Celles des Hébreux et des Chrétiens qui attribuent à la Divinité un esprit libre et infini ; celle des idolâtres qui la partagent entre plusieurs dieux composés d’un corps et d’un esprit libre ; enfin celle des Mahométans, pour lesquels Dieu est un esprit infini et libre dans un corps infini ; ce qui fait qu’ils placent les récompenses de l’autre vie dans les plaisirs des sens.
C’est pour cela peut-être que dans les poètes grecs et latins les images des dieux et des héros apparaissent toujours plus grandes que celles des hommes, et qu’aux siècles barbares du moyen âge, nous voyons dans les tableaux les figures du Père, de Jésus-Christ et de la Vierge, d’une grandeur colossale. — 7.
Les Grecs ne se gênaient pas pour blaguer leurs héros et leurs dieux. […] Maurice Barrès : il n’eût pas souffert que des chrétiens fanatiques détruisissent les temples ni les statues des dieux. […] M. d’Annunzio est bien un dionysiaque, et Nietzsche l’aurait loué d’avoir reconnu en Dionysos le dieu non pas seulement du vin, mais de la tragédie. […] Comme les dieux de l’Olympe, il s’entoure volontiers de nuages. […] Le Crépuscule des Dieux et les Oiseaux s’envolent sont les deux maîtres livres de M.
Albert Delpit, Georges Ohnet resteront les dieux ou demi-dieux de ce Parnasse dégénéré. […] Le dieu ne viendr a pas. […] Je bois à la santé d’abord, blanche Théone, Puis aux dieux inconnus. […] Au-dessus, plane cette affreuse religion de Moloch qui exige comme offrande au dieu le sacrifice d’enfants bridés vifs, ou ce culte ambigu de Tânit, la déesse servie par des courtisanes et par des prêtres émasculés. […] Il se souvient d’avoir été prince, roi, génie, prophète, dieu.
Je me suis servi abondamment, je l’avoue, des pages nombreuses que j’ai eu l’occasion d’écrire, depuis huit ans, sur le dieu Racine. […] Je n’y veux point manquer pour un ordre odieux Et, de peur d’un mortel, mécontenter les dieux. […] Il a la dureté des hommes trop admirés, de ceux qui ont fait glousser et pâmer beaucoup de femmes, de ceux dont elles se sont disputé les mouchoirs, les boutons ou les poils de barbe ; qui, traités comme des dieux, se comportent en dieux et ne trouveraient point étrange de marcher dans la rue sur une jonchée volontaire de corps féminins. […] me rendraient voltairien et me feraient trouver du charme à la Pucelle ou à la Guerre des dieux, c’est une vivacité que je regrette. […] Tibère, alors, la condamne aux lions, parce qu’elle a blasphémé les dieux de l’empire.
ce jour-là, les simples gens du lieu Avaient fait un lavoir de la source du dieu, Et de femmes, d’enfants, tout un cercle à la ronde Occupaient la naïade et m’en altéraient l’onde.
En revanche, dans son Commentaire sur ou plutôt contre Corneille, il le traite, nous dit-il lui-même, tantôt en dieu, tantôt en cheval de fiacre, et je crains bien que les coups de fouet ne l’emportent de beaucoup sur les coups d’encensoir.
Le Couplet de l’Opéra de Proserpine, qui commence par ces mots : Les superbes Géans armés contre les Dieux, Ne nous donnent plus d’épouvante, &c.
Eh mon dieu, ce n’est un secret pour personne que l’engouement, pendant les deux ou trois années qui ont précédé la guerre, que l’engouement de nos grands penseurs français pour l’Allemagne, et les dîneurs de Magny ont eu, pendant ces années, les oreilles rebattues de la supériorité de la science allemande, de la supériorité de la femme de chambre allemande, de la supériorité de la choucroute allemande, etc., etc., enfin de la supériorité de la princesse de Prusse sur toutes les princesses de la terre.
