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495. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154

Les Mémoires de L’Estoile, ce bourgeois de Paris et cet écho des autres bourgeois ses compères, nous informent des vers satiriques, pasquinades ou caricatures qui se faisaient contre Sully dans les dernières années de sa puissance. […] Tallemant des Réaux, cet autre bourgeois de Paris, s’amuse à recueillir, cinquante ans après L’Estoile, toutes sortes d’historiettes satiriques et dénigrantes sur l’illustre ministre de Henri IV. […] Le père de Sully était de la religion réformée : homme de sens et de prudence, il prévit que, « si ces noces se faisaient à Paris, les livrées en seraient bien vermeilles ». […] Lors du massacre de la Saint-Barthélemy, le jeune Rosny se trouvait à Paris en plein danger. […] Quatre ans après, à Nérac, pendant que la Cour huguenote est là comme dans son petit Paris et dans son lieu de délices, la guerre continuant aux alentours, Rosny qui veut s’y mêler, et qui voit que le roi de Navarre a défendu de sortir de la ville à cheval, se remettra à ce premier métier de fantassin et ira, parmi les vignes et les haies, faire le coup d’arquebuse avec les plus simples soldats.

496. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — II. (Fin.) » pp. 452-472

Aussitôt qu’il fut délivré de la milice, Gibbon obtint de son père de voyager pendant quelques années ; il vit Paris une première fois (janvier 1763), revit la Suisse et Lausanne, et consacra une année entière à visiter l’Italie. […] Il fit durant les six mois qu’il resta à Paris une conquête plus difficile que ne l’était celle de Mme Necker : il acquit la bienveillance de Mme Du Deffand, si susceptible en fait d’ennui, et qui trouva sa conversation « charmante et facile ». […] Voici un petit bulletin suivi qui donne la mesure et le degré de l’amabilité de Gibbon pendant ce séjour à Paris ; je le tire des Lettres de Mme Du Deffand à Horace Walpole : (18 mai 1777). […] Voilà un succès, et qui nous représente en abrégé celui de Gibbon à Paris. — À la Chambre des communes dont il était membre, Gibbon n’en eut point de si flatteur. […] Mercier, l’auteur du Tableau de Paris ; l’abbé Raynal ; M., Mme et Mlle Necker ; l’abbé de Bourbon, fils naturel de Louis XV ; le prince héréditaire de Brunswick, le prince Henri de Prusse, et une douzaine de comtes, barons et personnages de marque, parmi lesquels un fils naturel de l’impératrice de Russie. — Êtes-vous satisfait de la liste ?

497. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — II — Vauvenargues et le marquis de Mirabeau » pp. 17-37

. : je le crois, mais pensez-vous qu’à Paris il n’y en ait pas davantage, et que cette grande ville ne rassemble pas des hommes excellents dans tous les genres, ce qu’on ne trouve dans aucune province ? […] Si l’ambition vous occupe, car enfin il faut avoir un objet, Paris et la Cour ne doivent-ils pas être votre séjour ? […] Je suis maintenant à la suite de ma dame, que je vais accompagner, avec le duc de Durfort, jusqu’à la frontière ; de là nous irons faire une tournée, quaerens quem devoret, et nous nous rendrons à Paris…. […] Mais pendant ce temps-là, Mirabeau court le monde, rompt avec sa dame, arrive à Paris et s’y établit. […] Est-il besoin de remarquer qu’il suffirait d’un mot lâché par lui sur sa plaie secrète, sur ce qui l’empêche d’aller à Paris, pour que Mirabeau, qui sans doute ne demanderait pas mieux et qui semble provoquer la confidence, lui offrît sa bourse ?

498. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299

Mais son adolescence surtout est très-compromise ; on aperçoit par de trop clairs aveux comme nt il l’employa dans ce premier séjour à Paris, avant l’âge de vingt ans ; et les lettres qu’il écrit durant son escapade en Angleterre, que montrent-elles ? […] Il arrive de Paris, où les inquiétudes qu’il a eues l’ont fait aller, et d’où il est revenu assez satisfait. […] Il est doublement aimable au fond de l’Allemagne, où il est rare de rencontrer ce que nous sommes accoutumés à trouver à Paris en fait de gaieté et d’esprit, et Villiers, qui est distingué sous ce rapport à Paris même, l’est encore bien plus parmi les érudits de Gottingue. […] Livraison du 15 avril 1844, — et depuis dans le volume de Caliste ou Lettres de Lausanne, édition de 1845, Paris, chez Jules Labitte. […] Dans le volume déjà indiqué : Caliste ou Lettres de Lausanne ; Paris, 1845, page 321.

499. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — I. » pp. 471-493

Mallet du Pan était un Genevois adonné de bonne heure aux études solides et aux considérations critiques, qui vint à Paris vers 1783 et y fut chargé par Panckoucke de rédiger la partie politique du Mercure. […] Quand il se décida à se transporter à Paris avec sa famille, vers 1783 ou 1784, Mallet avait près de trente-cinq ans ; il était mûr, et il arrivait sur le grand théâtre avec toutes les qualités et dans les dispositions les plus propres pour le bien juger. […] En arrivant sur le grand théâtre de Paris, il trouva une nation en masse pleine d’illusions, et surtout enivrée dans la personne de ses conducteurs ; une nation en proie aux théories illimitées et à toutes les espérances. […] Sayous la met spirituellement en parallèle avec la méthode toute contraire qu’affectait et que professait le sophiste littérateur Garat, également rédacteur des séances politiques, dont il rendait compte dans le Journal de Paris. […] Vingt fois, en sortant, pour aller les décrire, de ces séances qui se prolongeaient si avant dans la nuit, et perdant dans les ténèbres et dans le silence des rues de Versailles ou de Paris les agitations que j’avais partagées, je me suis avoué que si quelque chose pouvait arrêter et faire rétrograder la Révolution, c’était un tableau de ces séances retracé sans précaution et sans ménagement, par une âme et par une plume connues pour être libres.

500. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237

Né à Paris le 10 avril39 1767, fils d’un riche restaurateur qui tenait de plus un somptueux hôtel garni, et d’une mère fort belle, le septième de seize enfants, il put voir, dès son enfance, l’ancien grand monde de fort près, et il s’accoutuma à l’observer d’autant mieux qu’il était à la fois tout à côté et en dehors : il le voyait passer devant lui. Il fut élevé à la campagne d’abord, puis à Paris au collège Mazarin ; mais, malgré de bonnes études, il se plaît à remarquer qu’il n’eut en définitive « que l’instruction qu’il se donna ». […] Au commencement de la Révolution, il était devenu imprimeur ; il imprimait la Chronique de Paris, rédigée par Condorcet et autres de ce bord, et il y glissait au besoin quelques petits articles. […] Aussi, huit jours après la paix générale (la paix d’Amiens), se demandait-on déjà à Paris quel bien il en résultait. […] Graner ou Grauer, de Berlin, un utopiste, avait conçu le projet d’une association destinée à assurer (ni plus ni moins) la prospérité et la sûreté de tous les États de l’Europe, et il était venu à Paris pour y organiser son idée.

501. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517

Né à Paris, le 22 janvier 1766, d’une famille qui tenait à la riche bourgeoisie, il eut de bonne heure ce que de tout temps on trouve si aisément dans la bourgeoisie de Paris à tous les degrés, son franc-parler, de la malice, de la gaieté et de l’indépendance. […] Le père d’Arnault, qui avait vingt-cinq mille livres de rentes, avait aliéné une partie de sa fortune pour acheter dans la maison du comte de Provence et du comte d’Artois, frères de Louis XVI, des charges qui étaient alors réputées une source de faveur ; de Paris, il était allé demeurer à Versailles et se faire homme de cour. […] Dans une première conversation qu’il eut avec Arnault, Regnault de Saint-Jean-d’Angély présent, il le fit causer de Paris et de l’esprit qui y régnait, puis ne dédaigna point de causer lui-même et de parler de ses opérations de guerre, de sa tactique et de l’esprit qu’il y apportait. […] Tout ce côté élevé d’avenir ou de passé religieux et monarchique que Fontanes appréciait et admirait dans son ami Chateaubriand, n’allait point à Arnault qui prenait les choses de plus près, plus à bout portant, et en bourgeois de Paris qui gardait de la Fronde même sous l’Empire. […] Il fut en même temps député de Paris à la Chambre des représentants, seule législature dont il ait jamais fait partie.

502. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168

Le second volume de ces œuvres ayant paru avant le premier, nous en avons parlé dans la Revue de Paris du 11 juin dernier ; la publication actuelle du premier volume, qui contient des fables, des poëmes académiques et quelques autres poésies, ne pourrait que modifier très-peu notre premier jugement, et nous n’y insisterions pas aujourd’hui, si la Vie de Victorin Fabre, que l’honorable éditeur, M. […] Il vient à Paris en 1804 ; déjà en correspondance avec Ginguené, il le visite tout d’abord et s’initie par lui au groupe philosophique et littéraire qui soutenait honorablement la cause des idées et celle de la république expirante. […] « Victorin Fabre, dit-il, revint à Paris vers la fin de 1821 ; mais combien tout y était changé ! […] Paris se faisait encore appeler la capitale du monde civilisé ; mais qu’y trouvait-on au fond ?

