De sa vie intérieure comme de sa vie extérieure, de ses chagrins et de ses passions comme de ses courses et de ses luttes, il tira de l’expérience une large connaissance des travers, des faiblesses, des vices de la commune humanité.
Francisque Sarceyl reprend la question dans le Gagne-Petit du 27 ; sans se targuer de connaissances spéciales en musique et se faisant simplement l’interprète d’une partie du public, il demande la représentation de Lohengrin.
Ce dernier montre d’ailleurs quelle connaissance approfondie et scientifique des organes avaient déjà les grands artistes de l’antiquité et de la renaissance, comme Leonard lui-même.
Puissent l’imagination dramatique et le goût délicat du poète lui assurer la gloire due au grand maître de son art poétique, et puisse-t-il nous initier toujours davantage dans cette science mille fois plus sublime et plus sainte, qui nous donne la connaissance des perfections de l’Être unique en qui se résument tous les êtres : Dieu !
Ces travaux immenses furent qualifiés d’œuvres diaboliques ; c’était, disait-on, l’esprit du mal qui inspirait ces connaissances impures, afin d’entraîner l’humanité à son éternelle damnation.
La cause de raideur par excellence, c’est qu’on néglige de regarder autour de soi et surtout en soi : comment modeler sa personne sur celle d’autrui si l’on ne commence par faire connaissance avec les autres et aussi avec soi-même ?
Ces faits ont été souvent contestés, et l’une des considérations qui prouvent qu’ils peuvent l’être encore, c’est l’impossibilité où l’on est de les concilier avec plusieurs des faits les mieux constatés de l’histoire des connaissances humaines. » Le critique reproche au livre trop peu de plan et de méthode : « Un autre genre de fautes, ajoute-t-il, c’est trop de subtilité dans certaines combinaisons d’idées. […] Prosper de Barante, le prince Auguste de Prusse, la beauté célèbre tout à l’heure désignée par Mme de Genlis sous le nom d’Athénaïs, une foule de personnes du monde, des connaissances d’Allemagne ou de Genève.
Il veut déniaiser son fils, lui donner l’air français, ajouter aux solides connaissances diplomatiques et aux grandes visées d’ambition l’air engageant, sémillant et frivole. […] Mais ce qui le distinguait entre tous les autres, c’était une large intelligence compréhensive qui, exercée par des études et des compositions philosophiques868, saisissait les ensembles, et, par-delà les textes, les constitutions et les chiffres, apercevait la direction invisible des événements et l’esprit intime des choses, en couvrant de son dédain « ces prétendus hommes d’État, troupeau profane de manœuvres vulgaires, qui nient l’existence de tout ce qui n’est point grossier et matériel, et qui, bien loin d’être capables de diriger le grand mouvement d’un empire, ne sont pas dignes de tourner une roue dans la machine. » Par-dessus tant de dons, il avait une de ces imaginations fécondantes et précises qui croient que la connaissance achevée est une vue intérieure, qui ne quittent point un sujet sans l’avoir revêtu de ses couleurs et de ses formes ; et qui, traversant les statistiques et le fatras des documents arides, recomposent et reconstruisent devant les yeux du lecteur un pays lointain et une nation étrangère avec ses monuments, ses costumes, ses paysages et tout le détail mouvant des physionomies et des mœurs.
C’est la différence d’une nouvelle connaissance à un ancien ami. » — Eh bien, à chaque instant, chez les vrais écrivains, on goûte l’un ou l’autre plaisir : à chaque pas, on fait de nouvelles et charmantes connaissances, ou bien on rencontre d’anciens amis. […] C’est le Cardinal qui fait tout : c’est lui qui « a ennobli le but de l’art », et c’est lui qui « en facilite les connaissances aux poètes ». […] — elle leur a donné pour but de lui plaire et de la divertir ; « et qu’ainsi nous ne rendons pas un petit service à l’État, puisque, contribuant à Vos divertissements, nous contribuons à l’entretien d’une santé qui lui est si précieuse et si nécessaire. — Vous nous en avez facilité les connaissances, puisque nous n’avons plus besoin d’autre étude pour les acquérir que d’attacher nos yeux sur Votre Éminence quand elle honore de sa présence et de son attention le récit (la récitation) de nos poèmes.
On le voit par cet exemple : en Espagne, la guerre et le commerce fréquent des deux peuples avaient répandu la connaissance de la langue arabe parmi les chrétiens ; et l’on ne peut douter que les Arabes, à leur tour, n’eussent appris la langue vulgaire du peuple conquis. […] Au dixième siècle, Gerbert, ce savant homme, après avoir étudié dans le monastère d’Aurillac, voulant étendre ses connaissances et s’enfoncer dans les arts profonds de l’Orient, se rend à Tolède.
Heureux si, à défaut d’une exposition complète de système, cette étude de biographie psychologique a insinué à quelques-uns la connaissance, ou du moins l’avant-goût, d’un homme dont la noble ingénuité égale la profondeur, et si cette explication intérieure et continue que nous avons cherché à démêler en lui peut servir de prolégomènes en quelque sorte à ses prolégomènes !
e Rémusat proclamait récemment la première des femmes, en est atteinte ; et, sans sortir de notre connaissance et de notre littérature, je retrouve quelques traits irrécusables chez un certain nombre de personnages de la réalité ou du roman (j’aime à les confondre), chez Louise Labé, chez la Religieuse portugaise, la princesse de Clèves, Des Grieux, le chevalier d’Aydie, mademoiselle de Lespinasse, Virginie, Velléda, Amélie.
