Chaulieu, La Fontaine, madame de Sévigné, furent les écrivains les plus naturels, et se montrèrent doués d’une grâce inimitable. […] Leurs écrivains connaissaient mieux les caractères, les peignaient mieux qu’aucune autre nation. […] Molière, et même après lui quelques autres comiques, sont des hommes supérieurs, dans leur genre, à tous les écrivains des autres nations.
En cette occasion, le symbolisme fut attaqué avec violence par les nouveaux écrivains, qui critiquaient moins les poètes et les personnalités qui s’en dégagèrent que les stériles principes et les rares œuvres de cette époque inféconde. […] Que le lecteur veuille bien songer qu’entre les naissances des jeunes hommes qui commencent à écrire et celles des écrivains précédents, un grand fait de l’histoire contemporaine a eu lieu, la guerre de 1870-71, à laquelle succédèrent les ensanglantements de la Commune. […] Peut-être y créons-nous le dieu futur… » De pareilles pages, et elles sont nombreuses chez cet écrivain, peuvent glorieusement figurer parmi les plus belles de notre littérature française.
Beaucoup de ces écrivains, d’ailleurs, sont aussi affiliés au Félibrige et, bien qu’ayant écrit en français, ont souvent aussi écrit en langue d’oc. […] La Fédération Régionaliste Française, si elle n’a encore réalisé qu’une faible partie de son vaste programme, a du moins préparé un terrain d’entente entre un grand nombre de jeunes écrivains et cela seul lui eut mérité déjà d’être signalée ici. […] Il vient de se fonder une société des écrivains régionaux.
Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection On m’objectera peut-être que nous connoissons aujourd’hui deux peuples à qui le caractere que les anciens écrivains donnent à leurs dévanciers, ne convient plus présentement. […] Nous serions mieux informez si les anciens avoient eu des thermométres, mais leurs écrivains, quoiqu’ils n’aïent pas songé à nous instruire là-dessus, nous en disent encore assez pour nous convaincre que les hyvers étoient autrefois plus rigoureux à Rome qu’ils ne le sont aujourd’hui. […] Le peuple, par des évenemens qui ne sont pas de notre sujet, s’y étant encore multiplié plus qu’il ne l’a fait en aucun autre endroit de l’Europe, le besoin et la facilité d’avoir des légumes et du laitage dans une prairie continuelle, la facilité d’avoir du poisson au milieu de tant d’eaux douces et salées, ont accoutumé les habitans à se sustenter avec ces alimens flegmatiques, au lieu que leurs anciens prédecesseurs se nourrissoient de la chair de leurs troupeaux, et de celle des animaux domestiques devenus sauvages, dont on voit par Tacite et par d’autres écrivains de l’antiquité que leurs bois étoient remplis.
On y rencontre une foule d’écrivains qui, sans l’être dans l’acception pleine et absolue de ce grand mot, ont du style pourtant, — comme on y voit des artistes qui ont ce qu’on nomme, en terme du métier, « de la palette », — mais cela suffit-il pour l’Art d’un pays ou pour sa Littérature ? […] Assurément, s’il est un homme fait pour mieux que le petit livre, c’est Louandre, le robuste traducteur de Tacite, un des érudits les plus râblés de ce temps, et dans tous les temps l’homme le plus capable d’œuvres fortes, noblement laborieuses et difficiles ; et cependant, obéissant, malgré lui sans doute, aux exigences de ce siècle superficiel et pressé, Louandre publie aussi un petit livre, comme s’il appartenait, lui, à la race des écrivains sans haleine qui ont inventé la phrase courte, le hachis des petits paragraphes et les écrits de quelques pages à l’usage d’une société qui ne lit plus ! […] Le livre que cet écrivain vient de publier rappelle trop les articles de revue qu’on doit à sa plume, car il est ce qu’on appelle en Angleterre un excellent reviewer ; mais ce qui suffit pour un travail de revue suffit-il pour un livre, et pour un livre qui, comme le sien, porte dans son titre les plus étranges mystères et les plus horribles obscurités de l’histoire ?
