Aucune victoire n’est complète qu’après que le Te Deum , qui pousse l’armée et le peuple au pied des autels du Dieu de la patrie, a porté ses notes triomphales et reconnaissantes jusqu’au ciel ! […] On se promettait de rire du fiancé à son retour, et, comme la nuit était tiède, la lune éblouissante dans le ciel, on voulut devancer ce retour de Didier en allant en masse, filles et garçons, au-devant de lui par le sentier d’Arcey, les uns pour le féliciter, les autres pour le railler, ceux-ci pour jouir de son bonheur, celles-là pour lui faire un de ces enfantillages par lesquels on éprouve, dans les campagnes, la crédulité ou le courage des jeunes gens. […] Montez dans le ciel bleu ! […] Du berceau et de la mamelle jusqu’au dernier soupir dans lequel une mère lègue son âme à ses enfants et jusqu’aux bénédictions qu’elle va répandre du ciel sur eux, ce gémissement, cette ode, ruisselante de plus de larmes que de notes, contenait tout ce qui réchauffe, tout ce qui console, tout ce qui bénit le fils de l’homme sur la terre, le plein et le vide de la vie !
Sans doute il faut des lois et des lois sévères pour contenir les passions humaines, parce que le désordre des passions est un fléau pour la société ; mais l’Imagination, cette fille du ciel, veut être libre et indépendante. […] L’eau d’un fleuve réfléchit les nuages de son ciel et les paysages de ses rives. […] Tout s’empreint à ses yeux des couleurs du ciel qu’il contemple ; tout s’anime en ses vers des émotions de son âme. […] « Bien lire est un talent que le ciel nous dénie.
I Dans le grand parc mondain et joli, par les soirées chaudes quelque rêveur s’attarde sur un banc, tandis que les arbres, au loin, cisèlent de noires images vacillantes le spectacle étoilé du ciel, et que passent enlacés, ou bien s’assoient, les couples élégiaques. […] C’est la nuit : le ciel propice sourit par ses millions d’étoiles. […] Mais voilà que l’aube implacable blanchit l’horizon au ciel et le roi Marke vient surprendre les coupables. […] Cependant les étoiles ont achevé de s’éteindre su ciel blême, l’aurore éclatante a surgi : et, tandis que la toile tombe, il monte des instruments une plainte triomphale, vibrante comme une fanfare, douce comme un cantique d’amour.
Toujours sublime et magnifique, Soit que, plein de nobles douleurs, Il nous montre un abîme où fut un trône antique, Et d’une grande reine étale les malheurs ; Soit lorsque, entr’ouvrant le ciel même, Il peint le monarque suprême Courbant tous les états sous d’immuables lois ; Et de sa main terrible ébranlant les couronnes, Secouant et brisant les trônes, Et donnant des leçons aux rois ! […] Partout ailleurs, c’est un homme qui parle à des hommes : ici, c’est un être d’une autre espèce : élevé entre le ciel et la terre, c’est un médiateur que Dieu place entre la créature et lui. […] Représentons-nous Massillon dans la chaire, prêt à faire l’oraison funèbre de Louis XIV, jetant d’abord les yeux autour de lui, les fixant quelque temps sur cette pompe lugubre et imposante qui suit les rois jusque dans ces asiles de mort où il n’y a que des cercueils et des cendres, les baissant ensuite un moment avec l’air de la méditation, puis les relevant vers le ciel, et prononçant ces mots d’une voix ferme et grave : Dieu seul est grand, mes frères ! […] Là, d’antiques forêts, un vallon solitaire, Où le daim vagabond paît l’herbe des tombeaux, Quelques sapins épars, un torrent dont les eaux Roulent avec fracas à travers la bruyère ; Le tonnerre grondant sous un ciel nébuleux, Et des vents et des flots le sauvage murmure ; Aux gothiques débris d’un cloître ténébreux La fougère mêlant sa funèbre parure, Tout enchante mes sens, tout en ces sombres lieux D’une sublime horreur épouvante mes yeux.
