Il est vrai qu’il a reçu l’instruction des événements : il a vu s’achever le long et lourd règne de Louis XIV, il écrit dans le fort de la réaction qui suivit la mort du grand roi ; et il y aide, pour son compte, de tout son cœur.
Quelques-uns échappent à ses coups ; mais, comme il est écrit dans les étoiles qu’elle régnera jusqu’à la fin des temps sur la majorité des hommes, combien succombent, pour ne plus se relever, au premier assaut !
C’est en partie d’après cette esthétique que sont écrits les Martyrs, cette œuvre tant admirée par Flaubert et vieillie un peu vite.
En cette façon d’écrire aisée, maniable et large, propre à tout dire et appliquée par M.
De l’essence du rire Et généralement du comique dans les arts plastiques I Je ne veux pas écrire un traité de la caricature ; je veux simplement faire part au lecteur de quelques réflexions qui me sont venues souvent au sujet de ce genre singulier.
. — Ainsi pour Vous déjà (car nous voyons sous nos yeux s’accomplir le mystérieux phénomène), ô le plus charmant et le plus ardent des poètes de cet âge, Vous que je n’ai pas hésité à saluer du nom de génie quand vous n’aviez que dix-huit ans, mais qui, dans vos brillants écrits, n’avez pas tenu en entier toutes vos promesses ; qui, au milieu d’admirables éclats de passion, de jets ravissants d’élégance et de grâce, avez semé tant de disparates, de taches et d’incohérences, avez laissé tomber tant de lambeaux décousus !
C’était l’heure précisément où l’on venait de reprendre Corbie sur les Espagnols (14 novembre 1636), où Voiture écrivait à ce sujet la lettre si éloquente et si française qui, en révélant dans ce bel esprit un sens politique supérieur, est, à sa manière, une pièce d’histoire.
Dédier que les auteurs de fabliaux : n’ont point mis à contribution les recueils de contes d’origine certainement orientale, tels que la Discipline de Clergie ou le Directorium humanæ vitæ ; que dans les sujets communs à l’Occident et à l’Orient il n’est pas toujours certain que la rédaction orientale — la plus anciennement écrite — soit la source réelle et primitive des versions occidentales ; que la tradition orale où puisaient nos conteurs renfermait des contes de toute provenance, où l’Inde a pu apporter son contingent, mais autant et pas plus que n’importe quel autre pays77 ; enfin que la plupart des sujets de fabliaux ont pu naître n’importe où, étant formés d’éléments humains et généraux, et ne portant aucune marque d’origine.
Une pareille constatation, traduite en symboles, s’écrirait : A = B, B = C, A < C.
Ces tragédies et ces comédies mortes errent et reviennent à l’état spectral, dans les écrits de la basse époque, évoquées par la citation d’un scholiaste ou d’un grammairien.
Dumas, quand il écrivait Diane de Lys et le Demi-Monde, ne songeait guère aux effets de diorama et d’éclairage a giorno.
Claude Bernard n’est pas systématiquement opposé à cette hypothèse ; il semble même y incliner dans beaucoup de passages de ses écrits, mais c’est là une pure hypothèse qu’il n’est pas même nécessaire d’admettre pour affirmer que la méthode expérimentale est applicable à la vie.
Il étoit écrit au livre du destin, chapitre des peintres et des roix, que trois bons peintres feraient un jour trois mauvais tableaux pour un bon roi ; et au chapitre suivant, des miscellanées fatales, qu’un littérateur pusillanime épargneroit à ce roi la critique de ces tableaux ; qu’un philosophe s’en offenseroit, et lui diroit quoi, vous n’avez pas de honte d’envoyer aux souverains la satire de l’évidence, et vous n’osez leur envoyer la satire d’un mauvais tableau.
Heredia, dans une lettre publiée par les journaux américains, avait raconté d’abord ce que ses vers ne pouvaient agrandir : « Mes regards, écrivait-il, se sont assouvis à contempler un des prodiges de la création.
Pas un naturaliste ne peut s’être occupé de quelque groupe spécial, sans avoir été frappé de cette anomalie ; et on la trouve consignée dans les écrits de presque tous les auteurs. […] Quelques auteurs, qui ont écrit sur les Chiens, soutiennent que le Lévrier et le Bouledogue, bien que si différents en apparence, sont en réalité des variétés proche-alliées, qui descendent probablement de la même souche sauvage.
Il se tient d’ordinaire, quand il écrit, dans la région des concepts et des mots. […] Pour lui obéir tout à fait, il faudrait forger des mots, créer des idées, mais ce ne serait plus communiquer, ni par conséquent écrire.