La langue en est également délicieuse, exquise de choix118, avec des négligences et des irrégularités qui ont leur grâce et que Valincour n’a notées en détail qu’en les supposant dénoncées par un grammairien de sa connaissance, et avec une sorte de honte d’en faire un reproche trop direct à l’aimable auteur.
« Comme M. de Marigny avait quelques connaissances de l’art vétérinaire, les paysans du canton venaient le chercher quand ils avaient des bestiaux malades. » 52.
Les sages ont dit que les voyages étaient un moyen d’acquérir les connaissances que nous n’avons pas.
Après avoir tenu tous les propos qu’une nouvelle connaissance amène, nous nous sommes assis dans votre jardin avec quelques amis qui étaient avec nous ; alors elle m’a offert votre maison, vos livres et tout ce qui est à vous, qu’elle m’a pressé d’accepter aussi vivement que la décence de son sexe pouvait le permettre.
Personne ne sait à quelle époque remontent, je ne dis pas les premières ébauches de la société, mais les grandes institutions, les connaissances profondes et les monuments les plus magnifiques de l’industrie et de la puissance humaines.
Rousseau d’Athènes, possédant un style admirable pour les chimères, mais n’ayant pas la moindre connaissance des hommes, ni le moindre tact des réalités, et donnant à sa république idéale des lois en perpétuelle contradiction avec la nature humaine et avec la fondation, la conservation et le but des sociétés.
Pendant les grandes inondations, ce poisson ne veut d’aucune espèce d’amorce ; mais alors on peut le prendre à l’épervier ou à la seine, à condition que le pêcheur ait une parfaite connaissance des lieux.
XXII Je résolus de profiter de ce loisir diplomatique, en attendant une nouvelle destination, pour visiter l’Angleterre et pour faire connaissance avec la famille de ma femme.
Nous rions intérieurement quand le personnage de la pièce est quelqu’un de notre connaissance ; nous rions tout haut de sa caricature.
« Or, sais-tu ce que c’est que ce divin secret dont la connaissance te conduira à l’immortalité ?
Je suis, dit-on, un orphelin, Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n’eus jamais connaissance.
Si, par exemple, on pouvait prouver que le Lévrier, le Limier, le Terrier, l’Épagneul et le Bouledogue, dont les races se sont, à notre connaissance, propagées si pures, sont les descendants de quelque espèce unique ; alors de pareils faits auraient un grand poids pour nous faire douter de l’immutabilité d’un grand nombre d’espèces sauvages étroitement alliées, comme seraient, par exemple, les nombreuses races de Renards qui habitent en différentes parties du globe.
Du reste, ce n’est point sur le compte de Mme Roland que l’auteur des Femmes de la Révolution augmente la somme des connaissances acquises et des renseignements connus.
Quand les choses en sont là partout, quand la masse des lumières et des connaissances peut être regardée comme égale dans toutes les sociétés chrétiennes, les Claudiens de nos décadences — en Amérique ou autre part — doivent être plus étranges et plus compliqués que ceux des sociétés qui n’avaient pas usé sous elles autant d’idées que nous, quand elles croulèrent.
Il est bien difficile de réussir avant cet âge dans le genre dramatique, qui exige la connaissance du monde et du cœur humain.
Il faut donc que la justice soit savante et compatissante pour mesurer le traitement de chacun à son degré de « dignité ». « Le progrès de la justice est lié à celui des connaissances et s’opère à travers toutes les vicissitudes politiques. » La justice n’est pas encore ; mais elle se fait, et elle sera. […] On peut constater, je crois, en lisant le Discours sur l’histoire universelle, la Connaissance de Dieu ou les Élévations, qu’il a pensé aussi vigoureusement qu’il se pouvait dans les limites de la foi traditionnelle : et prenez garde que la reconnaissance même de ces limites était encore chez lui une œuvre de sa pensée. […] Que peuvent ajouter les traits de leur visage et le son de leur voix à la connaissance que nous avons d’eux ? […] Toujours on sent sous sa critique un fonds solide et étendu de connaissances multiples et précises, placées dans un bon ordre.
Puis les deux garçons font connaissance, et ils deviennent aussitôt amis Chaque fille, alors, rencontre le compagnon de l’autre… et tout finit par une quadruple incons tance, où les filles mettent du temps et de l’hypocrisie et les garçons un agréable sans-gêne. […] C’est Jacques qui m’a fait faire sa connaissance. […] Il est guidé dans ce travail par son expérience propre, par la connaissance qu’il a du monde. Mais cette connaissance ne saurait être identique sur tous les points à celle que nous en croyons avoir. […] Elle a fort bien su laisser sa petite fille grandir à la campagne, à seule fin de pouvoir garder, à Paris, l’estime de ses voisins et de ses connaissances.