Les visites de nuit que tu faisais dans ma chambre pour savoir si j’étais sain et sauf et chaudement couché ; tes largesses du matin avant le départ pour l’école, le biscuit ou la prune confite ; l’eau odorante que ta main prodiguait à mes joues jusqu’à ce qu’elles fussent brillantes de fraîcheur et luisantes, tout cela, et ce qui fait plus chérir que tout encore, ce courant continu d’amour que rien en toi n’interrompait, que ne troublèrent jamais ces débordements et ces sécheresses que crée une humeur inégale ; tous ces souvenirs, toujours lisibles dans les pages de ma mémoire et qui le seront jusqu’à mon dernier âge, ajoutent le plaisir au devoir, me font une joie de te rendre de tels honneurs que le peuvent mes vers ; un bien fragile témoignage peut-être, mais sincère, et qui ne sera point méprisé au ciel, quand il passerait inaperçu ici-bas… Si le Temps pouvait, retournant son vol, ramener les heures où jouant avec les fleurs brodées sur ta robe, — violette, œillet et jasmin, — je les dessinais sur le papier avec des piqûres d’épingle (et toi, pendant ce temps-là, tu étais encore plus heureuse que moi, tu me parlais d’une voix douce et tu me passais la main dans les cheveux, et tu me souriais) ; si ces jours rares et fortunés pouvaient renaître, s’il suffisait d’un souhait pour les ramener, en souhaiterais-je le retour ? […] L’idée religieuse s’éveilla alors dans son âme ; il recourut à Dieu par la prière ; se trouvant à Southampton, où les médecins l’avaient envoyé pour changer d’air et se distraire, il y eut une heure, un moment, où dans une promenade qu’il faisait aux environs avec quelques amis, par une brillante matinée, s’étant assis sur une hauteur d’où la vue embrassait la mer et les coteaux boisés du rivage, il sentit tout d’un coup comme si un nouveau soleil s’était levé dans le ciel et lui éclaircissait l’horizon : « Je me sentis soulagé de tout le poids de ma misère ; mon cœur devint léger et joyeux en un instant ; j’aurais pleuré avec transport si j’avais été seul. » On a souvent noté, dans les conversions qui tardèrent longtemps à s’accomplir, ces signes avant-coureurs et comme ces premières atteintes, ces premiers coups de soleil de la grâce. […] Timide et effarouché aisément comme il l’était, il avait toujours demandé au ciel, en sortant de Saint-Alban, qu’il plût à la Providence de lui procurer un appui et une assistance de cette sorte, une mère enfin : « Qu’on est heureux, s’écriait-il, de pouvoir penser avec une ferme confiance que nos demandes sont entendues, au moment même où nous les faisons !
Veuille le ciel que ce soit le dernier auquel je rende ce funeste devoir ! […] Pour moi, qui ai dévoué ma vie à l’État, je ferais une faute impardonnable, mon cher frère, si je ne tâchais pas autant qu’il est dans mon pouvoir, non pas de régner après ma mort, mais de faire participer au gouvernement une personne de votre sagesse… Je n’ai en cela, mon cher frère, que l’État en vue, car je sais très bien que, quand même le ciel tomberait, tout me pourrait être fort égal le moment après ma mort. […] Je vous remercie mille-fois du plaisir que vous me faites de vouloir vous prêter à mes désirs, et si le ciel pouvait être touché par nos vœux, je le prierais de répandre sur votre personne les bénédictions les plus précieuses.
