, toute sa vie, cherché et combattu pour faire entrer la médecine dans une voie scientifique. […] Dès lors, nous entrons dans la science. […] La vérité ne saurait y entrer qu’en petites doses distribuées adroitement. […] La création entière nous appartient, nous la faisons entrer dans nos œuvres, nous rêvons l’arche immense. […] Osez donc entrer dans un atelier de brochure.
L’effet de l’ensemble, l’intérêt de l’action, la position, le caractère, l’expression des figures, la distribution, les groupes, l’entente des lumières, quelque chose même du dessin et de la couleur sont restés ; mais arrêtez, entrez dans les détails, il n’y a plus ni finesse, ni pureté, ni correction ; vous prenez Guerin par l’oreille, vous le mettez à genoux, et vous lui faites faire amende honorable à de grands maîtres si maltraités.
Je suis donc entré dans le camp comme un simple particulier, au grand désappointement du commandant supérieur ; mais hier, au moment de mon embarquement, je n’ai pu éviter les honneurs rendus par l’armée à son peintre. […] Nous nous sommes mis à courir et sommes arrivés à temps pour voir entrer en ville ce cortège singulier. […] Louis-Philippe devait venir en visite à l’atelier ; Horace se tenait sur le qui-vive, et, au moment où le roi entra, il fit comme s’il était occupé à effacer la croix. — « Que faites-vous donc là, Horace ? […] À peine fut-il entré, que Gavarni courut à la porte, la referma, et lui dit de son air malin : « Ah !
Ce sont des hommes dans la tête desquels rien de nouveau ne peut entrer. […] Le nombre de jeunes gens qui ont été ainsi doués par la fée Guignon est considérable ; ils ont de tout, invention, esprit, travail : mais ils ne savent pas circonscrire leurs forces ; ils veulent faire entrer l’univers entier dans chacune de ses parties, et meurent à la peine. […] J’ai vu bon nombre d’eux à l’île d’Elbe : gauches, mauvaise tournure, ne sachant pas entrer dans mon salon ; mais, sous l’écorce, on trouvait un homme, des idées justes, profondes, du bon sens au moins. » La conversation se détourna quelque temps sur l’Angleterre, dont Sismondi était dès lors moins enthousiaste qu’autrefois : il remit l’auguste interlocuteur sur la voie, en disant le bien qu’il pensait des Français. […] Elle oublie qu’en prenant le genre humain entier, ceux qui font entrer des vérités bienfaisantes dans leur religion ne sont pas un contre cent… » Et, tout en raisonnant de la sorte, il se laisse mener par sa femme au sermon ; il est tel de ces sermons qu’il trouve assez à son gré.
Entrons bien dans cette pensée. […] » C’est vers 1800 que M. de Chateaubriand entra du premier pas dans la gloire. […] Nous n’entendons pas ici précisément parler des deux brochures politiques de M. de Chateaubriand : nous en serions fort mauvais juge, incapable que nous nous trouvons, par suite d’habitudes anciennes et de convictions démocratiques, d’entrer dans la fiction des races consacrées et des dynasties de droit. […] Il eut titre le Chevalier ; son frère, le comte de Combourg (car le père de M. de Chateaubriand avait racheté l’ancienne terre de Combourg du maréchal de Duras), était destiné à être conseiller au parlement de Rennes ; le chevalier devait entrer, suivant l’usage des cadets en Bretagne, dans la marine royale.
Mais enfin, le signal ayant été donné, même quand le moment n’était pas choisi, et que certaines conjonctures pouvaient sembler contrariantes, il y avait sans doute pour tous ceux qui étaient appelés à concourir à l’œuvre et à la rendre exécutoire, il y avait à entrer dans la nouvelle situation soudainement créée, à s’y faire de bon cœur dès qu’on l’acceptait, à y répondre d’une manière plus prompte, moins indécise et avec une largeur de concession qui eût paru de meilleure grâce. […] Pour quiconque connaît le cœur humain (et le parquet, ce jour-là, n’a point paru le connaître), ces hommes ne sortent pas du tribunal tout à fait tels qu’ils y sont entrés. […] On sait les craintes, les obstacles qu’on s’exagérait peut-être, les péripéties du débat, l’éclat de l’éloquence qui y fut déployée, la joie qui suivit le succès : il y eut un moment où l’on crut réellement (et dans cette supposition je me place en dehors du Sénat, et je me tiens avec le simple public), — où l’on crut tout de bon qu’on entrait à pleines voiles dans un second bassin politique, dans la seconde période toute libérale de l’Empire. […] On n’en sort pas tel physiquement qu’on y est entré.