À gauche de celui qui regarde le tableau, le préteur et ses assistants élevés sur une estrade ; au-dessous du même côté, le sacrificateur, son dieu et son autel renversé ; à côté vers le milieu, le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le saint les soldats qui l’ont amené.
J’ai vu régner Dorat et Parny préféré à Tibulle, et puis je les ai vu reléguer sans souvenir au nombre des poëtes à fantaisies, jouets d’un peuple sans mémoire ; j’ai vu couronner Chateaubriand vêtu de la pourpre de son style : j’ai vu mourir Béranger dans sa gloire aux sons de ses grelots bachiques et politiques ; j’ai vu, et pour peu que je vive, j’en verrai bien d’autres encore : ne nous faisons pas nos dieux éternels, car ce sont les dieux du temps qui souvent n’a pas de lendemain ; jouissons de tout ce qui nous charme dans les différents chefs-d’œuvre dont nos contemporains nous charment ; mais ne répondons ni d’eux ni de nous devant la postérité. […] Dans mon deslire au hazard je m’esgare, J’appelle en vain… Ô dieux !
Pourquoi le Hasard, qui est un dieu si puissant, serait-il banni des distributions de prix ? […] Chacun arrive avec sa liste, ses candidats, et il serait impossible de ne pas tomber d’accord parce que le meilleur livre n’est pas celui qui vous plaît ou flatte vos manies ; c’est celui qui s’impose et vous hante malgré vous, celui qui possède le don, vous subjugue, celui dans lequel un dieu passe ! […] Eh bien… après avoir lu Le Grand Meaulnes j’ai senti le dieu passer… et tout le reste n’être que littérature !
Un homme qui aurait le droit, qui aurait ce pouvoir exorbitant, de recommencer, il ne serait point un homme, il serait un dieu, mon ami. […] Puissent des chrétiens fêter un Dieu présent, être fidèles à un Dieu présent comme ces incorrigibles païens (de paysans) fêtent, célèbrent, chôment un dieu généralement absent, comme ils restent fidèles à un dieu infidèle, généralement absent. […] J’abhorre les faux dieux. […] Sans doute il a mis dieu avec un petit d : un dieu. […] Ce un dieu, ce petit d est un bon point, une surveillance que la politique de Hugo exerçait sur son génie.
Suivent les portraits préhistoriques des deux premiers rois de la Chine, une bande de nègres drôlatiques, à l’aspect d’ombres chinoises, trouvés dans l’imagination d’Hokousaï ; et en face l’un de l’autre, la figuration du dieu du Tonnerre figuré dans un nimbe formé de tambourins, et du dieu du Vent, tenant fermées de ses deux mains, sous son menton, les deux ouvertures de l’outre des vents qu’il a sur le dos. […] Le dessin caricatural du dieu de l’enfance, au triple menton, au ventre bedonnant, ramassé à terre, la tête renversée dans la jubilation de la fumerie d’une longue pipe. […] Plus tard il peignit, à Honjô, un cheval colossal, et plus tard encore à Riôgokou un Hôteï géant, Hoteï qu’il signa Kintaïsga Hokousaï, ce qui veut dire « Hokousaï de la maison au sac de brocart », par allusion au sac de toile qui est toujours l’accessoire de ce dieu. […] Parmi les grandes planches : Les sept dieux de l’Olympe japonais, sous la peau d’un immense lion de Corée dont ils font les mouvements. […] D’abord un dessin comique d’Hotei, le dieu des enfants, s’ouvrant de ses deux mains la bouche jusqu’aux oreilles, avec devant lui un petit Japonais qui lui tire la langue.