Imaginez deux oiseaux du ciel qui vivent de quelques graines et miettes de pain, et qui voient arriver, sur le pied d’ami, un bon grand vautour affamé de chair, qui se dispose à faire honneur à leur repas. […] La réputation de Mme Valmore, sous sa première forme de touchante élégiaque et d’aimable conteur en vers, était faite dès ces années 1824-1827 ; pendant ses absences de Paris et ses séjours à Lyon ou à Bordeaux, sa nouvelle étoile avait pris place dans notre ciel poétique et y brillait d’un doux éclat, sans lutte et sans orage. […] Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes, C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
Hugo, a dit avec bonheur : Il est aussi, Victor, une race bénie Qui cherche dans le monde un mot mystérieux, Un secret que du ciel arrache le génie, Mais qu’aux yeux d’une amante ont demandé mes yeux. […] Non, l’épithète propre et pittoresque ne remplace pas toujours la première avec avantage ; non, toutes les nuances du prisme, en les supposant exprimables par des paroles, ne suppléent pas, ne satisfont pas aux nuances infinies du sentiment ; non, le ciel en courroux n’est pas nécessairement détrôné par le ciel noir et brumeux ; les doigts délicats ne le cèdent pas à jamais aux doigts blancs et longs.
L’âme, rayon du ciel, prisonnière invisible, Souffre dans son cachot de sanglantes douleurs ; Du fond de son exil elle cherche ses sœurs ; Et les pleurs et les chants sont les voix éternelles De ces filles de Dieu qui s’appellent entre elles. […] Ainsi les rangs se pressent ; le ciel poétique de la France se peuple. […] Le procédé d’exécution répond tout à fait à ce qu’on peut attendre : une simplicité parfaite, une force continue ; point de pomposo ni de bavardage ; point de réflexions ni de digressions ; quelque chose de droit qui va au but, qui ne se détourne ni d’un côté ni de l’autre, et pousse devant, en marquant chaque pas, comme un bélier sombre ; point de vapeurs à l’horizon ni de demi-teintes, mais des lignes nettes, des couleurs fortes dans leur sobriété, des ciels un peu crus, des tons graves et bruns ; chaque circonstance essentielle décrite, chaque réalité serrée de près et rendue avec une exactitude sévère ; chaque personnage conséquent à lui-même de tout point ; vrai de geste, de costume, de visage ; concentré et viril dans sa passion, même les femmes ; et derrière ces personnages et ces scènes, l’auteur qui s’efface, qu’on n’entend ni ne voit, dont la sympathie ni l’amour n’éclatent jamais dans le cours du récit par quelque cri irrésistible, et qui n’intervient au plus que tout à la fin, sous un faux air d’insouciance et avec un demi-sourire d’ironie.
Le propre de la nature est d’être variée à l’infini, sans cesse opposée à elle-même, à la foi sublime et naïve ; quand on cesse un instant de considérer les petits mouvements d’un insecte ou d’une plante, on voit autour de soi les paysages profonds, et sur sa tête le ciel immense. […] La Fontaine s’est plu à tomber du ciel en terre, et à prendre le langage d’un marchand, après celui de Virgile. […] Quand on eut du palais de ces filles du ciel Enlevé l’ambroisie en leurs chambres enclose.
» « Il n’a donc jamais, celui-là, dans ses infortunes, levé les yeux vers le ciel ? […] D’une autre part, quelques génies favorisés du ciel, quelques âmes sensibles aux attraits de la nature, un Orphée, un Homère, augmentèrent les habitants de l’immortel séjour. […] Le lieu où je les ai vus sur les bois de Savigny et les lieux où je les revoyais, la mobilité de mes destinées, ce signe qu’une femme m’avait laissé dans le ciel pour me souvenir d’elle, tout cela brisait mon cœur.
Fontenelle, de bonne heure, marqua tous les défauts d’une nature privée d’idéal et de flamme, et qui n’avait ni ciel à l’horizon ni foyer intérieur ; mais il eut aussi toutes les qualités compatibles avec ces sortes de natures purement intellectuelles. […] Quelle manière plus opposée à celle dont Pascal embrasse le ciel et la nature ! […] Cet homme-ci n’a point en lui cette géométrie idéale et céleste que conçoivent primordialement un Pascal, un Dante, un Milton, ou même un Buffon ; il ne l’a pas et il ne s’en doute pas ; il amincit le ciel en l’expliquant.