Au lieu d’entrainer l’écrivain dans les sentiers battus, elle le maintient dans sa voie propre. […] Il ne tarda pas à remarquer une femme spirituelle, doublement célèbre comme fille du ministre Necker, et comme écrivain. […] Mais le point sur lequel ces deux grands écrivains se rapprochèrent ce fut leur réaction contre le sensualisme. […] L’un de ces deux grands écrivains servit de complément à l’autre et ce fut ensemble qu’ils poursuivirent l’œuvre commencée par Diderot et Rousseau. […] C’était celui de Mme de Staël, et des écrivains du Globe.
Certes, ce n’est pas trop de deux volumes pour étudier un écrivain si considérable. […] Taine a voulu définir certaines influences qui expliquent en partie l’œuvre d’un écrivain. […] Ainsi ont fait autrefois tous les éditeurs d’ouvrages posthumes des grands écrivains. […] Je ne parle pas seulement d’hommes simples et vulgaires : un écrivain philosophe comme M. […] Il est un de nos grands écrivains orientalistes.
Nos préférences ont voulu s’arrêter sur l’élite des écrivains disparus, sur les plus grands, et, nous nous permettrons d’ajouter, sur les meilleurs. […] Mais il vise surtout nos écrivains futurs. […] Composer, savoir composer, nous représente une des qualités supérieures de l’écrivain. […] Béranger, nous le voyons, a réuni presque tous les dons de l’écrivain artiste. […] Mais pourquoi ces écrivains s’exposaient-ils aux malices vengeresses d’un bon sens justement offensé ?
Une femme belle et célèbre du temps m’a raconté bien souvent toutes les démarches de ces amis de l’écrivain pour faire pardonner, cet acte d’opposition, et pour obtenir de Bonaparte un poste supérieur à l’ambassade de Sion. […] Il n’y a rien dans tout ce début de l’écrivain émigré, courant à la fortune et aspirant aux dignités sous un règne illégitime, qui commandât aux Bourbons un devoir de reconnaissance bien motivé, de la part de la dynastie non trahie, mais bien oubliée. […] Il jura de se venger, il se vengea ; il prit le Journal des Débats pour armée et sa plume d’écrivain pour arme. […] Le bruit de cette bataille empêcha la France de ressentir la perte de son grand écrivain. […] M. de Chateaubriand doit immensément à M. de Marcellus ; il le réhabilite en étendant son manteau sur ses défauts de cœur et sur l’affectation de style de ce grand écrivain.
Ces deux tentatives du même écrivain — Madame Bovary et Salammbô, — caractérisent avec une singulière netteté les deux périodes que le faux réalisme était condamné à parcourir. […] Parce que l’écrivain s’est donné une tâche impossible, et que l’impuissance unie aux prétentions orgueilleuses de l’esprit de système produit infailliblement ce double résultat : ou bien le lutteur, vaincu d’avance, cherche à se faire illusion lui-même par des affirmations intrépides, ou bien il s’irrite contre un sujet qui l’écrase. […] Les prétendus acteurs que l’écrivain met en scène ne sont pas de chair et de sang, ce sont de misérables marionnettes qui vont et viennent à sa fantaisie et auxquelles il fait exécuter toute sorte de grimaces et de contorsions. […] Il faut distinguer chez tout écrivain le mérite du temps où il vit et les dispositions d’esprit qui lui sont propres ; ne soyons pas trop fiers de ce qui n’est qu’une affaire de date, et préoccupons-nous un peu de ce qui nous appartient. […] Hamilcar, pas à pas, marchait. » Scène pathétique en vérité, et qui justifie bien l’audace de l’écrivain !
Mais je suis bien sûr de retrouver, un tour ou l’autre, les écrivains qui comptent. […] Émile Faguet (dans la collection des Grands écrivains). […] Paul Bourget déplore que l’éminent écrivain n’ait pas persévéré dans cette voie. […] Élémir Bourges, et qui sont d’un grand écrivain. […] Un écrivain procède toujours peu ou prou de tel ou tel de ses devanciers.
Il est à la fois un grand, écrivain et un grand caractère. […] Victor Hugo … Paul Meurice, un esprit lumineux et fier, un des plus nobles hommes de notre temps… De nos jours, l’écrivain doit être au besoin un combattant ; malheur au talent à travers lequel on ne voit pas une conscience !