Comment voulez-vous que le dieu vous réponde sur un fait qu’il veut précisément tenir caché ? […] De bonne foi, on ne peut pas demander à un dieu des oracles qui lui sont contraires. […] Les dieux punissent les hommes méchants. […] Il essaye donc de la déloger du pied de l’autel où elle se cramponne. « Vraiment, dit-il (car ce jeune clerc ne cesse de faire, sur les dieux, des réflexions désobligeantes), les dieux ont de bizarres pensées. […] Pars, c’est l’ordre du dieu, et va-t’en à la recherche de ta mère. — Oh !
Un peuple vaincu est un dieu vaincu ; de plus, la défaite est toujours un châtiment ; aucune considération ne saurait prévaloir contre la loi barbare qui met les tribus domptées à l’absolue discrétion du vainqueur. […] Renan parle quelque part du « linceul de pourpre où dorment les dieux morts ». […] Le dernier défenseur des dieux défunts, ce n’est point ce Symmaque, préfet lettré, dont M. […] Les Dieux sont en poussière et la terre est muette ; Rien ne parlera plus dans ton ciel déserté. […] C’est un dieu.
La sereine et noble Grèce a pour chef de ses poëtes tragiques un des plus accomplis et des plus heureux de ses enfants28, Sophocle, le premier dans les choses du chant et de la palestre, qui, à quinze ans, chantait nu le pæan devant le trophée de Salamine, et qui, depuis, ambassadeur, général, toujours aimé des Dieux et passionné pour sa ville, offrit en spectacle dans sa vie comme dans ses œuvres l’harmonie incomparable qui a fait la beauté du monde antique, et que le monde moderne n’atteindra plus. […] Nous serions nés dieux, autrement. […] Pardonnez-moi, j’en suis une de fait, non de désir, les dieux m’en sont témoins. […] C’est dans le pays imaginaire que vit Amoret, la bergère fidèle, pays plein de dieux antiques, et pourtant anglais, pareil à ces paysages humides et verdoyants, où Rubens fait danser des nymphes104. « Les plaines penchées descendent, étendant leurs bras jusqu’à la mer, et les bois épais cachent des creux que n’a jamais baisés le soleil… Là est une source sacrée, où les fées agiles forment leurs rondes, à la pâle clarté de la lune ; elles y trempent les petits enfants dérobés, pour les affranchir des lois de notre chair fragile, et de notre grossière mortalité… Là est un air aussi frais et aussi suave que lorsque le zéphyr en se jouant vient caresser la face des eaux frémissantes. […] Les calomniateurs vont la jeter dans la profonde fontaine ; mais le dieu, prenant une des perles de sa chevelure liquide, la laisse tomber sur la blessure ; la chaste chair se referme au contact de l’eau divine, et la jeune fille, revenue à elle, va retrouver celui qu’elle aime encore106 : « Parle, si tu es là, c’est ton Amoret, ta bien-aimée — qui prononce ton cher nom.
Mais le chevrier lui explique (ce que le pasteur de brebis ne sait pas) qu’il craindrait de réveiller le dieu Pan, qui a coutume de dormir à cette heure du jour ; il lui indique de préférence un autre lieu ombragé, où président des dieux plus indulgents, Priape et les Nymphes des fontaines ; et à son tour il le prie de chanter. […] Hommes et poëtes, ne sommes-nous pas tous plus ou moins comme le Daphnis de l’idylle, qui, en mourant, ne veut rendre sa flûte qu’au dieu, et qui crie aux ronces de donner des violettes, au genévrier de porter le narcisse, et au monde entier d’aller sens dessus dessous, parce que lui-même il s’en va ? […] C’est l’affaire des dieux de les honorer.