Aucun étranger n’entrait dans la maison de la rue Plumet. […] « Ni Jean Valjean, ni Cosette, ni Toussaint, n’entraient et ne sortaient jamais que par la porte de la rue de Babylone. […] XV « En floréal, cet énorme buisson, libre derrière sa grille et dans ses quatre murs, entrait en rut dans le sourd travail de la germination universelle, tressaillait au soleil levant presque comme une bête qui aspire les effluves de l’amour cosmique et qui sent la sève d’avril monter et bouillir dans ses veines, et, secouant au vent sa prodigieuse chevelure verte, semait sur la terre humide, sur les statues frustes, sur le perron croulant du pavillon et jusque sur le pavé de la rue déserte, les fleurs en étoiles, la rosée en perles, la fécondité, la beauté, la vie, la joie, les parfums. […] « Elle ne lui demandait pas, elle n’y songeait pas même, par où il était entré et comment il avait pénétré dans le jardin.
Quand nous entrâmes en rapports, il me restait un attachement tendre pour le christianisme. […] Le régime qui s’établit pour moi le jour où j’entrai au pair dans la petite pension du faubourg Saint-Jacques devait être la base économique de toute ma vie. […] Quel fut mon étonnement le jour où je vis entrer dans ma mansarde un homme à la physionomie intelligente et agréable, qui me fit compliment sur quelques articles que j’avais publiés et m’offrit de les réunir en volumes ! […] Si mes origines eussent été moins disgraciées selon le monde, je ne fusse point entré, je n’eusse point persévéré dans cette royale voie de la vie selon l’esprit, à laquelle un voeu de nazaréen m’attacha dès mon enfance.
Il eût désiré entrer, comme plusieurs de ses camarades, dans l’artillerie ou le génie militaire ; mais la faiblesse de sa santé et de sa complexion le fit destiner et, selon lui, condamner par sa famille à l’état ecclésiastique. […] Après quoi, en 1772, il entra dans le monde à vingt-quatre ans ; mais le monde paraît s’être borné longtemps pour lui à quelques relations particulières assez rares. […] Il entra dans ce qu’il appelait le « silence philosophique ». […] Si l’on parle des mesures qui ont eu du succès, de quelque intrigue habile, de quelque projet momentanément applaudi, ils vous regardent avec un air fin et d’intelligence ; ils vous louent presque et vous caressent comme voulant mériter auprès de vous d’entrer en participation de l’habile dessein qu’ils vous supposent ; ils croient à votre infamie, parce qu’eux s’en revêtiraient comme d’un honneur.
Enfin, dans un moment où on ne faisait pas attention à lui, il entrait et pénétrait dans la chambre. […] « J’ai d’abord posé un clou, et d’un coup de marteau, je l’ai fait entrer d’un centimètre dans la cervelle du public, puis d’un second coup, je l’ai fait entrer de deux centimètres… Eh bien mon marteau, c’est le journalisme, que je fais moi-même autour de mes œuvres. » * * * — Chez quelques chirurgiens, leur travail de tous les jours, dans le muscle, dans la chair, leur apporte quelquefois le dégoût de la viande. […] En m’approchant de chez Charpentier, il me vient le désir de rencontrer quelqu’un qui m’annonce la nouvelle, et m’évite d’y entrer.
Il n’entre pas encore, mais plus tard il y entrera, dans un paradoxe de réhabilitation aussi formidable, et les nuances qu’il se permet ont plus de finesse. […] Et le voilà qui devient lui-même du xviiie siècle, et qui voudrait entrer dans le trumeau qu’il peint. […] Évidemment il est entré dans quelque chose qui peut avoir son agrément, mais qui n’est plus l’histoire et qu’il est difficile de déterminer. […] Ni donc, en ces sortes de femmes, le degré plus ou moins profond de corruption, ni même des qualités restées saines et charmantes, ne peuvent entrer en considération avec le mal absolu d’un vice élevé jusqu’à la hauteur d’une fonction !
Quant à lui, entré à l’Église du Christ (Christ-Church) en 1818, après avoir pris son premier grade in litteris humanioribus en 1822, élu fellow du collège d’Oriel ; il fut nommé, en 1826, l’année de son mariage, professeur d’hébreu, et son canonicat attaché à cette première charge. […] Préoccupés de conclusions générales, nous n’entrerons pas dans le compte de ces dénombrements individuels. […] En effet, depuis quelque temps, les livres, les journaux, toutes les expressions de la pensée publique étaient entrés plus ou moins dans la lutte religieuse entre l’organisation anglicane et les idées anglo-catholiques, développées, creusées par le Dr Pusey et ses amis. […] Quand on presse les faits de l’histoire d’Angleterre, on sait combien dans la haine de Rome il entrait de haine pour les Stuarts.