Paul Verlaine Raoul Ponchon est un poète très original, un écrivain absolument soi, descendant, c’est clair, d’une tradition, ainsi que tous, du reste, mais d’une tradition « de la première », française en diable, avec tout le diable au corps et tout l’esprit au diable, d’un bon diable tendre aux pauvres diables et diablement spirituel, coloré, musical, joli comme tout, fin comme l’ambre, léger, tel Ariel, et amusant, tel Puck, bon rimeur (j’ai mes idées sur la Rime, et quand je dis « bon rimeur », je m’entends à merveille, et c’est de ma part le suprême éloge), excellent versificateur aussi (je m’entends encore), un écrivain, enfin, tout saveur, un poète tout sympathie !
L’ensemble est un peu trop voulu, littéraire, systématique, et l’on sent que l’écrivain met souvent ses métaphores vives au service de son esprit hésitant. […] Rebell se porte mieux que sa pensée ; mais c’est un écrivain à considérer et à estimer, dont les défauts mêmes sont savoureux.
Il s’est attaché à un genre qui exige plus de talens, & plus propre à lui donner une place distinguée parmi les Ecrivains utiles. […] Le Public doit-il être la victime d’une foule d’Ecrivains médiocres qui l’ennuient, ou qui corrompent le gout ?
Peut-être même vaut-il mieux souhaiter cette victoire très prochaine ; les écrivains pourront alors revenir à l’étude sérieuse des caractères. […] Le théâtre privera notre société d’écrivains avant qu’il la prive d’amateurs de beaux récits qui font rêver les sages, au coin du feu. […] Seuls, les cinq ou six écrivains artistes dont nous parlons plus haut — et qui, en général, ne sont pas ceux qui obtiennent les plus grands succès d’argent — masquent cette faillite du théâtre contemporain. […] Et d’ailleurs n’y a-t-il pas plus d’écrivains qui payent pour être imprimés que d’auteurs qui payent pour être joués ? […] Dumas, Augier, Sardou, Pailleron : voilà des auteurs dramatiques qui étaient de bien plats et de bien piètres écrivains !
Th… est resté pour moi, car son esprit me charmait, le type de l’écrivain qui n’écrit pas. […] Fénéon s’imagine qu’il y a, en ce moment, trop d’écrivains, quelle erreur ! […] Il ne lui manque rien pour être un très grand écrivain que deux idées, car il en a une : l’idée théologique. […] Lorrain un des écrivains les plus particuliers d’aujourd’hui, il faut joindre celui de poète. […] Daudet, s’est résolu en évidente lumière et en certitude pure et simple : les Goncourt furent un grand écrivain.
Son intervention surtout au sein de la littérature du jour redevint manifeste et hautement avouée ; des hommes instruits, des écrivains élégants, et un bon nombre des plus distingués dans ce journal même98, reprirent en main la cause des maîtres au point où La Harpe l’avait laissée, et, la poussant plus avant, remirent en circulation auprès du public et du monde les noms et les exemples des Anciens dont ils s’étaient longtemps nourris. Mais nul ne fit plus alors pour ce renouvellement et, en quelque sorte, cette création moderne du sentiment antique que l’illustre auteur du Génie du Christianisme ; aucun de nos écrivains, depuis Fénelon, n’avait eu à ce degré l’intelligence vive du génie grec, et si Fénelon en avait goûté et rendu surtout les grâces simples et l’attique négligence, il était réservé à notre glorieux contemporain d’en exprimer plutôt les lignes grandioses et la sublimité primitive. […] On parlait à merveille du génie des écrivains et du caractère des œuvres, dont on eût pratiqué difficilement les textes. […] Entre tant de richesses étrangères et modernes dont on est tour à tour tenté et séduit, elle seule donne au critique la vraie loi du goût, à l’écrivain les vrais secrets du style, les procédés sûrs et sévères qui servent de garantie à l’innovation même et à l’audace.