De façon que même les faiblesses de l’œuvre et même ses défauts en sont une portion intégrante et indispensable et qu’on ne saurait éliminer. » C’est cette unité vivante qui est la grande force de l’art wagnérien ; c’est elle qui, inconsciemment, aveugle quelquefois les admirateurs du maître au point qu’ils croient se trouver en face de l’œuvre d’un dieu plutôt que d’un homme. […] Et puis certaines expressions, qui reviennent souvent, et qui semblent si dépaysées dans ce milieu de héros et de dieux, m’ont touché par leur si évidente honnêteté bourgeoise… Sieglinde dit à Siegmund « laisse-moi contempler, cher époux ! […] L’amour a fiancé leurs cœurs, Au souffle des zéphyrs vainqueurs. (90) Alors adieu Walhall, délices infinies, Adieu vous tous, héros, tombés dans les combats, Adieu vierges du ciel, divines Valkyries, Auprès des Dieux, je ne te suivrai pas ! […] Wotan, au second acte, parlant de Siegmund, dit : « Gegen der Goetter Rache schützt ihn nun einzig das Shwert » (115) (Contre la vengeance des dieux le protège maintenant, seule, l’épée !).
Nous sommes en impuissance et en décadence : l’esprit humain s’en va, comme on a dit des rois et des dieux. […] Nous l’avons vu de nos jours vieillir sans faiblir, comme les dieux de l’Olympe vieillissaient ; puis se transformer dans sa sérénité en gloire nationale plutôt que mourir, tellement divinisé par ses compatriotes, qu’on est tenté de chercher son sépulcre parmi les étoiles du firmament plutôt que sous les cyprès de Weimar. […] Et l’esprit inquiet, qui dans l’antiquité Remonte vers la gloire et vers la liberté, Et l’esprit résigné qu’un jour plus pur inonde, Qui, dédaignant ces dieux qu’adore en vain le monde, Plus loin, plus haut encor, cherche un unique autel Pour le Dieu véritable, unique, universel, Le cœur plein tous les deux d’une tristesse amère, T’adorent dans ta poudre, et te disent : « Ma mère ! […] Et ailleurs : ……………………………………………………… Mais, malgré tes malheurs, pays choisi des dieux, Le ciel avec amour tourne sur toi les yeux ; Quelque chose de saint sur tes tombeaux respire, La barbarie en vain morcelle ton empire, La nature, immuable en sa fécondité, T’a laissé deux présents : ton soleil, ta beauté ; Et, noble dans son deuil, sous tes pleurs rajeunie, Comme un fruit du climat enfante le génie.
Je sais ce qu’on doit à Pline et à ce dieu révéré du Clitumme, avec ce petit temple de marbre blanc et ces chapelles d’alentour que l’on voyait étinceler à travers les bouquets de verdure, — fond de paysage du Poussin ; — mais y a-t-il rien d’aussi doux et d’aussi pénétrant au cœur que ce pays tout naturel, cette petite Hollande et cette Venise sans nom, cette humble marine bocagère, où il fait si bon chanter, où l’on se peut réjouir avec ce qu’on aime, et plaindre une absence ? […] Un Alexandre, c’est un héros d’Homère qui s’élance tout formé et d’un seul jet des mains de Philippe et d’Aristote, et qui conquiert le monde en faisant trois pas comme un jeune dieu.
Timoléon, pour toutes les cités de l’île, c’était le sauveur, le réparateur par excellence ; aucune n’aurait cru sa réforme intérieure et ses institutions agréées et bénies des dieux, si Timoléon n’y avait mis la main. Écoutons Plutarque nous exprimer et nous définir cette grâce singulière et ce je ne sais quoi de réussi qui s’attachait à toutes les actions de l’heureux mortel : Car de son temps, en Grèce, nous dit-il, beaucoup ayant été grands et ayant fait de grandes choses, desquels étaient Timothée, et Agésilas, et Pélopidas, et celui que Timoléon avait surtout pris pour modèle, Épaminondas, les actions de tous ceux-là eurent pour caractère l’éclat mêlé d’une certaine violence et d’un certain labeur, de telle sorte qu’il a rejailli sur quelques-unes et du blâme et du repentir ; mais des actions de Timoléon, si l’on excepte cette fatale nécessité au sujet de son frère, il n’en est pas une où il ne convienne, selon la remarque de Timée, de s’écrier avec Sophocle : « Ô dieux !