503. (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — I »

On en a déjà fait la remarque dans ce journal : ce qu’on ne dirait pas sans inconvenance à Paris au plus célèbre, au plus éloquent, au plus chéri de nos écrivains, on le dira fort civilement, d’un rivage à l’autre de la Manche, à un baronnet écossais. […] Un voyage de huit jours à Paris durant lequel le discret auteur s’est constamment tenu sur la défensive contre les renseignements qui allaient à sa rencontre, n’a fait illusion à aucun d’entre nous, badauds de Paris, comme il nous appelle. […] Les mutins se montrèrent alors si disposés à prendre la fuite, qu’ils se fussent assurément dispersés, si un corps de troupes eût paru. » Et ailleurs, « Il est bien vrai que, si la sortie des Suisses (au 10 août) eût été appuyée par un corps suffisant de cavalerie, la Révolution eût pu être terminée ce jour-ci là. » Et ailleurs, « Cinq cents hommes distingués par  leur rang et leur bravoure, cinq cents…., cinq cents  seulement… de ceux qui cueillaient sous Condé des  lauriers stériles ou vivaient de la pitié des nations  étrangères, réunis alors (après le 10 août et avant le  21 janvier) dans Paris, auraient été probablement  soutenus par les habitants de cette ville, et, en attaquant franchement les fédérés, auraient peut-être, par un coup de main hardi, réussi à leur arracher leur victime. » Et ailleurs, « La facilité avec laquelle les jacobins furent dispersés par les sections (au 1er prairial) fit voir combien, à d’autres époques, avec de l’accord et de la résolution, il eût été aisé de triompher du crime.

504. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27

Je dis que l’observation des deux unités de lieu et de temps est une habitude française, habitude profondément enracinée habitude dont nous nous déferons difficilement, parce que Paris est le salon de l’Europe, et lui donne le ton ; mais je dis que ces unités ne sont nullement nécessaires à produire l’émotion profonde et le véritable effet dramatique. […] Le Romantique. — Un autre jour, nous parlerons de cette incontestable supériorité que le Français en général, et en particulier l’habitant de Paris, a sur tous les peuples du monde. […] Il est clair que, même à Paris, même au théâtre français de la rue de Richelieu, l’imagination du spectateur se prête avec facilité aux suppositions du poète. […] Les gens de cet âge à Paris ont pris leur parti sur toutes choses, et même sur des choses d’une bien autre importance que celle de savoir si, pour faire des tragédies intéressantes en 1825, il faut suivre le système de Racine ou celui de Shakspeare.

505. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre II. Le lyrisme bourgeois »

L’important, c’est qu’il vécut à Paris : la grande ville lui donna son esprit et son âme. […] Il n’est pas ami des moines et des nonnes, et il faut l’entendre dénombrer, avec une indignation qui s’échappe en mordantes épigrammes, tous les ordres que la protection royale a installés dans la bonne ville de Paris, dotés de privilèges et de riches revenus : Barrés, Béguines, Frères du sac, Quinze-Vingts, Filles-Dieu, la Trinité, le Val des Écoliers, Chartreux, Frères prêcheurs, Frères mineurs, Frères Guillemins, moines blancs, moines noirs, chaussés et deschanx, avec ou sans chemise, dont les uns assiègent les mourants, pour leur arracher des testaments, et les autres s’en vont criant par les rues : Donnez, pour Dieu, du pain aux frères ! […] Rutebeuf est un « gallican » convaincu : il invoque toutes les lois et us du royaume, quand, à la prière ou avec la permission de saint Louis, le pape Alexandre IV se permet d’exiler Guillaume de Saint-Amour, qui enseignait dans l’Université de Paris. […] Bédier, De Nicolao Museto, Paris, 1893.

506. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »

Il haïssait Paris, le désordonné Paris, dont les soupers faillirent tuer jusqu’au génie de Montesquieu, — et il le fuyait. […] ce n’est pas lui qui aurait quitté sa Bourgogne et Montbar pour venir se faire couronner à Paris par des cabotines et pour donner des bénédictions déclamatoires au marmot de Franklin. […] En effet, il ne venait à Paris que dans quelque occasion solennelle, par exemple, pour prononcer un jour, à l’Académie française, le seul discours de réception que la postérité n’ait pas oublié… et il s’en retournait après, reprendre l’immense travail auquel il avait consacré sa vie.

507. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83

— Mais le grand succès persistant et croissant, c’est celui des Mystères de Paris. […] Son père, professeur assez distingué de l’École de médecine de Paris, l’avait envoyé là pour se former et jeter sa gourme. […] Que ce séjour à Paris lui ait au moins appris à nous servir à notre gré pendant quelques heures.

508. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat. (suite et fin) »

Cette autorité, il l’acquit en peu de temps ; il la possédait dans sa seconde carrière de sermonnaire quand il venait de Metz à Paris pour y prêcher, et pendant ces huit ou dix années (à partir de 1657) dans lesquelles il fit retentir de sa parole déjà célèbre les principales chaires de la capitale. Je ne connais à Bossuet orateur que deux manières : celle de Metz où il s’essaye, celle de Paris où il excelle. […] La restitution de Bossuet grand sermonnaire, et l’un des plus célèbres, le plus célèbre même, dans les chaires de Paris avant Bourdaloue, est assez considérable en soi ; c’est une assez belle conquête de la critique historique : qu’elle sache s’en contenter et se tenir pour satisfaite sans trop exiger.

509. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Montmaur, avec tout le Parnasse Latin & François. » pp. 172-183

Il fut successivement régent de collège, charlatan, vendeur de drogues à Avignon, poëte, avocat, & professeur royal à Paris, en langue Grecque. […] Des préaux a fait mention de lui : Tandis que Pelletier, crotté jusqu’à l’échine, S’en va chercher son pain de cuisine en cuisine, Sçavant en ce métier, si cher aux beaux-esprits, Dont Montmaur autrefois fit leçon dans Paris. […] Son érudition lui fit donner entrée dans plusieurs grandes maisons de Paris.

510. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

C’était la Thébaïde au milieu de Paris. […] Nichault de Lavalette, est née à Paris, et, en effet, c’était là qu’elle devait naître, car personne ne fut plus parisienne : esprit parisien, grâce parisienne, élégance parisienne, tout en elle portait le cachet de Paris. Être de Paris, en France, c’est être d’Athènes dans l’Attique. […] Du haut de la colline funèbre il dominait Paris comme Rastignac à l’enterrement du père Goriot. […] Mais Paris est-il peuplé exclusivement par des anges ?

511. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Du Camp, Maxime (1822-1894) »

. — Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie (1869) […] — Souvenirs de l’an 1848 (1876). — L’Attentat Fieschi (1877). — Les Convulsions de Paris (1878-1879)

512. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Veuillot, Louis (1813-1883) »

. — Les Odeurs de Paris (1866). — Célébrités catholiques contemporaines (1869). — Corbris et d’Aubecourt (1869). — Les Couleuvres (1869). — La Liberté du Concile (1870). — Les Filles de Babylone, en vers (1871). — La Légalité (1871). — Paris pendant les deux sièges (1871). — La République de tout le monde (1871). — Dialogues socialistes (1872)

513. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 184-186

DOLET, [Etienne] né à Orléans en 1509, mort à Paris en 1546. […] Dans d’autres villes, il se rendit coupable de nouveaux crimes, qui, joints à celui d’athéisme, dont il faisoit ouvertement profession, le firent condamner par le Parlement de Paris, à être brûlé, & la Sentence fut exécutée.

514. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 235-237

MARSAIS, [César Chesneau du] Avocat au Parlement de Paris, né à Marseille en 1676, mort à Paris en 1756 ; un des plus habiles & des plus profonds Grammairiens de notre Nation.

515. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 369-371

Toussaint, [François-Vincent] Avocat, de l’Académie de Berlin, né à Paris en 1715, mort à Berlin en 1772, où il étoit Professeur de Belles-Lettres Françoises. […] Ce Livre fut accueilli par les Philosophes, & condamné par le Parlement de Paris aussi-tôt qu’il parut.

516. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

Le grand séminaire du diocèse de Paris, c’est le séminaire Saint-Sulpice, composé lui-même en quelque sorte de deux maisons, celle de Paris et la succursale d’Issy, où l’on fait les deux années de philosophie. […] Il n’y avait qu’un seul cours de théologie à Paris, c’était le cours officiel professé à la Faculté. […] Pendant deux ans, je ne vins pas une seule fois à Paris, quoique les permissions s’accordassent bien facilement. […] Paris, 1606, in-12. […] Paris, Bossange, 1801, IIe édition.