« Il fallait vous servir contre nous de la force des révolutions quand vous l’aviez en main », nous disent aujourd’hui avec une amère ironie ces écrivains qui nous battent la joue de leur plume. […] Des dieux que nous servons connais la différence II Et de quoi nous accusent ces écrivains ? […] Peut-être vivrai-je assez pour que les écrivains qui m’insultent aujourd’hui en prose regrettent un jour leur injuste inimitié. […] On dit que d’écrivain tu t’es fait jardinier ; Que ton âne au marché porte un double panier ; Qu’en un carré de fleurs ta vie a jeté l’ancre Et que tu vis de thym au lieu de vivre d’encre ?
sauf à dire au vulgaire : « Vous ne pouvez pas en juger, mais je vous assure que je suis un grand écrivain. » Le vulgaire serait mal fondé à les contredire. […] C’est alors, c’est à partir de ce moment seulement que l’écrivain de génie peut demander et recevoir la gloire : Paris-centre a seul la voix assez puissante pour faire entendre au monde entier le nom qu’il lui crie. […] Que je comprends bien cette parole d’un jeune écrivain plein de sève et de fougue, qui était venu passer six mois dans un département du Midi, six mois de commerce journalier avec des gens qui ne hasardent jamais une idée sans s’être assurés qu’elle a pour elle la prescription : « Si je devais rester ici trois mois de plus, je n’aurais plus la force de produire une pensée. » C’est grâce à la centralisation — maudite et honnie — que sont possibles ces hardies innovations où se retrempent les littératures fatiguées. […] Toute œuvre payée à l’écrivain sa valeur suppose des bénéfices réalisables par l’éditeur : or, l’éditeur de province n’aura que des débouchés nécessairement très restreints ; et il faudra un miracle de vogue, rien que pour couvrir les frais d’impression !
Quoique poète, comme nous allons le voir, quoique ayant à un degré éminent les qualités qui doivent un jour produire l’écrivain, il n’avait pas, il n’eut jamais l’inquiétude du xixe siècle, le vague à l’âme des Obermann et des René, ces génies idiots de caractère, qui ont une tête, mais pas de cœur, mais pas de mains, et qui finissent par mourir d’une hypertrophie de rêveries ! […] » Qu’importe qu’il eût pu être comme nous, en travaillant, un écrivain, et gagner ainsi son morceau de pain et sa miette de gloire ! […] Il y est fulminant de talent, d’expression, — cent fois plus écrivain, dans sa spontanéité fougueuse, que ceux qui font métier, marchandise de littérature. […] Mais la Madelène, qui est de son temps, et de plus écrivain, n’a pu s’empêcher de découvrir ce petit côté de poésie et de phrase que le xixe siècle aime à choyer dans les plus mâles et les plus réels d’entre nous.
Dans l’état de la pensée et des connaissances contemporaines, il faudrait élever contre les anciennes préventions un de ces livres péremptoires, éclairés également par la réflexion et par la science, et qui gardent, en littérature, la solidité d’un édifice, après avoir fait le bruit d’un renversement En d’autres termes, un chef-d’œuvre ne serait pas de trop pour purifier d’une seule fois tous les courants où l’Opinion, cette brebis qui n’est pas sans tache, se désaltère avec moins d’innocence que l’agneau de la Fable, et pour rasseoir dans une limpidité profonde ce cristal de l’Histoire que tous les genres de passion ont remué par la plume de tant d’écrivains et en particulier par celle de Voltaire. […] Et ce n’est ni d’Aubigné, ni Matthieu, ni aucun des écrivains, qu’on ne lit plus, du temps agité et terrible où la Ligue luttait contre une royauté hérétique, qui pouvait fausser pendant longtemps le sens de l’histoire. […] Seulement ce travail qui était la partie importante et capitale d’une histoire, telle que M. de Chalambert concevait la sienne, ce travail, rejeté dans une introduction, n’est point la forte et étreignante analyse que nous aurions désirée et qui eût silencé, — comme disent si heureusement et si impérieusement les Anglais, — tous ces écrivains sans vigueur d’initiative qui, avec plus ou moins d’érudition, rabâchent, même en Allemagne, les idées de la Henriade et peuvent très justement s’appeler les ruminants de Voltaire ! […] Nous ne savons rien de la vie de cet écrivain ; mais nous ne serions point étonné qu’il eût écrit son livre dans la simplicité de son cœur, sous les clématites de sa province, loin des hommes auxquels il faut arracher les préjugés d’une main plus ferme quand ils en ont dans la pensée, quitte à les faire saigner un peu, comme les Chirurgiens, pour les guérir.