« Mais, du fond de son presbytère, l’homme du ciel aurait mieux su déterrer le péché, la maligne pensée, que le soldat sans nom au milieu d’une armée, et qui, depuis trois ans, n’avait pas écrit. » Cependant le bon curé en viendra à bout. […] Il y montrait l’influence d’une belle église sur la population du Midi, qui aime à se figurer dès ici-bas le ciel ouvert, et dont la piété dépend quelque peu des représentations extérieures. […] je veux vous peindre, pendant que je tiens le pinceau, notre pays aimé du ciel.
Mûrir la betterave, arroser la pomme de terre, épaissir la luzerne, le trèfle et le foin, entrer en collaboration avec le laboureur, le vigneron et le maraîcher, cela n’ôte pas au ciel une étoile. […] On pourra s’asseoir, s’étendre tout de son long, et achever de fumer le cigare de la poésie de fantaisie, et rire au Décaméron de Boccace avec le doux ciel bleu sur sa tête, le jour où la souveraineté d’un roi sera exactement de même dimension que la liberté d’un homme. […] Avoir abrité sous ses escarpements ce serment redoutable de trois paysans d’où sort la Suisse libre, cela n’empêche pas l’immense Grütli d’être, à la nuit tombante, une haute masse d’ombre sereine pleine de troupeaux, où l’on entend d’innombrables clochettes invisibles tinter doucement sous le ciel clair du crépuscule.
Mais il l’est pourtant des hommes attentifs aux événements intellectuels et qui ont l’œil à tout… Pour eux, peut-être il devait planer un jour dans ces hautes sphères de vérité où il pénètre quelquefois, mais par percées ; car l’esprit de Hello procédait comme certains oiseaux qui percent la nue et la traversent, comme s’ils voulaient monter plus haut et percer le ciel. […] Les choses du ciel ont donné à son genre d’imagination des teintes célestes. […] Ils n’ont, eux, ces héros du ciel, jamais eu d’historiens de taille avec leur héroïsme.
C’est un ciel d’Italie tout d’azur, avec un horizon net et arrêté ; pas un nuage, pas une vapeur : le bleu pur et les lignes certaines. […] Plût au ciel que l’orage prêt à éclater puisse se dissiper encore !
« Jamais le ciel n’aura été aussi serein, ni la terre aussi verte et aussi féconde. […] Quelques droites paroles mettent au défi tous les sophismes des législateurs : « Les oiseaux du ciel et les insectes mêmes s’assemblent pour faire en commun ce qu’aucun d’eux ne pourrait faire seul.
Et dans les Paysages métaphysiques : Le bleu du ciel pâlit. […] S’étendre la nuit sur les montagnes humides de rosée, embrasser en extase la terre et le ciel, s’enfler d’une sorte de divinité, pénétrer par la pensée jusqu’à la moelle de la terre, repasser en son sein les six jours de la création, s’épandre avec délices dans le Grand Tout, dépouiller entièrement tout ce qu’on a d’humain et finir cette haute contemplation… (avec un geste) je n’ose dire comment.
Au printemps de 1604, les Gelosi résolurent de s’en retourner dans leur pays, soit qu’ils eussent épuisé la curiosité parisienne, soit qu’ils voulussent revoir le ciel de l’Italie. […] Se peut-il, dans le ciel même, Trouver de plus douce crème Que celle de son parler ?
Arlequin veut s’opposer à ce dessein, et représente combien le ciel en serait offensé. […] Le valet rend grâces au ciel de cet heureux changement, lorsque Don Juan se lève, et, par un coup de pied adroitement placé, fait sa réponse ordinaire à la harangue du moraliste, et lui donne l’ordre de faire servir à l’instant le souper.
Un moment, même, il semble lui promettre « les clefs du royaume du ciel », et lui accorder le droit de prononcer sur la terre des décisions toujours ratifiées dans l’éternité 460. […] On disait qu’il conversait sur les montagnes avec Moïse et Élie 475 ; on croyait que, dans ses moments de solitude, les anges venaient lui rendre leurs hommages, et établissaient un commerce surnaturel entre lui et le ciel 476.