517. (1922) Gustave Flaubert

De temps en temps, il faisait un voyage à Paris, voyait Louise à peu près tous les deux mois, d’abord à Paris, puis à Mantes. […] Dans ses voyages à Paris, elle lui faisait des scènes scandaleuses. […] À Rouen, il est ce qu’un jeune homme qui a été à Paris doit être. […] À ce moment, l’archevêque de Paris est assassiné. « La mort de l’archevêque de Paris me sert, je crois.

518. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Monselet, Charles (1825-1888) »

. — Le Musée sacré de Paris (1809). — Les Trois Gendarmes (1860). — Théâtre du Figaro (1861). — Les Galanteries du xviiie  siècle (1862). — L’Argent maudit (1862). — Chansonnettes des rues et des bois (1865). — Almanach gourmand (1865). — De Montmartre à Séville (1865). — L’Amour et le Plaisir (1865). — François Soleil (1866). — Portraits après décès (1866). — Physionomies parisiennes (1868). — Les Premières Représentations célèbres (1869). — Les Créanciers (1870). — La Lorgnette littéraire (1871). — Les Frères Chantemesse (1872). — Les Femmes qui font des scènes (1872). — Marie et Ferdinand (1873). — Panier fleuri (1873). — Gastronomie (1874). — Les Amours du temps passé (1875). — Scènes de la vie cruelle (1876). — Lettres gourmandes (1877). — Poésies complètes (1881). — Monsieur de Cupidon (1882) […] Jules Barbey d’Aurevilly Je connaissais le Monselet de tout le monde, le Monselet du journal, du théâtre, du café, du restaurant, le Monselet du boulevard et de Paris, le Monselet légendaire, celui qu’on a représenté les ailes au dos, comme Cupidon, parce qu’il a écrit Monsieur de Cupidon… Je connaissais le Monselet de la gaîté, de la bonne humeur, de la grâce nonchalante, la pierre à feu qu’on peut battre éternellement du briquet pour en tirer d’infatigables étincelles…, mais je ne connaissais pas le Monselet intime, — le Monselet du Monselet, — la quintessence de l’essence, et c’est ce livre, intitulé tout uniment et tout simplement : Poésies complètes de Charles Monselet, qui me l’a fait connaître, qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne connaissais que la moitié… Un poète, un poète de plus parmi les vrais poètes, voilà ce qu’apprend ce recueil des Poésies complètes de Monselet, réunissant tous les rayons éparpillés de son talent et nous faisant choisir entre tous celui qui plaît davantage, le plus pénétrant et le plus pur… Certes, on savait bien, bien longtemps avant ce recueil, que Monselet était un chanteur plein de verve et de fantaisie… Il était plus que cela, et ce dernier recueil le met à sa place, parmi les touchants.

519. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pommier, Amédée (1804-1877) »

Jules Barbey d’Aurevilly Il est des poètes comme, par exemple, M. de Lamartine, dont je serais au désespoir de diminuer la grandeur, qui n’ont pour ainsi dire qu’une âme de profil ; mais celle du poète qui a osé écrire l’Enfer après Dante et qui vient de chanter Paris, est une âme de face, largement ouverte à toutes les émotions et à tous les contrastes, qui sait rire jusqu’aux lapines et pleurer jusqu’au rire, comme pas un de bous ! […] [Trente ans de Paris (1888).]

520. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 13-15

COLLETET, [Guillaume] Avocat au Conseil & au Parlement, de l’Académie Françoise, né à Paris en 1598, mort dans la même ville en 1659 ; Poëte sans imagination, sans goût, sans élocution, & cependant un de ceux que le Cardinal de Richelieu faisoit travailler pour le Théatre. […] C’est du fils que Despréaux a dit dans sa premiere Satire : Tandis que Colletet, crotté jusqu’à l’échine, S’en va chercher son pain de cuisine, Savant en ce métier si cher aux Beaux-Esprits, Dont Montmaur autrefois fit leçon dans Paris.

521. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117

DAQUIN de Chateau-Lyon , Docteur en Médecine, fils du célebre Organiste, né à Paris en 17.. […] « Un Etranger entrant dans Paris, demande à la Barriere la demeure de M.

522. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443

Villette [Charles Marquis, de] Maréchal général des Logis de la Cavalerie, né à Paris en 1736. […] Taurin, né à Cognac, dans l’Angoumois sur la Charente, en 1649, mort à Paris en 1728.

523. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Errata Du Tome second. » pp. -

Paris 1769. […] ajoutez que les Mémoires de la Ligue ont été réimprimés à Paris en six vol.

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