Et que si les gouvernements et les peuples, lesquels veulent tous un peu être des gouvernements, ramenés aux mêmes erreurs que du temps de Clément XIV par des écrivains stupides et perfides, se reprenaient d’une haine qui n’est pas fatiguée contre une société abattue par un pape mais que d’autres papes ont relevée, et voulaient la frapper encore, le P. […] Après l’avoir lue, personne, excepté le père Theiner, ce singulier écrivain en l’honneur et au profit de la papauté, qui parle pour elle précisément comme ses ennemis, ne pourrait douter du mal immense produit par la condescendance de Clément XIV aux cabinets qui lui demandèrent l’abolition des jésuites. […] Aux causes politiques de cette révolution, fille de tant de fautes séculaires, la philosophie, qui s’était développée depuis Luther, avait ajouté les causes morales, et, l’on ne saurait trop le répéter, c’est à l’influence épouvantable de ces causes morales, qui donnèrent à la Révolution ce caractère appelé satanique par un grand écrivain, que les jésuites auraient pu s’opposer avec le plus d’ascendant. […] En attaquant directement, et avec une violence qui n’a rien de sacerdotal, un écrivain qui avait publié comme lui l’histoire de Clément XIV, et de plus que lui l’histoire de l’Ordre de Jésus, le nouvel historien de Clément XIV a provoqué de la part de Crétineau-Joly deux réponses auxquelles, nous le croyons du reste, le P.
Aucun écrivain illustre n’a encore formulé l’idée nouvelle avec netteté. […] Je parle de romans signés par des écrivains qui ont la vogue. […] Quand un écrivain a le malheur de sortir du moule, on le conspue. […] Le théâtre d’une époque est ce qu’une génération d’écrivains le fait. […] Que m’importe ce que veulent les artistes et les écrivains ?
Et cependant on relève le livre jeté à terre, parce que l’écrivain y est encore avec tout son style, et on va plus loin. […] Laissez cela à Paul de Kock et à ces écrivains de l’école des Bohèmes, qui ont plus de gaieté et d’esprit que vous, bien qu’ils n’aient pas une plume des ailes transcendantes de votre génie ! […] L’imagination se défie de l’écrivain, elle se détourne de ces misères à procédé et à système, et par dégoût elle ne veut pas croire. […] Un écrivain digne d’être le secrétaire de la conscience pouvait seul l’inventer et l’écrire. […] Débauche de larmes qu’on verse par la magie de l’écrivain, et qu’on se reproche d’avoir versées en rentrant de sang-froid dans le réel !
Est-ce un grand écrivain ? […] Est-ce pour cela que, sans écrire mal, on ne peut cependant pas regarder Mme de Staël comme un grand écrivain ? […] L’anatomie de l’écrivain, c’est la considération générale et sommaire de son individu physique. […] Avec le tempérament de l’écrivain quelle a été son hygiène ? […] Grâce à son talent d’écrivain, c’est M.
Flourens, aspire à devenir un écrivain, et il y parvient. […] Érudit inventif et original, il est apprécié ainsi par la Revue des Deux Mondes : « L'écrivain à qui Cabanis adressait sa fameuse Lettre des Causes premières, l’ami dont Manzoni écoutait l’inspiration et à qui il se faisait honneur de dédier sa meilleure pièce, l’homme que madame de Staël consultait sur la littérature allemande, qui donnait à M.
Ferdinand Hérold — dont les hasards du flux littéraire nous mettent, ce mois, un admirable volume sous les yeux — un écrivain fécond, étranger aux étranges scrupules de la stérilisation préméditée, un écrivain qui, suivant son instinct, procrée… Avons-nous dit tout le bien que nous pensons de M.
On y trouve l’Histoire des démêlés des Ecrivains les plus célebres, anciens & modernes ; il est assez bien écrit, & contient un grand nombre d’anecdotes singulieres, propres à le rendre amusant ; mais la vérité, la justice & le bon goût y sont presque toujours sacrifiés à M. de Voltaire, dont M. l’Abbé Iraïl a élevé un des petits neveux. […] On diroit que le but de l’Auteur est de justifier M. de Voltaire de tous les torts qu’on lui reproche à l’égard des Gens de Lettres qu’il a si cruellement outragés, & de le placer au dessus de tous les Ecrivains ses prédécesseurs, dans les différens genres de Littérature qui ont exercé sa plume.