De ce mélange résultait un Dieu d’une mobilité infinie, formé de toutes les contradictions du symbole ; violent et doux, bienfaisant et vindicatif, destructeur et rédempteur, martyr et bourreau, maître des fictions et des illusions, versant, pêle-mêle, à pleine coupe, l’irritation et la joie, la ferveur et la fureur, le délire et l’inspiration, Bacchus abrutissait et illuminait, il exaltait et il ravalait, il agitait les corps pour faire évader les âmes dans le ciel ou l’enfer des songes, comme on brise les portes d’une prison en secouant ses gonds. […] Tandis que l’hymne apollonien, lentement déroulé en tous pleins et graves, sur les grands plans du récitatif, montait majestueusement vers le ciel, la cantate bachique, inégale et brusque, secouée par des cadences imprévues, sautait sur son rythme élastique, comme la danseuse de la « Fête des outres » sur des vessies pleines d’air.
quelle respiration de sérénité dans ce ciel ! […] Puis, quand le premier coq chante, la file remonte lentement la colline, et arrivé au sommet, le squelette de l’un après l’autre apparaît immense sur le ciel qui s’éclaire, puis le dernier de tous, le squelette du petit Conquiaud fait le saut périlleux derrière la colline.
C’est après avoir parlé du ciel, qu’il ferme sa porte a ces pauvres gens. […] Le ciel eut pour ses vœux une bonté cruelle.
« Aristarchus, dit Plutarque, estimoit que les Grecs devoient mettre en justice Cléanthe le Samien, et le condamner de blasphème encontre les Dieux, comme remuant le foyer du monde ; d’autant que cest homme taschant à sauver les apparences, supposoit que le ciel demeuroit immobile, et que c’estoit la terre qui se mouvoit par le cercle oblique du zodiaque, tournant à l’entour de son aixieu147. » Encore est-il vrai que Rome moderne se montra plus sage, puisque le même tribunal ecclésiastique qui condamna d’abord le système de Copernic, permit, six ans après, de l’enseigner comme hypothèse148. […] D’une autre part, il est naturel que des esprits communs, ou des jeunes gens peu réfléchis, en rencontrant les vérités mathématiques dans l’univers, en les voyant dans le ciel avec Newton, dans la chimie avec Lavoisier, dans les minéraux avec Haüy ; il est naturel, disons-nous, qu’ils les prennent pour le principe même des choses, et qu’ils ne voient rien au-delà.
« L’époux et l’épouse seront dans le ciel des amants éternels ! […] Ils seront comme les Anges dans le ciel 32 » Mais à part ces féminités, à part ces révérences qui entrent trop dans le parquet, devant certaines personnes, le christianisme de Mlle Bader reste au-dessus du parquet et ne s’abaisse ni ne se cache.
Si le ciel fût tombé, ils l’auraient, disaient-ils, soutenu sur la pointe de leurs lances ! Un peu du ciel est tombé, par Saint Louis, sur la pointe de la plume de M.
Le Kosmos, l’idole intellectuelle de ce temps, qui cache sous un nom grec la préoccupation universelle et moderne des esprits qui ont désappris les choses invisibles du ciel, a été salué par de telles acclamations qu’on éprouve quelque embarras à jeter cette goutte d’eau froide sur tous ces fronts brûlants et fumants d’enthousiasme ; le Kosmos, après tout, n’est qu’une description. […] On n’est pas méchant pour signaler une lettre du prince Albert, qui parle des terrasses du ciel .
Le Kosmos, l’idole intellectuelle de ce temps, qui cache sous un nom grec la préoccupation universelle et moderne des esprits qui ont désappris les choses invisibles du ciel, a été salué par de telles acclamations qu’on éprouve quelque embarras à jeter cette goutte d’eau froide sur tous ces fronts, brûlants et fumants d’enthousiasme : le Kosmos, après tout, n’est qu’une description. […] On n’est pas méchant pour signaler une lettre du prince Albert, qui parle des terrasses du ciel.