Zeller, avec plus de précision et résumant le sens politique de toute la conduite romaine dans ces mêmes siècles, dira : « Vous avez cet admirable gouvernement où la sagesse du Sénat tempère l’élan de la place publique ; où la monarchie temporaire, sous le nom de dictature, empêche ou modère les luttes ou les excès de l’aristocratie et de la démocratie ; où les Consuls conservent toujours un pouvoir fort ; où les assemblées n’ont que la délibération et la sanction, le contrôle et les appels des grandes causes politiques ; cette société, enfin, où le mariage et la propriété constituent en quelque sorte la cité même, où la famille est réglée comme un État, où l’État et la religion se pénètrent au point que le gouvernement fait un avec le culte, et que l’amour des dieux est le culte même de la patrie, et le culte de la patrie l’amour des dieux !
Il n’hésite pas ; il fait massacrer tous ceux de la faction favorable aux Romains, et à la suite d’un grand festin donné sous le vestibule du temple, lui-même s’étendant sur le lit funèbre, il boit le poison ; ses soldats allument le bûcher tout préparé, qui dévore en un instant, dit l’historien, le plus brave des Asculans et les dieux de sa patrie. […] ô Niobé, qui as tant souffert, tu es pour moi comme un dieu, ô toi qui, dans ton sépulcre de pierre, toujours pleures !
C’est après tout, et sous une forme assez naturelle, le combat des dieux nouveaux contre les dieux anciens.
. — Portez-la dans la région : la région, fondée par l’esprit positif et pratique, dépourvue de philosophie et de poésie, prend pour dieux de sèches abstractions, des fléaux vénérés par crainte, des dieux étrangers importés par intérêt, la patrie adorée par orgueil ; pour culte une terreur sourde et superstitieuse, des cérémonies minutieuses, prosaïques et sanglantes ; pour prêtres des corps organisés de laïques, simples administrateurs, nommés dans l’intérêt de l’État et soumis aux pouvoirs civils. — Portez-la dans l’art : l’art, méprisé, composé d’importations ou de dépouilles, réduit à l’utile, ne produit rien par lui-même que des œuvres politiques et pratiques, documents d’administration, pamphlets, maximes de conduite ; aidé plus tard par la culture étrangère, il n’aboutit qu’à l’éloquence, arme de forum, à la satire, arme de morale, à l’histoire, recueil oratoire de souvenirs politiques ; il ne se développe que par l’imitation, et quand le génie de Rome périt sous un esprit nouveau. — Portez-la dans la science : la science, privée de l’esprit scientifique et philosophique, réduite à des imitations, à des traductions, à des applications, n’est populaire que par la morale, corps de règles pratiques, étudiées pour un but pratique, avec les Grecs pour guides ; et sa seule invention originale est la jurisprudence, compilation de lois, qui reste un manuel de juges, tant que la philosophie grecque n’est pas venue l’organiser et le rapprocher du droit naturel.
Le dieu Pan, avec une moue, jette enfin à ses pieds cette, première syrinx. […] Et le dieu Pan laissa tomber sa troisième syrinx sur un tapis de feuilles mortes, et sourit. […] Ecoutons vibrer cet arc barbare : un dieu l’anime ; qu’importe si ce n’est point le fils de Zeus ! […] ouvrage d’un dieu, maudit est celui qui te traverse d’un souffle mêlé de sang. […] Car c’est un dieu qui l’appelle souvent et diversement : Ô toi, Œdipe, pourquoi différer ?
Tout le prouve donc, Anacréon fît du loisir sa principale affaire ; comme Simonide son contemporain, et comme plus tard Horace et La Fontaine, il était d’avis qu’on ne peut trop louer trois sortes de personnes, les dieux, sa maîtresse et son roi.
Jean Lorrain : Le Sang des Dieux.