2° « Il ne semble pas évident à première vue, écrivait Bain dès 1855, que la rétention d’une idée [image] dans l’esprit soit l’œuvre des muscles volontaires. […] L’observation journalière montre qu’il se produit tout d’abord uu grand nombre de mouvements inutiles : l’enfant qui apprend à écrire fait mouvoir son bras, ses yeux, sa tète, quelquefois une partie de son corps. […] Egger) celui qui pense les mots on les voyant écrits, sans les entendre ni les articuler, représentent des types irréductibles.
Son ouvrage est écrit avec tout l’appareil mathématique : définitions, théorèmes, corollaires, etc. […] Il faut démontrer que T contient t — au point de vue de l’extension, bien entendu — ce que nous pouvons écrire T > t. […] Elle n’est pas écrite dans les choses : il leur faut arracher leur secret. […] La matière de l’histoire est fournie à l’histoire par trois sources, qui sont toutes trois des formes du témoignage : ce sont les traditions, les monuments, et les relations écrites. […] Relations écrites.
L’imagination populaire, tant qu’elle ne s’est pas fixée et figée par écrit, fait perpétuellement pour ses héros ce qu’on reproche à Racine d’avoir fait pour les siens : elle les modernise.
Au nom de la raison que l’État seul représente et interprète, on entreprendra de défaire et de refaire, conformément à la raison et à la seule raison, tous les usages, les fêtes, les cérémonies, les costumes, l’ère, le calendrier, les poids, les mesures, les noms des saisons, des mois, des semaines, des jours, des lieux et des monuments, les noms de famille et de baptême, les titres de politesse, le ton des discours, la manière de saluer, de s’aborder, de parler et d’écrire, de telle façon que le Français, comme jadis le puritain ou le quaker, refondu jusque dans sa substance intime, manifeste par les moindres détails de son action et de ses dehors la domination du tout-puissant principe qui le renouvelle et de la logique inflexible qui le régit.
Aussi les seuls livres véritablement immortels sont-ils les livres qui sont écrits avec de l’âme, et plus il y a d’âme dans un livre, dans un poète, dans un orateur, dans un historien, plus le livre, le poète, l’orateur, l’historien sont sûrs de ce que nous appelons l’immortalité sur la terre.
. — « Ce qui vous fait peine, Stagyre, — lui écrit le saint, — c’est de voir que beaucoup d’hommes qui étaient tourmentés par le démon de la tristesse, quand ils vivaient dans les plaisirs, s’en sont trouvés tout à fait guéris, une fois qu’ils ont été mariés et qu’ils ont eu des enfants, tandis que vous, ni vos veilles, ni vos jeûnes, ni toutes les austérités du monastère n’ont pu soulager votre mal. » Et il ajoute ce mot profond : « Le meilleur moyen de se délivrer de la tristesse, c’est de ne point l’aimer. » Le christianisme, en sanctifiant cette tristesse, ouvrit un refuge aux désabusés du vieux monde.
Augier ait jamais écrites, et que termine un trait final d’une beauté presque cornélienne.
Ainsi lorsque, petite bourgeoise qui se veut grande dame, elle style ainsi qu’une femme de chambre de grande maison là servante de campagne qu’elle a. prisé à son service, lorsque, éprise du moyen âge, le costumé étrange et incommode dont elle se vêt suffit à la transformer à sa vue en quelque Diana Vernon ou lorsqu’elle assouvit sa passion d’intrigue en achetant le papier à lettres sur lequel elle écrira des mots d’amour à l’amant qui n’est pas encore survenu.
Cependant il ne pouvait pas s’empêcher de songer à Marot quand il faisait des contes ou quand il parlait des contes qu’il avait écrits, et dans la préface de son second recueil de Contes, Marot est encore nommé avec révérence.
Que dirait, qu’écrirait, — je le répète, — en face de phénomènes insolites, un de ces modernes professeurs-jurés d’esthétique, comme les appelle Henri Heine, ce charmant esprit, qui serait un génie s’il se tournait plus souvent vers le divin ?
Cet ouvrage (qui tient compte de la théorie de la Relativité) est certainement un des plus profonds qu’on ait écrits sur la philosophie de la nature.
Nous avons observé dans la table chronologique que cette époque est pour l’histoire grecque celle de la plus grande lumière, comme pour l’histoire romaine l’époque de la seconde guerre punique ; c’est alors que Tite-Live déclare qu’il écrit l’histoire avec plus de certitude ; et pourtant il n’hésite point d’avouer qu’il ignore les trois circonstances historiques les plus importantes.
Les livres de Philon, de Josèphe, les fragments de Nicolas de Damas, et, sous la même influence, d’autres écrits tout chrétiens, offrent partout cette idée, que Clément d’Alexandrie étendit jusqu’à ne faire du polythéisme et de la poésie des Hellènes qu’une contrefaçon et un plagiat de la Bible.