Je n’entrerai pas dans l’examen approfondi de ce point. […] Il hésite à entrer en contact avec les faits, quels qu’ils soient, à plus forte raison avec des faits tels que les maladies mentales : il craindrait de se salir les mains. […] Je ne dis pas, notez-le bien, qu’un état d’âme quelconque puisse correspondre à un état cérébral donné : posez le cadre, vous n’y placerez pas n’importe quel tableau : le cadre détermine quelque chose du tableau en éliminant par avance tous ceux qui n’ont pas la même forme et la même dimension ; mais, pourvu que la forme et la dimension y soient, le tableau entrera dans le cadre. […] Mais le souvenir paraît bien être là : parfois, ayant remplacé par des périphrases le mot qu’il croit disparu, l’aphasique fera entrer dans l’une d’elles le mot lui-même.
Puisqu'il s'étoit proposé de donner, dans cet Abrégé, la substance de sa grande Histoire, il auroit dû avoir plus d'attention à n'y faire entrer que les événements principaux, en les réduisant à une juste étendue ; au lieu que, s'étant laissé aller à l'envie de ne rien omettre, les faits y sont accumulés, & ne forment qu'une énumération qui rend cet Abrégé assez semblable à une Table des Matieres.
La brièveté consiste à prendre son point de départ où il faut, sans remonter trop haut ; à ne point énumérer les parties où il suffit de montrer le tout (souvent on peut se contenter de dire le fait sans entrer dans le détail ni dire le comment) ; à ne point prolonger la narration au-delà de ce qu’on a besoin de savoir ; à n’y point mêler de choses étrangères ; à faire entendre parfois ce qu’on ne dit pas par le moyen de ce qu’on dit ; à écarter non seulement ce qui nuit au récit, mais aussi cc qui ne lui nuit ni ne lui sert, à ne dire chaque chose qu’une fois ; à ne point recommencer ce qu’on vient justement d’achever de dire. […] Il était midi, et le roi sortait déjà forêt pour entrer dans une plaine de sable où le soleil frappait d’aplomb.
Quand cet auvent de fer fut soulevé, il entra de la lumière seulement, de l’éblouissante lumière rouge. […] « … Au moment où cette traînée de feu rouge, qui entrait par ce sabord de navire, s’éteignit, où le soleil équatorial disparut tout à fait dans les eaux dorées, on vit les yeux du petit-fils mourant se chavirer, se retourner vers le front comme pour disparaître dans la tête.
Des réalités, des morceaux de nature entrent dans l’esprit de l’homme ; des images, des sensations s’infiltrent dans la littérature. […] Toutes les forces révolutionnaires — les forces intellectuelles, s’entend — entrent en ligne, et la victoire est complète.
Paul Stapfer D’une manière générale, son progrès a été de sortir et se dégager du faux pour entrer et pénétrer plus avant dans « ce que le vulgaire appelle des riens », creuser ces riens jusqu’au fond et en extraire la perle de poésie. […] Il est le seul qu’aucun mot n’embarrasse ; il fait tout entrer dans son vers.
Ainsi j’admets la liberté de la presse comme un moyen d’obvier aux nombreux inconvénients qui doivent résulter de l’établissement du nouvel ordre de choses dans lequel nous entrons. […] Jusqu’à présent je n’ai été qu’observateur ou historien ; maintenant je vais entrer dans des considérations générales.
ne consiste pas à soulever plus ou moins nonchalamment une portière et à annoncer ceux qui entrent. […] Les mœurs nouvelles et les passions de ce peuple qui renversait ses coutumes, les engoûments, les soulèvements, les déchirements et les résistances de l’opinion, à cette époque de bouleversement suprême, ils ont pensé, avec raison, que toutes ces choses sombres et terribles entraient dans le programme de leur histoire.
Il aurait pu sortir du relatif d’une question contemporaine pour entrer dans l’absolu d’une conclusion historique, qui pourrait bien être une loi de l’histoire. […] L’auteur de Royalistes et Républicains, qui aurait pu ajouter, comme un exemple de plus, le règne de Louis-Philippe à son étude historique, car le règne de Louis-Philippe vit les royalistes et Berryer entrer dans une coalition où figurèrent aussi Guizot, le royaliste de 1815, et Thiers, le complice plus tard de Barodet ; l’auteur de Royalistes et Républicains, homme de juste milieu, comme on l’était sous Louis-Philippe, eût été probablement un ventru de ce temps, et il voit comme un ventru.